« Nous n’interdisons pas la résistance, sauf quand il y a un consensus national pour un cessez-le, comme après la dernière guerre israélienne contre la bande de Gaza, a-t-il dit devant un groupe de journalistes.

Hammad a ajouté que son ministère restait en contact avec les organisations militaires avant de prendre toute décision, et qu’il avait tenu plusieurs réunions pour discuter de la question, arrivant à la conclusion que les organisations de la résistance devaient cesser leurs tirs, sauf dans le cas d’une incursion israélienne.

La date de mise d’application de l’interdiction n’est pas clairement précisée. Un projectile envoyé depuis la bande de Gaza aurait frappé le sud d’Israël, le samedi matin, selon les médias israéliens.

Lors de cette conférence de presse, Hammad a souligné que 60 bâtiments de la police avaient été bombardés lors de l’agression israélienne de l’hiver dernier. Selon lui, quelque 350 agents de sécurité ont été assassinés, dont son prédécesseur, Said Siyam.

Quant aux allégations selon lesquelles des arrestations qui ont eu lieu sont basées sur l’appartenance politique, il a insisté sur le fait que selon lui, « il n’y a pas un seul prisonnier laissé en garde à vue pour son appartenance politique. Nous ne détenons aucun prisonnier affilié au Fatah, sauf pour quelques-uns qui sont poursuivis pour des voies de fait. »

En ce qui concerne la répression d’une petit groupe d’extrémistes religieux à Rafah au cours de l’été - une réponse vue par les groupes des droits de l’homme comme une réplique disproportionnée - Hammad a déclaré que sur les 180 suspects détenus à l’origine, seuls 35 sont restés en prison. Ces 35 autres membres de l’organisation du « Jund Ansar Allah » pourraient également être libérés à l’occasion de l’« Aïd al-Adha » musulmane, affirme-t-il.

Il a aussi été question lors de la conférence de presse de la nouvelle académie de police à Gaza qui selon Hammad, a débuté ses cours avec 150 élèves. Il a déclaré que les employés du ministère sont sélectionnés sur la base de leur capacités professionnelles parmi un ensemble de candidats hautement qualifiés.

Hammad a aussi abordé un certain nombre d’autres questions comme la criminalité, qui, dit-il, est en baisse sensible. Il a également déclaré que personne n’occupait les lieux dans la résidence de l’ex-président Mahmoud Abbas à Gaza.