Ce sont tous les captifs palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes qui souffrent de la politique de négligence médicale des occupants. Le nombre de malades ne cesse de croître, et beaucoup attendent la mort, une mort qui pourra venir à tout moment.

Le chef captif Abdallah Al-Barghouthi continue sa grève ouverte de la faim, son état de santé continue à se détériorer, les occupants sionistes et leur administration pénitentiaire continuent à négliger sa condition.

En effet, ce sont tous les captifs palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes qui souffrent de la politique de négligence médicale des occupants. Le nombre de malades ne cesse de croître, et beaucoup attendent la mort, une mort qui pourra venir à tout moment.

Situation insupportable

Riyad Al-Achqar, directeur d’informations du ministère des captifs et des libérés de la bande de Gaza, confirme : « La situation des captifs palestiniens enfermés dans les prisons de l’occupation sioniste sont de plus en plus insupportables, à cause de la négligence voulue de la part de l’administration pénitentiaire, à cause du manque de tout soin médical, à cause du report perpétuel des opérations chirurgicales  ».

Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Al-Achqar dit : « Le nombre de malades dans les prisons sionistes est en augmentation, à cause de la négligence médicale volontaire, à cause de mauvaises conditions d’incarcération, à cause de la politique de terreur pratiquée contre eux  ».

1700 malades !

Plusieurs statistiques s’accordent à dire que le nombre de malades a atteint 1700 cas, sur un total de 4600 détenus palestiniens, dont 75 dans un état de santé critique.

Le captif libéré Omar Al-Bardwil, 29 ans, confirme que les autorités de l’occupation sioniste traitent les captifs malades avec un grand dédain : « C’est une façon pour les éliminer physiquement ».

Omar Al-Bardwil a subi les prisons de l’occupation israélienne pendant huit ans. Il a vécu la politique sioniste dans ces prisons : «  Les captifs palestiniens souffrent à l’intérieur des prisons de l’occupation israélienne de la torture et de la négligence médicale volontaire de la part de l’administration pénitentiaire  ».

Négligence médicale généralisée

Cette négligence médicale touche tout le monde, surtout les malades et les grévistes, dit-il.

Il appelle donc à des efforts populaires et officieux sérieux dans la voie de libération de tous les captifs palestiniens, subissant « des souffrances et une agression continuelle ».

Le chercheur Al-Achqar confirme que les captifs ne peuvent avoir les médicaments proscrits par les médecins des prisons. Pire, les médecins des prisons travaillent main dans la main avec les enquêteurs afin qu’ils avouent, sous la torture et la négligence médicale.

Puis il y a ces captifs jordaniens qui sont en grève de la faim ouverte, entamée depuis des semaines. Ils protestent contre leurs conditions de détention. Eux et les grévistes palestiniens voilent leur santé se détériorer.

Et enfin, dans la prison israélienne d’Ar-Ramla, les détenus malades souffrent de la négligence médicale, alors que c’est une prison-hôpital !

Ramallah, le 19 juillet 2013 - CPI