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Les colons juifs :" les chats siamois " de la société israélienne

mardi 30 novembre 2004 - 06h:28

FEIPC

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D’après le quotidien Ha’aretz, le programme de la judaïsation des terres est bâti sur l’idée que cette terre concerne seulement les juifs. Ce programme a beaucoup évolué en précipitant la construction des logements et en accélérant le transfert des juifs vivants à l’étranger pour rejoindre cette terre et pour annuler/effacer toute trace arabe.

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Colons juifs en Palestine

Le mouvement colonial vers les terres palestiniennes s’est déclenché des l’établissement de l’Etat d’Israël sur de grandes parties des terres de la Palestine Historique de 1948. Et a la suite de l’envahissement de ces terres, et le transfert global des juifs vers les terres palestiniennes a fait revivre la politique raciste de la part du mouvement sioniste des années 40 et 50 pour rétablir la répartition des zones ou faire disparaître leur aspect arabe récemment bâti dans le but d’annuler le vide géographique qu’a laisse l’un million des palestiniens qui ont fui la zone tout en encourageant le transfert des juifs pour envahir plus de terres.

Et d’après le quotidien Ha’arets, le programme de la judaïsation des terres est bâti sur l’idée que cette terre concerne seulement les juifs. Ce programme a beaucoup évolué en précipitant la construction des logements et en accélérant le transfert des juifs vivants à l’étranger pour rejoindre cette terre et pour annuler/effacer toute trace arabe.

Même la langue hébreue a connu un nouveau lexique dans le but d’encourager ce transfert connu sous le pseudonyme de “Tkhoum”(qui signifie le domaine) qui devint le support du projet sioniste ; et ce genre de colonies sont con sidérées l’un des plus grands projets sionistes, et les villages agricoles coopératifs” surnommés "Kibouts Tkhoum" sont devenus l’exemple de tout projet sioniste constatant que la langue hébreue a connu un nouveau lexique tel que “Eliat Karka’a ce qui signifie l’évasion de la terre ; "Guiolett Kaka’a", qui signifie la libération de la terre ; "Hiwichoufout" ou "Hitenhalot" (des termes religieux provenant de Torah et qui encourage la colonisation sioniste) “Kiboush Hashama” (l’évasion du désert), "Hajeshma" (la réalisation) et qui signifie l’établissement des Tkhoums, tout cela a permis l’envahissement de vastes terrains palestiniens en raison de la concrétisation de du nationalisme juif.

Et à partir des programmes scolaires, de la littérature, des discours politiques, de la musique populaire et d’autres moyens, les juifs ont pu adapter la société au programme siono-juif qui appelle à l’élargissement de la terre juive vue la poursuite de la colonisation des terres dans le but de constituer la Nation sioniste même après la constitution de l’Etat juif... en tenant compte de ce qu’ils considèrent comme leur droit absolu de revenir sur la Terre juive qu’ils ont confirmé au moyen de lois établies par l’Etat d’Israël.

***La colonisation et les terres palestiniennes :

Le projet colonial judéo-sioniste s’est développé surtout après l’établissement de l’Etat d’Israël dans le but d’anéantir la nationalité arabe du pays dominé et de soumettre les terres palestiniennes sous l’autorité israélienne, en imposant d’une part le mandat militaire et en empêchant l’épanouissement socio-économique tout en imposant le contrôle total sur la représentation politique et le plus important - l’envahissement des terres palestiniennes.

L’époque qui précède l’an 1948, les juifs n’occupaient que 7 à 8% des terres palestiniennes, et les 10% étaient sous la colonisation britannique ; mais l’état colonial a poursuivi son projet colonial pour atteindre 92% des terres palestiniennes, et la grande part des terres envahies fut celle des réfugiés palestiniens en plus du tiers qui fut confisqué aux propriétaires qui ont choisi de résister et de ne pas quitter leur terres qui ne représentent actuellement que 16%.

Au cours des années 50 et 60, la pyramide du transfert des juifs vers la terre palestinienne a connu une montée suite à la création de plus de 700 colonies, dans le but d’imposer l’infrastructure de la société juive qui ne cesse d’être nourrie par ceux qui arrivent de tout bord, ce qui multiplia la présence des colonies, surtout autour des villages palestiniens que sa population devint une minorité, coincée dans des ghettos.

***La colonisation et son reflet sur la société israélienne :

La concentration sur les projets Tkhoum” a causé un désaccord au sein de la société israélienne surtout que la nature de ce projet colonial est devenu de nature raciale/ségrégative repartie en trois principales étapes ; la plus grave est la troisième qui a connu naissance au cours des dix dernières années en croyant a peu près 150 petits projets civils connus sous le nom du “projet de la société” ou “les colonies privées” (Yachoufim K’hilatim) se situant tout près de la Ligne Verte présente en tant qu’un nouvel effort pour la judaïsation des “Tkhoums” d’Israël qui a été légalisé sous prétexte de la “Sécurité Nationale” et “La menace des arabes” aux terres israéliennes, alors qu’en Cisjordanie, le prétexte est le retour aux zones anciennes.

***La démocratie raciale des colonies :

La colonisation sioniste a réparti, avec le soutien de l’Etat hébreu, l’établissement des colonies selon une politique raciale en poursuivant une série de mécanismes qui garantisent non seulement la séparation entre arabes et juifs, mais dans le but de créer des clans selon les catégories sociales juives selon les races ; et ce mécanisme a compris la ségrégation entre les gouvernorats locaux et les frontières des districts éducationnels, en fournissant des services gouvernementaux dispersés et illégaux (surtout ceux qui concernent l’éducation et l’habitat) en plus de la répartition des terres qui s’est faite selon la mentalité des races, des groupes, des nationalités.

Cette politique bâtie sur des bases politiques, géographique et raciale a poussé certains écrivains critiques surtout ceux qui sont israéliens d’une façon exceptionnelle à traiter le sujet et lancer des analyses qui portent sur la politique de l’état en tant que démocrate, tout en préférant l’intituler democrato-raciale en indiquant la répartition des forces selon la source raciale.

Même la ligne verte reste insignifiante puisque un bon nombre d’israéliens sont résidents de la Cisjordanie, à Jérusalem occupé et au district de Gaza, notant que la loi israélienne protégera chaque colonie juive implantée sur les terres palestiniennes et de la sorte cette ligne verte ne détermine pas réellement les frontières israélo-palestiniennes.

***L’invasion...coloniale jusqu’à nos jours :

L’invasion colonial accompagnée de l’évacuation des indigènes est l’un des supports de la politique de l’Etat d’Israël depuis 1948 après avoir obligé un million de palestiniens a peu près de quitter leur domiciles en plus de la liquidation de 13 milles d’entre eux suite aux massacres exécutés par les soldats israéliens ce qui a donné à l’événement le nom de Catastrophe quand Israël a envahi 78% des terres de la Palestine en rasant 500 villages de la carte géographique palestinienne.

Apres la guerre de 1967, et à la suite de la colonisation israélienne des 22% des terres restantes, Israël a connu une grande pression pour quitter ces terres, surtout qu’une bonne partie des israéliens ont constaté que l’occupation de ces terres risquent de menacer la sécurité nationale israélienne ; et malgré leur retirement, les différents gouvernements israéliens n’ont cessé d’agrandir les colonies d’une façon continue.

** Le général Ariel Sharon, commandant en chef de la zone sud, a décrit la stratégie qu’il a juge de bonne au cours d’un entretien :” ...j’ai voulu qu’il y ait une colonie entre Gaza et Deir el Balah ; une deuxième entre Deir el Balah et Khan Younés, une troisième entre Khan Younés et Rafah, une quatrième à l’ouest de Rafah, et si nous voulons maîtriser la situation dans cette zone, certainement qu’on a besoin d’une présence juive actuellement, sinon, il n’y a plus de raison pour notre présence dans la zone aux moments difficiles.”

Apres les sept années qui ont succédé le processus d’Oslo effectue en 1993, Israël a dédoublé le nombre des colons de (200) milles a (400) milles en Cisjordanie, même à la suite de l’arrivée de l’Autorité Palestinienne, Israël a crée des routes coloniales autour des colonies installées dans le but de les lier l’une a l’autre, isolant ainsi les territoires remis à l’Autorité Palestinienne, l’un à l’autre en interdisant aux palestiniens leur accès, en plus des terrains proches, en s’étendant à 100 kilomètres des routes coloniales ; les FOI ont mis la main sur 10 milles dounoms de territoires palestiniens endommageant toute maison et tout arbre qui les coïncident.

La « feuille de route », présentée en mai 2003 par les USA, a suggéré aux israéliens d’arrêter le programme colonial y compris ce qu’ils appellent “la croissance naturelle” et leur ont demandé de décortiquer plus de 100 noyaux coloniaux crées depuis mars 2001.

Mais en réalité, Israël a admis le projet qui nécessite l’élargissement de la colonie de Gaza sous prétexte de la croissance naturelle, et Ariel Sharon a permis la décortication des noyaux coloniaux non autorisés au nombre de 10 établis jusqu’a août 2003 et qui n’étaient que de simples caravanes vides prétendant qu’il s’agit de “douloureuses concessions”, pour faire croire à la communauté internationale qu’Israël est toujours prête à garantir la paix.

En Juillet 2003, Sharon a réclamé à son gouvernement que la construction des colonies doit se poursuivre mais discrètement, et d’un autre coté, le mur de séparation établi par l’Etat d’Israël ne fait qu’encercler /entourer les colonies juives pour les entamer à l’état d’Israël ; et une fois les projets accomplis, il englobera 60% des terres de la Cisjordanie pour les faire joindre aux terres israéliennes ou plutôt à l’état d’Israël.

***Pourquoi les israéliens déménagent-ils vers les colonies ???

Un grand nombre d’israéliens extremis déménagent vers les colonies pour des raisons qui tiennent a la religion, prétendant que ces terres font partie de l’héritage d’Israël ou du “Grand Israël”, et d’après leur interprétation aux textes saints, Dieu a promis la Terre de la Palestine aux ascendants d’Abraham ; et d’après les groupes de “Goush Amonim” ou ce qu’on appelle “la masse des croyants”, la colonisation de la terre est un devoir saint.

Et malgré tous ces prestes, on constate que la majorité des colons viennent habiter ces colonies pour des raisons économiques puisque l’état offre un logement de luxe a bas prix en plus des primes et des prêts sans intérêt, ce qui attirent les nouveaux arrivés de façon exceptionnelle ; et d’après les textes de lois israéliens qui concernent le “retour” : à tout juif qui décide de rejoindre le pays le droit de profiter d’un logement à Israël et de la citoyenneté.

En août 2003, et d’après un article publié au quotidien hébreu Idiot Ahranot, Sharon a décidé le transfert plus de colons au Ghor de la Cisjordanie ou les récemment mariés jouiront de logements gratuits à condition d’y passer au moins quatre ans et profiteront d’un don de 2 700 dollars s’ils ont réussi à trouver un métier dans la zone ; ceci a beaucoup encouragé la croissance démographique rapide des colonies, et l’une des plus vastes colonies “Maale Adoumim” ou résident 30 milles colons, entre autre les israéliens présentent un plan d’établissement de 3 500 nouveaux logements qui seront consacrés à 15 milles personnes d’ici 2008.

Et les plus extrémistes des colons ceux qui résident à la ville d’Hébron et qui comptent de 450 colons sont sous la surveillance de 1 500 soldats vivants parmi les citoyens palestiniens de nature conservatrice dont le nombre est de 130 milles personnes ; notant que cette ville est le plus souvent soumise au couvre-feu d’un pourcentage de 55% des journées entre juin 2002 et août 2003, ce qui paralysa la vie économique et éducationnelle des palestiniens.

La circulation des colons armés dans les rues désertes de la ville compliquent la situation des citoyens et empêchent les commerçants d’ouvrir leurs boutiques craignant la provocation de ces colons qui s’emparent des biens de ces commerçants ; c’est l’un des moyens qu’utilisent les colons juifs pour obliger les palestiniens à quitter les lieux.

*** Les différents genres de colonies :

Il existe deux genres de colonies : des colonies agricoles presque habités et d’autres d’habitation de luxe ; la majorité d’entre elles s’installent isolées sur les hautes montagnes, découvrant ainsi les villes palestiniennes, se liant à son entourage par un réseau routier.

Le journaliste israélien, Jedou’n Levy a bien su décrire la réalité atroce de ces colonies de sorte qu’on peut couvrir/voir de tous les cotes chaque colonie puisque chacune d’entre elles s’installe au sommet d’une montagne et parait immense et menaçant les terres et agglomérations menaçantes, telles que les colonies “Ghonim” et “Kadish” à Jénine, “Besgoth” a Ramallah, “Ariel” a Salfit, “Alon-More” sur les terres du camp d’Askar au gouvernorat de Naplouse, “Maale-Adoumim” qui s’étend sur les terres d’Aizariya” au gouvernorat de Ramallah, “Bitar Elit” sur les terres de Nahaline, “Barakha” sur les terres de Bourine a Naplouse : toutes sont étranges, menaçant d’avaler plus de terres palestiniennes.”

L’alliance des colonies devient très remarquable constituant ainsi des zones coloniales au fond des territoires palestiniens occupés, et l’une des plus grandes est celle qui s’étend à l’Est de Jérusalem autour de colonie d’Ariel et qui s’installe sur le plus grand réservoir d’eau en Cisjordanie, et l’Etat d’Israël a consenti....que cette colonie fait partie des terres israéliennes une fois entourée du mur d’Apartheid qu’il nomme Mur de Sécurité.

Alors que les agglomérations palestiniennes se trouvent privées de leur émancipation naturelle, et les citoyens palestiniens se trouvent prives du déplacement entre ces différentes agglomérations et ce qu’essaient les FOI d’imposer de jour en jour....

Le quotidien britannique “The Guardian” a parlé en 2001 de l’immense contradiction entre les colonies de la Bande de Gaza et les agglomérations palestiniennes voisines en citant :”Il n’y a pas de plus dur que cette flagrante contradiction entre ce deux genres d’agglomérations, à l’intérieur des colonies, les gens vivent dans des chalets de luxe au plafonds goudronnes, entoures de terrains bien arroses, il y a aussi des centres sociaux, des piscines et des terrains de culture maraîchère dont profitent bien les colons ; mais le monde palestinien à l’extérieur jouit d ?une grave sécheresse, d’étroits impasses entasses de charrettes tirées par les ânes ou les enfants, notant que le nombre des habitants a atteint à Khan Younés actuellement (200) milles personnes, ne profitant guère d’une réelle infrastructure (sans égouts, ramassant les déchets domestiques et durs au moyen d’un camion pour s’en débarrasser à la suite à quelques centaines de mètres de l’agglomération

*** Semer “la culture de l’agression” :

Avec leur esprit dictateur qui part de l’idée que la terre palestinienne est la leur, les colons se permettent couramment d’agresser les villageois palestiniens dont les villages côtoient les colonies dans le but de les obliger a quitter les terres pour y mettre leur main d’une façon illégale ; ce fut le cas de plusieurs scènes pour a la suite s’emparer des terres.

D’après le rapport de Beit Salem des droits de l’Homme aux territoires palestiniens, depuis Septembre 1987 et jusqu’a Décembre 2002, les colons ont tue (138) palestiniens sur les territoires occupes, entre autre 25 enfants, notant que 2 500 ont été tues par les FOI depuis Septembre 2 000.

Beit Salem a signalé aussi que la police israélienne protégé bien les colons et traite l’affaire d’une certaine nonchalance sachant que ses derniers perturbent souvent la vie des palestiniens en imposant des barrages routiers, en tirant le feu sur les réservoirs d’eau, en brûlant les voitures, en cassant les vitres des maisons, en arrachant les plantes et les arbres, en agaçant les commerçants, tout cela se fait a l’aide des groupes juifs secrets qui, a ce qu’il parait a repris ces derniers temps ses activités d’une façon plus agressive et au soufflé raciste.

Cinq des colons ont été dernièrement arêtes en Hébron, 3 d’entre eux ont été libères et ceci a la suite d’un attentat d’agression contre des arabes ; le tribunal militaire israélien a condamné dernièrement 3 colons israéliens après avoir essaye d’exploser une école palestinienne des filles en 2002, signalant que rares pareilles condamnations effectuées par des colons se déclarent ; et même s’il ait lieu de condamnation, la punition n’a été jamais en mesure du crime effectue.

*** La position de la loi :

D’après la loi internationale des Droits de l’Homme, les colonies sont illégales et surtout d’après l’accord de Genève consenti par Israël qui a reconnu l’inégalité de ce projet, surtout si on considère cet Etat en tant que puissance coloniale qui lui est interdit de transférer les citoyens vers les territoires occupés, comme il lui est interdit d’effectuer n’importe quelle changement qui touché aux indigènes sous l’occupation ; dans ce cas, les colonies peuvent causer des transformations qui touchent aux droits des palestiniens dictes par les lois des Droits de l’Homme, et parmi ces droits :

le droit à l’égalité : les envahis doivent être considères par les envahisseurs en tant que citoyens israéliens jouissant d’une entière citoyenneté, alors qu’en réalité, les palestiniens sont prives même de leur propre droit qui est d’être sur leur propre terre.

Le droit de réaliser son avenir : la présence des colonies et des routes coloniales emprisonnent les palestiniens dans des ghettos et annule ainsi la continuité politique, économique et sociale des territoires de la Bande de Gaza ainsi que ceux de la Cisjordanie, ce qui est une nécessite pour établir un Etat palestinien.

Le droit au déplacement : le nombre des barrages militaires et des points de recherché partout installes traumatise l’action du déplacement des citoyens palestiniens et les prive de leurs droits fondamentaux tells que les droits aux études, aux soins au travail.

Le droit de jouir d’un niveau de vie convenable : l’installation des colonies auprès des agglomérations palestiniennes empêche l’évolution civique et cause un embouteillage démographique, et la confiscation des terres agricoles en faveur des colonies et la mise de la main des autorités israéliennes sur les sources d’eau, tout cela limite les sources de revenues du citoyen palestinien et prive des milliers d’une vie plus au moins confortable.

Et ce qui porte sur les décisions de l’ONU, Israël n’a respecté en aucun la majorité des décisions prises par cette organisation internationale, et surtout celles qui concernent la colonisation citant la décision 446 de l’an 1979 ; 452 de l’an 1989, en plus des décisions annoncées par le Comite Général de l’ONU déclarées en 1996, 1998 et 1999.

*** Des chiffres.....

Il existe actuellement plus de 200 colonies sur les territoires palestiniens habitués par, a peu près, 400 milles colons, parmi eux 220 milles colons en Cisjordanie et à Jérusalem, en raison d’une série de colonies dispersées aux alentours de Jérusalem l’occupée qui compte un centre culturel, religieux et économique pour les palestiniens ; et avec l’élargissement colonial, les agglomérations palestiniennes se sont éparpilles et le plan israélien a fait de sorte que les frontières de Jérusalem englobent toutes ces colonies pour garantir ses frontières ; comme il existe une série de colonies près de la vallée de la Jordanie occupant des terres palestiniennes fertiles qui empêchent la restauration d’un état palestinien lié aux frontières régionales reconnues par la communauté internationale.

Mais en ce qui concerne les colonies implantées à la Bande de Gaza, elles occupant 40% des terres de la zone en faveur de 7 500 colons seulement pour garder les 60% en faveur de 1.300.000 palestiniens.

La colonie de Goush Katif occupe pour elle seule l’un tiers du côté sud de la bande de Gaza qui parcourt 40 Km, ce qui a prive les indigènes des villes de Rafah et Khan Younés d’avoir accès à la mer et de jouir de ses biens.

On déduit alors que les colonies, les routes coloniales et les camps militaires implantes par Israël sur les terres palestiniennes en Cisjordanie et a La bande de Gaza occupant 79% de la superficie générale des territoires palestiniens ; notant aussi que (5) milles colons résident dans les colonies implantées a la vallée de la Jordanie consomment eux seuls (300) fois la quantité d’eau consommé par les palestiniens.

PS : Et au cours de cette deuxième Intifada, la bande de Gaza se trouvent de temps a autre divisée en (3) ghettos paralysant ainsi la circulation des citoyens

*** Les frais des colonies...

En Septembre 2003, le quotidien israélien “Ha’aretz” a publié un rapport qui dénonça la somme de 10 milliards en tant que frais consacres depuis 1967 aux colonies, signalant que les frais consacrées aux colons annuellement sont de la somme de (500) millions $ ; le quotidien “Ha’aretz” a reconnu que la recherché de pareilles informations était une tache pénible et décevante surtout que l’administration israélienne a soumis certaines de ces dépenses sous d’autres titres et l’a englobe avec les sommes consacres aux projets des agglomérations frontalières, celles du Sahara Ennakab et celles des zones indésirables par les israéliens faute de sécurité ou de chances de travail ; et malgré qu’Israël n’a pas officiellement englobe la Cisjordanie et La bande de Gaza a l’Etat d’Israël, on le voit les traiter de temps a autre en tant que tells ; comme on signale, que les personnes qui ont eu recours a l’implantation de pareilles agglomérations juives aux territoires palestiniens ont pu profiter du soutien gouvernemental : profiter d’un soutien étatique de la valeur de 80% du prix de domiciles, les primes de 4 ans d’ancienneté dépourvus de taxes étatique consacrées aux instituteurs et de 100% des frais de transport ; les colons de la Cisjordanie, dont le nombre dépasse 220 milles ont aussi pu profité de routes coloniales, des réseaux d’eau et de services sanitaires exceptionnels, et même des parcs coloniaux a quelques milles mètres de Tel Avive et de Jérusalem l’occupée, “Ha’aretz” signale ici que la famille d’une colonie profite a peu près de 10 milles dollars de plus que la famille israélienne qui vit aux frontières de la ligne verte, sachant que les primes dont jouissent les colons proviennent des impôts imposés aux citoyens de l’état d’Israël ce qui causa une faille raciale entre les colons et les israéliens.

Et d’après le mouvement” La paix maintenant”, l’Etat israélien dépense la somme de 656 millions de dollars annuelles en faveur des colonies, tout en réalisant que les dépenses du colon juif dépasse 10 fois les dépenses d’un citoyen israélien.

Les sondages ont confirmé que 80% des colons ont choisi de vivre dans les colonies pour seulement profiter de locaux de luxe à bas prix, surtout que pareils domiciles en Israël coûtent très chers et une grande partie des ouvriers ne sont pas capables de s’en fournir des pareils en Israël ; et plusieurs colons désirent déménager en Israël s’ils peuvent se fournir des domiciles à pareil prix. Et malgré tout cela, en plus de la crise économique due au système économique libéral, l’Etat d’Israël ne s’empêche de fournir de grosses sommes qui peuvent atteindre des milliards de dollars pour élargir les colonies et garantir leur entretien sur les territoires palestiniens ajoutant a ce projet le mur de séparation racial qui ne fait que limiter la chance de l’établissement d’un Etat palestinien viable : tous ces projets soutiennent l’esprit de la droite extrémiste qui voit que la terre palestinienne est “un droit israélien”.

A présent, à Israël de décider et à choisir entre les négociations de paix et de résoudre sa crise économique et sécuritaire en gelant le projet colonial et en décortiquant des colonies ou de poursuivre ses projets destructeurs qui mèneront les Israéliens et les Palestiniens, ainsi que la zone entière, dans un labyrinthe sans issue...

French Editor International Press Center Palestine, Gaza Tel/Fax : 00972- 8 - 2838778


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