Le Directeur du plus grand hôpital de la Bande de Gaza, Dr. Hussein Ashour, rapporte que la nature des blessures subies par les morts et les blessés qui arrivent à l’hôpital est inhabituelle.

Blessée dans une frappe aérienne israélienne contre un quartier de la ville de Gaza - Photo : AP/Khalil Hamra

L’hôpital Al Shifa a rapporté des cas similaires tout au long des années d’occupation, résultant de l’utilisation par les forces israéliennes d’armes interdites au niveau international, y compris les agents cancérigènes.
Les rapports d’hier sur l’utilisation de bombes au phosphore ont été confirmés.

Des enfants avec des brûlures profondes ont rejoint ceux amputés ; d’autres arrivent méconnaissables à l’hôpital. La réalité est bien plus horrible qu’on ne peut l’imaginer ; les Nations Unies parlent de la Bande de Gaza comme d’un "enfer sur terre."

“Les blessures ici démontrent qu’Israël utilise des armes interdites,” a déclaré Dr. Ashour à Al Sharq Al Awsat. Un volontaire norvégien qui travail d’ans l’hôpital, qui a aussi travaillé aux Urgences en Irak pendant les invasions américaines, a réitéré que la nature des blessures confirme l’utilisation de matériels explosifs contenant des substances cancérigènes.

Dr. Ashour et le docteur norvégien certifient que les personnes touchées par ce type d’explosifs requièrent un traitement tous les six mois afin de prévenir le développement de tumeurs cancéreuses.

Des sources médicales palestiniennes ont confirmé que la nature des brûlures, que portent les corps des morts et de blessés Palestiniens qui arrivent dans les hôpitaux de la bande de Gaza, montre que l’armée israélienne utilise des bombes au phosphore blanc dans les bombardements de civils palestiniens rassemblés. Des sources médicales ont indiqué que même les os de certains des morts et des blessés ont été brûlés

Les habitants du Nord de la Bande, des villes de Beit Lahia, Beit Hanoun, les quartiers est de Gaza City et le camp de réfugiés de Jabaliya rapportent que la fumée émise après les bombardements des avions israéliens entraîne des dizaines de cas de suffocation et d’essoufflement. Une fois que le phosphore blanc est libéré dans l’air il s’oxyde rapidement. L’interaction crée de la chaleur et produit une flamme jaune et une épaisse fumée blanche.
Le British Times a rapporté que les forces israéliennes ont utilisé le phosphore blanc lors de bombardements, alors même que des organisations locales demandaient une enquête sur l’utilisation par les forces israéliennes d’armes interdites internationalement.

Human Rights Watch a déclaré qu’Israël devrait s’abstenir d’utiliser le phosphore blanc dans les opérations militaires dans des zones peuplées de civils dans la bande de Gaza, alors même que ses enquêteurs ont confirmé son utilisation lors de tirs surs les villes de Gaza et de Jabaliya.

De l’avis de Human Rights Watch l’utilisation de phosphore blanc dans les zones densément peuplées de la bande de Gaza est contraire au droit international humanitaire.

12 janvier 2009 - PNN - Vous pouvez consulter cet article à :
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Traduction de l’anglais : Laura