Il a fait ses commentaires pendant une visite dans la ville de Gaza à la mosquée al-Shafei, bombardée pendant l’offensive israélienne sur Gaza l’été dernier.

Il a également dit que son mouvement dispose de mille manières d’en finir le blocus de Gaza et qu’il n’acceptera pas sa continuation.

Mahmoud al-Zahar (à d.) aux côtés de Mohamed al-Hindi lors d’une conférence de presse à Gaza en 2008 - Photo : MaanImages/Wissam Nassar

Il a ajouté que le Hamas n’oublierait pas les Palestiniens emprisonnés en Israël, et que le mouvement cherche à imposer leur libération comme il l’avait fait dans l’accord d’échange de prisonniers de 2011.

Environ 1000 Palestiniens avaient été libérés des prisons Israéliennes cette année-là en échange du soldat Israélien Gilad Shalit, capturé par le mouvement Hamas en 2006.

Jeudi, les autorités israéliennes ont libéré de sa prison Ismaïl al-Zahar, un neveu de Mahmoud Al-Zahar, après 12 ans d’incarcération.

Mahmoud Al-Zahar a indiqué que les relations entre le Hamas et un certain nombre de pays arabes s’étaient améliorées et que le mouvement faisait tout ce qui était en son pouvoir pour cela.

Il a ajouté que que le Hamas ne changerait pas de stratégie, « chaque victoire étant un honneur pour la nation arabe et islamique. »

Al-Zahar a été un des principaux fondateurs du mouvement Hamas en 1987, et il a occupé depuis lors un certain nombre de positions civiles et de défense dans le mouvement.

En 2006, il a été nommé ministre des affaires étrangères et chargé de briser le boycott imposé par les états occidentaux et Israël au gouvernement d’Ismaïl Haniyeh.

Au cours de l’année qui a suivi, Hamas a vu les fonds financiers arriver dans Gaza, en particulier en provenance des riches états du Golf, à la suite des conflits mortels avec l’Israël.

Autrefois un membre de l’aile militaire du Hamas, les Brigades d’Al-Qassam, Al-Zahar est considéré par certains comme un représentant de l’aile dure du Hamas. Son fils, également un membre des brigades d’Al-Qassam, a été assassiné par les forces israéliennes en janvier 2008.

Le blocus militaire israélien, en place depuis 2007, a fréquemment provoqué des crises humanitaires dans Gaza, et divers groupes de défense des droits de l’homme et d’organisations des Nations Unies ont à plusieurs reprises invité Israël à le stopper.