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« Je refuse d’être enrôlée dans l’IDF (Israel Defense Forces) car le « D » de l’IDF symbolise pour moi la mort (Death). Qui a le droit de décider pour moi que je ne soutiens pas la paix et qui m’a acculé dans un coin ? Je dois soit mentir soit payer le prix pour mes principes. Au nom de la morale, de la justice et de l’amour de l’Homme, je resterai en prison ».
Ceci est la déclaration de Hadas Amit, une refuznik pacifiste de 19 ans originaire de Rehovot, qui a commencé sa quatrième période dans une prison militaire pour avoir refusé d’être enrôlée. Dans une lettre qu’elle a envoyé aux autorités militaires, lettre dans laquelle elle parle de son objection de conscience au service militaire, Hadas a fait la déclaration suivante :
« Si je suis incorporée à l’armée, cela sera en contradiction totale avec mes croyances et mes convictions puisque la violence, la tuerie, le nationalisme et la destruction ne font pas partie de celles-ci. Je ne veux pas endosser l’uniforme d’une organisation qui est responsable de tueries et de destructions ni agir d’une manière qui est nuisible à ses environnements. Chaque état y compris celui d’Israël, doit agir que de façon pacifique et même s’il est attaqué, il ne doit pas répondre par les armes. Dans chaque situation y compris celle d’Israël, il n’est pas juste de maintenir une armée entraînée pour la guerre et pour donner la mort : cette manière contredit totalement les aspirations pour la paix et la coexistence avec nos voisins au Moyen Orient ».
L’emprisonnement des objecteurs de conscience comme Hadas Amit, constitue une violation claire de la loi internationale et des droits humains fondamentaux et est contraire à la morale humaine. De plus, Hadas Amit a été emprisonnée après avoir été obligée de subir une procédure humiliante d’un conseil militaire (« comité de conscience ») qui lui est hostile à cause de son objection de conscience et doublement hostile parce qu’elle est une femme. L’utilisation de cette procédure est en elle-même une violation des principes d’équitabilité et de justice.
Rejoignez-nous ce samedi 3 février 2007 à côté de la prison 400 pour manifester notre soutien à Hadas Amit
CELUI QUI CROIT EN LA PAIX NE S’ENROLERA PAS DANS LA GUERRE !
Yesh Gvul
1° février 2007 - message reçu de Ram Rahat
Traduction : Ana Cléja
