Immeuble d’habitation détruit par les Israéliens lors de l’agression militaire de l’hiver 2008-2009

Erdogan a indiqué au quotidien turc Zaman, qu’il invitera l’ex-président palestinien, Mahmoud Abbas, à l’accompagner dans le territoire assiégé, afin de clore les divisions internes entre les mouvements rivaux du Fatah et du Hamas.

Quant aux relations turco-israéliennes, Erdogan a déclaré que que la levée du blocus israélien imposé sur Gaza était l’une des exigences turques pour rétablir les relations entre les deux pays, et il ajouté que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait envoyé des lettres par l’intermédiaire de diplomates étrangers afin d’essayer de rétablir les relations entre les deux pays.

S’adressant à la chancelière allemande, Angela Merkel, Erdogan a déclaré que la crise dans les relations entre la Turquie et Israël, et les relations entre Palestiniens et Israéliens est totalement liée aux violations israéliennes des droits du peuple palestinien, et au blocus israélien illégal imposé à Gaza.

Il a encore déclaré que les relations d’Ankara avec Tel-Aviv ne peuvent pas être réparées avant qu’Israël se conforme à trois principales conditions : lever le blocus sur Gaza, présenter des excuses à la Turquie et payer des compensations aux famille des ressortissants turcs assassinés par l’armée israélienne. Les soldats israéliens avaient piraté le Mavi Marmara, bateau de la solidarité qui se dirigeait vers Gaza en mai 2010, tuant neuf militants turcs.

Erdogan sera le deuxième chef d’Etat à visiter la Bande de Gaza. Le 23 octobre dernier, le prince du Qatar,
Hamad Bin Khalifa Al-Thani, a visité la région côtière pour exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien et pour contester le siège illégal imposé par Israël.