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Des juifs américains répondent à la calomnie de Horowitz contre BDS

lundi 7 mai 2012 - 19h:55

IJAN

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Pétition en soutien à BDS




Récemment, la Fondation Liberté de David Horowitz a publié une annonce dangereuse et diffamatoire (1) dans le New York Times (voir aussi : The Electronic Intifada - Ali Abunimah). L’annonce se sert de l’holocauste nazi pour attaquer ceux qui soutiennent le BDS (campagne de Boycotts, Désinvestissements et Sanctions contre Israël - appel de la société civile palestinienne du 9 juillet 2005) et notamment plusieurs professeurs (voir la puissante réaction de William Thompson’s,, professeur émérite de psychologie à l’université du Michigan-Dearborn). Les juifs de conscience et toutes les personnes qui partagent un engagement similaire pour la justice doivent se prononcer pour défendre la justice pour les Palestiniens et contre de tels profanation et détournement de l’holocauste.

David Horowitz et son argent sont déjà impliqués dans des tentatives pour saper la lutte palestinienne et promouvoir la haine contre les musulmans et les Arabes dans tout le pays. Que ce soit le financement de la compagne pour s’opposer au Parc 51, centre de loisirs islamique à Manhattan, ou en prétendant que l’association des Étudiants musulmans ne serait qu’un groupe extrémiste, Horowitz a pris sur lui de favoriser un climat d’intolérance et de peur qui mène à la déshumanisation et se termine par la persécution, l’apartheid et le racisme à travers l’histoire.
Nous sommes préoccupés de voir que le New York Times, en violation de ses propres lignes éditoriales respectant la décence, fait la promotion de tels sectarisme et diffamation.

Cette attaque calomnieuse contre les partisans de BDS montre que notre mouvement prend de la force, et que l’opposition au BDS le reconnaît.

Aidez-nous à toucher le public le plus large possible avec une déclaration claire qui tire les véritables leçons morales de l’holocauste, « Plus jamais pour quiconque ! », et affirme notre engagement pour la justice, pour les Palestiniens et toutes les victimes du racisme.

Merci de signer la pétition qui suit :


Texte de la pétition

En mars 1933, après que les informations sur les premières agressions anti-juives qui suivirent la victoire électorale du Parti nazi en Allemagne aient commencé de leur parvenir, les associations de vétérans de guerre juifs des États-Unis ont lancé un appel pour le boycott de l’Allemagne nazie par les consommateurs. Grâce à la pression d’une poignée de militants engagés, le mouvement de boycott aux États-Unis s’est développé au point d’inquiéter l’establishment nazi. L’une des raisons de l’échec du boycott fut son sabotage bien étayé par les Partis sionistes (ceux qui ont fondé l’État d’Israël et qui, aujourd’hui, continuent d’organiser un soutien politique et économique à Israël). La Fédération sioniste d’Allemagne en commun avec l’Agence juive en Palestine, a choisi de collaborer avec les nazis en signant un accord en faveur des exportations allemandes avec, en échange, l’autorisation pour de riches Allemands juifs de transférer une partie de leurs biens en Palestine (accord Haavara - « le transfert » en hébreu - du 25 août 1933 - ndt). Nous rappelons cette histoire avec une profonde tristesse.

Le mot « boycott » vient du nom de Charles Cunningham Boycott, représentant de propriétaires irlandais, pour la plupart pauvres, se battant contre les expulsions injustes. Tout comme le mouvement international de boycott contre l’Afrique du Sud de l’apartheid, le boycott des Bus de Montgomery, le boycott indien contre les produits britanniques lancé par Gandhi, et bien d’autres actions similaires, le boycott juif de l’Allemagne nazie appartient à une longue histoire de l’utilisation du boycott comme un outil progressiste, populaire, non violent, pour faire pression sur des régimes puissants et oppressifs.

En 2005, la société civile palestinienne a appelé à la solidarité contre l’occupation et l’oppression israéliennes, demandant aux personnes de conscience du monde entier d’engager des campagnes non violentes de boycotts, désinvestissements et sanctions contre Israël, jusqu’à ce que celui-ci se conforme totalement au droit international. En tant que juifs de conscience, nous retrouvons notre propre histoire dans cet appel pour la libération et la solidarité contre la violence, l’oppression, la dépossession et l’expulsion, et nous ne pouvons rester indifférents.

Israël refuse de négocier de bonne foi la paix, continue d’étendre et de construire des colonies sur la terre palestinienne, et maintient ses pratiques oppressives, discriminatoires et illégales, perpétrant ainsi des crimes de guerre contre les civils palestiniens et des crimes contre l’humanité. Notre propre gouvernement aide et encourage ces crimes, il les finance et protège Israël contre toute responsabilité à l’égard du droit international. Nos médias et nos politiciens exploitent l’histoire juive, de persécution et génocide, afin de justifier sa collusion avec la déshumanisation des Palestiniens par Israël.

Nous apportons tout notre soutien et notre voix à l’appel palestinien du boycott, et nous exhortons nos coreligionnaires juifs à se joindre au boycott d’Israël afin de faire pression sur le gouvernement d’Israël. Telle est la leçon que nous choisissons de tirer de notre histoire juive. Pour nous, « plus jamais » ça signifie plus jamais pour quiconque. Quand des gens sont diabolisés et attaqués, opprimés et traités injustement, nous devons prendre leur défense. Comme de plus en plus de gens apprennent la réalité, le soutien de l’opinion publique aux droits des Palestiniens se renforce au niveau international.

Ensemble, mettons fin au soutien de notre gouvernement à l’apartheid en Palestine !


Signer la pétition : http://www.ijsn.net/707/



Lettre du réseau juif antisioniste international

International_Jewish_Anti_Zionis@ma...

Réponse à : reply-ce11569734-2255d00646-0575@u....

30 avril 2012

AGIR :

1) en signant la pétition ci-dessus et en la faisant
publier dans un journal national de grande diffusion.

2) en écrivant à Arthur Brisbane, rédacteur en chef du New York Times, à l’adresse : public@nytimes.com, pour condamner le Times d’avoir apporté à David Horowitz une plate-forme pour sa dangereuse calomnie. Voici un exemple de texte pour cette lettre :


Dear Arthur Brisbane, Public Editor :

I am writing to express my grave concern about the NY Times publishing the David Horowitz Freedom Center’s ad on the editorial page. Its slanderous character assassination and call to initiate a witch hunt have no place in your newspaper. Giving an organization that is committed to fanning the flames of anti-Arab and anti-Muslim racism a platform is irresponsible.

I hope that in response to making room in your paper for someone who actively undermines the 1st Amendment and academic freedom at every turn, you will make room for responses that adequately address and minimize the damage done to the reputation of those professors.

Thank you for your time.

Sincerely,


Monsieur Arthur Brisbane, rédacteur en chef

Je vous écris pour vous exprimer ma profonde préoccupation à propos de la publication par le NY Times de l’annonce du Centre de la liberté de David Horowitz en page éditoriale. Son caractère diffamatoire et son appel à lancer une chasse aux sorcières n’ont pas leur place dans votre journal. Donner une plate-forme à une organisation qui s’est engagée pour attiser les flammes du racisme anti-arabe et antimusulman est irresponsable.

J’espère que, après avoir fait de la place dans votre journal à quelqu’un qui sape activement le Premier amendement et la liberté universitaire à tour de bras, vous ferez de la place aux réactions qui les respectent et minimisent les dommages causés à la réputation de ces professeurs.

Je vous remercie pour votre attention.

Veuillez agréer...

3) en diffusant largement.

Et merci pour votre participation !

(1) - Annonce de Horowitz :

29 avril 2012 - IJAN - traduction : JPP


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