16 août 2015 - Rassemblement de soutien à Allan devant le centre médical d’Askalan où est incarcéré le prisonnier gréviste de la faim - Photo : AFP/Ahmad Gharabli

Issa Qaraqe a déclaré qu’Israël avait proposé de libérer Allan le 3 novembre, quand son intervalle de six mois en détention administrative - l’internement sans procès ni accusation - arrivera à son terme.

Qaraqe a dit également qu’Israël s’engageait à ne plus emprisonner Allan en détention administrative à l’avenir.

Allan ne semble pas avoir encore répondu, mais Jawad Bolous, le premier avocat pour la Société du Prisonnier Palestinien, a déclaré à Ma’an qu’il était au centre médical Barzilai à Askalan pour voir Allan.

Allan, maintenant dans son 65e jour de grève de la faim, est sorti mardi après-midi d’un coma de quatre jours et il s’est immédiatement engagé à reprendre le jeûne si Israël ne résolvait pas son cas dans les 24 heures.

La Société du Prisonnier palestinien a déclaré que Allan « avait affirmé devant ses médecins que si il n’y a pas de solution à son cas dans les 24 heures, il demandera que tous les traitements soient stoppés et qu’il cessera même de boire de l’eau. »

Cet avocat âgé de 31 ans et originaire du sud de Naplouse, a reçu un traitement médical pour le maintenir en vie, mais il a menacé d’y mettre fin si Israël n’interrompait pas sa détention administrative pour le libérer.

Il a confirmé qu’il ne voulait pas être expulsé à l’étranger pendant quatre ans, une offre faite par Israël ce lundi lors d’une audience de la Cour suprême, alors que celle-ci écoutait les arguments sur l’opportunité de le libérer.

Lors de l’audience, l’un des médecins traitants d’Allan avait confirmé que sicelui-ci devait reprendre sa grève de la faim, il était susceptible d’aller vers une issue fatale.

Allan, qui est maintenu en détention israélienne depuis novembre dernier, a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention administrative.

Après avoir sombré dans le coma, les médecins israéliens ont utilisé un système de respiration artificielle et lui ont injecté des fluides et des vitamines pour le maintenir en vie.

La protestation de Allan a soulevé des questions quant à savoir si Israël chercherait à invoquer une loi votée le mois dernier autorisant que les détenus soient nourris de force quand leur vie est en danger.

Les médecins et les militants des droits de l’homme s’opposent fermement à la loi, y compris ceux qui disent que ces pratiques sont équivalentes à la torture et privent les Palestiniens d’une forme légitime de protestation.

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