Des enfants de la ville de Jenin, au Nord de la Cisjordanie défilent contre les attaquent israélienne sur la Bande de Gaza. Parmi eux, Dujana Hassan Abu Kamal porte un cercueil symbolique.

Le jeune garçon est handicapé et dit qu’il donnerait son sang et son âme pour Gaza. Des manifestations palestiniennes non-violentes ont lieu plusieurs fois chaque jour à travers toute la Cisjordanie et Jérusalem Est.

Ses yeux se sont emplis de colère quand il dit, “Tous mes amis handicapés manifestent et veulent dire aux enfants de Gaza que nous sommes tristes et que nous mourons à chaque moment avec les enfants de Gaza.”

“Nous sommes avec vous ! Nous n’allons pas nous taire comme le reste du monde le fait. Il y en a assez du silence de la mort, les massacres doivent cesser”, dit-il.

Personne n’est insensible à la réalité de la Bande de Gaza, les enfants handicapés non plus. Le père de Dujana dit : “Malgré sa propre souffrance, la souffrance de tous ces jeunes handicapés, ils suivent l’actualité avec nous au jour le jour. Nous sommes tous solidaires de Gaza et ça me brise le c ?ur de voir le chagrin et la colère sur le visage de mon fils.”

Pour contrer le silence international, Dujana et des centaines d’enfants ont décidé de défiler avec “the Union of Health Care Committees” jusqu’à un check point militaire à Jenin.

Les enfants ont pleuré et à la population de Gaza, “Nous sommes avec vous chaque seconde !” Nadi, 14 ans, est paralysée et a insisté pour participer à la manifestation. Elle est en fauteuil roulant et montre des photos d’enfants victimes des incessants bombardements et destructions. “Nos c ?urs et nos larmes sont ébranlés par ce carnage. De quel droit Israël continue de massacrer avec ses avions et ses missiles des femmes et enfants, détruisant tout pendant que le monde se tait ?!”

Elle poursuit : “Nous sommes des enfants handicapés et nous n’allons pas nous taire ! Nous ne nous tairons pas alors que coule le sang de victimes tuées de sang froid. Nous appelons tous les enfants à travers le monde à se tenir aux côtés de nos frères et s ?urs de Gaza, là où même les écoles sont prises pour cibles par l’occupation.”

Pendant plus de deux heures les enfants ont crié dans les rues de Jenin, certains portant des drapeaux palestiniens et des photos de victimes, d’autres un cercueil symbolique. Le son des chants a empli l’air pendant cette période de deuil, de larmes et de douleur. Hamad, 12 ans, en fauteuil roulant, portait une banderole disant : “Nous ne sommes pas impuissants et la population de Gaza n’est pas seule.” Il dit au monde : “Vous serez complices du massacre jusqu’à ce que vous les fassiez arrêter.”

Mohammad Jaber dit : “Depuis le début de cette agression nos c ?urs sont tristes, nous ne pouvons pas manger, nous attendons que le monde agisse pour aider les enfants de Gaza.” Le jeune handicapé de 13 ans était visiblement ébranlé et a continué en disant : “Notre message à travers cela c’est que notre peuple Gaza sont des êtres humains et nous devons les protéger.”

Salah, 15 ans a dit, “Nous sommes tous des êtres humains et avons le droit de vivre librement et sans occupation,” et Mustafa Mohammad, 13 ans a ajouté : “Oui, nous souffrons tous d’un handicap, mais nous ne sommes pas impuissants pour exprimer nos sentiments et nos émotions pour la perte de tant de personnes tuées par les bombardements d’Israël. Stop à la guerre, stop au carnage.”

9 janvier 2009 - PNN - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.pnn.ps/index.php?opt...
Traduction de l’anglais : Laura