Le rôle des universités israéliennes dans l’occupation
jeudi 24 décembre 2009 - 05h:42
Centre d’Information Alternatif
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L’idée du boycott, du désinvestissement et des sanctions (BDS) en tant que moyen de lutte contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens a pris de la force au cours des années qui ont suivi la deuxième Intifada, et à plus forte raison depuis le blocus et les attaques par Israël contre la bande de Gaza.
Comme les universitaires et les étudiants tendent à être parmi les groupes les plus politiquement actifs et informés, il était logique qu’un des types de boycott en tête de la campagne BDS soit le boycott universitaire.
Publiquement réclamées en 2002 pour la première fois, les campagnes universitaires pour un boycott des institutions universitaires israéliennes sont devenues une question controversée dans diverses universités et communautés d’enseignement dans le monde. Tandis que les partisans du boycott plaident en faveur du boycott comme moyen de lutte efficace contre l’occupation, la légitimité d’un boycott universitaire a été contestée même dans certains rangs de gauche qui estiment que les effets en sont trop graves.
Par ce rapport le Centre d’Information Alternatif (AIC) vise à alimenter et permettre la discussion sur un boycott universitaire en fournissant une information non pas sur la violence et les violations israéliennes du droit international et des droits de l’homme, mais sur le rôle joué dans l’occupation israélienne par les établissements universitaires en question, et en montrant combien ces établissements sont vulnérables face à un possible boycott.
Le rapport expose et prouve le fait que, hormis un nombre très réduit d’entre elles, les institutions universitaires israéliennes n’ont pas choisi d’adopter une position apolitique et neutre mais soutiennent au contraire pleinement les forces de sécurité israéliennes et les politiques vis-à-vis des Palestiniens en dépit de sérieuses accusations de crimes et d’atrocités.
De exemples peuvent être cités depuis le développement d’armements pour l’armée israélienne tels que le développement du Technion, un tracteur piloté à distance pour démolir les maisons, en passant par l’appui économique et public par des opérations précises telles que des bourses d’enseignement non basées sur des diplômes universitaires et attribuées par l’université Ben Gurion aux étudiants qui ont servi dans l’attaque de l’hiver 2008-2009 contre Gaza, jusqu’à la participation à l’occupation par la mise en place de campus et bâtiments universitaires dans des colonies juives.
Quiconque plaide pour ou contre un boycott universitaire contre les institutions israéliennes, pensons-nous, doit connaître et prendre en cmpte non seulement les faits concernant la terrible situation dans les territoires palestiniens occupés, mais également les voies par lesquelles les établissements israéliens d’enseignement font des choix politiques et prennent activement partie dans le conflit.
La publication fournit une liste d’établissements israéliens d’enseignement en même temps qu’une description de la participation de chacun d’entre eux dans l’occupation israélienne — sous les formes comprenant la discrimination contre les citoyens non-Juifs et le soutien à l’armée israéliennes et à ses actes. Le rapport établit une comparaison avec le boycott universitaire contre le régime sud-africain d’Apartheid et fait un point d’histoire sur le boycott universitaire jusqu’à nos jours.
14 décembre 2009 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Info-Palestine.net
