Le collectif d’internautes hacktivistes Anonymous a publié les noms, adresses et numéros de téléphone de plus de 35.000 responsables israéliens, dont des politiciens, des officiers et des agents de l’agence d’espionnage du Mossad.

Une femme de Bahreïn, portant un masque de Guy Fawkes utilisé par le mouvement Anonymous, participe à une manifestation anti-gouvernementale le 12 mars 2013 - Photo : AFP/Mohammed al-Shaikh

Le Red-Hack (Hack-Rouge), un groupe turc Internet qui fonctionne comme une filiale de Anonymous, a mis en ligne vendredi soir une série de tableaux avec ces renseignements personnels .

Par ailleurs, un autre groupe de pirates informatiques en ligne, Sektor 404, ont attaqué le site Web du Mossad, lequel a été temporairement arrêté.

Les membres d’Anonymous ont annoncé leurs actions sur Twitter.

Al-Akhbar ne peut pas vérifier indépendamment que les noms sur les feuilles de calcul appartiennent tous à des responsables israéliens, ou que tous les renseignements sont exacts.

Cette cyber-attaque est la dernière d’une série d’actions sous la bannière #OpIsrael.

Les membres et affiliés de Anonymous ont menacé de « chasser Israël de l’espace cybernétique » dans une action de masse prévue pour le 7 avril prochain.

#OpIsrael est une campagne lancée en réplique aux 8 jours de bombardements massifs lancés en novembre dernier par Israël sur Gaza, et qui ont tué 177 Palestiniens.

Anonymous a lancé un barrage de cyber-attaques contre les sites israéliens au cours de la campagne de bombardements. Le groupe avait dit vouloir ainsi protester contre le « traitement barbare, brutal et écœurant infligé au peuple palestinien » pendant la guerre.

Anonymous a également piraté dans le passé les sites d’autres institutions qu’il considérait tyranniques ou injustes.

Le groupe a attaqué les sites Web du gouvernement du Yémen,de la Syrie, de la Tunisie, de l’Égypte, du Bahreïn, de l’Iran et d’autres pays où ont eu lieu des soulèvements, afin de protester contre la répression brutale des manifestations.

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23 mars 2013 - Al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :
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