Quatre prisonniers du mouvement Hamas entament une grève de la faim pour une durée illimitée.

Dessin : Carlos Latuff

Quatre prisonniers du Hamas ont annoncé l’intention de faire la grève de la faim à partir de ce lundi pour protester contre leur détention administrative dans les prisons de l’occupation israélienne.

L’épouse de Cheikh Samir Buhais, maintenu captif dans la prison du Néguev, a déclaré que son mari lui a dit lors de la dernière visite qu’elle a pu lui rendre, qu’il se mettrait en grève de la faim à partir de ce lundi pour protester contre sa détention administrative illégale, sans procès ni accusation.

Elle a déclaré que son mari, qui a été chassé de son travail par l’Autorité palestinienne dans la ville de Yatta près d’Al-Khalil, avait déjà précédemment été détenu dans les prisons israéliennes pendant sept ans.

L’épouse de Samir Buhais a demandé à tous les groupes de défense des droits de l’homme et à la Croix-Rouge d’intervenir et de demander la libération de son mari, qui est en détention administrative depuis le 4 février de cette année.

Des sources en provenance de la même prison du désert du Néguev, ont fait savoir que trois autres prisonniers du Hamas, tous originaires de Naplouse, avaient prévu la même action à partir de lundi.

Basel Khaled Duweikat, Anas Mahmoud Judallah, et Moyad Jamil Sharab, ont tous été placés sous le régime de la détention administrative et leur emprisonnement a été renouvelé à la fin de leur première période de six mois.

Les autorités pénitentiaires de l’occupation humilient les prisonniers palestiniens-jordaniens en grève de la faim

Hanan al-Khatib, un avocat palestinien, a déclaré que Ayman Hamdan et Moneer Miri’i, deux grévistes de la faim palestiniens, ont été humiliés par les autorités pénitentiaires israéliennes qui tentent de les forcer à arrêter leur action.

Hamdan dit avoir été placé en confinement solitaire, depuis qu’il s’est engagé dans une grève de la faim. Hamdan est en grève de la faim depuis le 28 avril 2013. Il a dit également être retenu prisonnier dans une cellule qui est à quelques mètres d’une décharge d’ordures. Cela lui provoque des maladies de la peau.

Hamdan a déclaré également : « les autorités pénitentiaires israéliennes envahissent souvent les cellules par surprise, en utilisant leurs chiens pour effrayer les prisonniers. »

« Dans la prison d’Ofer, les flics israéliens cuisinent et mangent toujours en notre présence, tandis que nous les regardons. Leur unique objectif est de nous provoquer. Les médecins de la prison pratiquent le chantage. Ils voulaient que je termine ma grève de la faim pour avoir droit à un traitement médical, mais j’ai refusé. »

« Les services de renseignement israéliens ont proposé à Imad al-Batran de ne pas renouveler sa détention administrative, à une condition, qu’il cesse sa grève de la faim. »

Moneer Miri’i a fait savoir qu’il était en isolement depuis le 2 mai 2013, à la prison Ramon.

« Le directeur de la prison m’avait menacé de me déplacer dans une prison civile. Et il l’a fait », a déclaré Miri’i.

Moneer exige que les autorités pénitentiaires israéliennes le libèrent, avec tous les prisonniers jordaniens.

10 mai 2013 - Al-Qassam website - Vous pouvez consulter ces articles à :
http://www.qassam.ps
Traductions : Info-Palestine.eu