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Bahrein, Lybie, Iran, Yémen : poursuite des manifestations

mercredi 16 février 2011 - 16h:32

Al Jazeera

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Bahrein : les protestataires occupe une place au milieu de la ville de Manama, la capitale.

Les manifestations anti-gouvernementales continuent dans le tout petit royaume, en dépit des excuses présentées par le roi après la mort de deux manifestants.

Les manifestants s’opposant au gouvernement continuent à occuper une place dans la capitale de Bahreïn, Manama, après deux jours de violents affrontements qui ont entraîné la mort d’au moins deux manifestants.

Les manifestants, qui souhaitent des réformes politiques et plus de droits civiques dans le royaume, refusent de se disperser, en dépit des exceptionnelles excuses faites par le roi après les décès dus aux tirs de la police.

Un correspondant d’Al Jazeera à Bahreïn, qui ne peut être nommé pour sa propre sécurité, a déclaré que des milliers de manifestants occupaient un espace encore plus grand ce mercredi matin.

« Ils sont bien organisés et disent qu’ils vont faire du centre de Manama la version pour le Bahreïn de la place Tahrir en Egypte. »

Notre correspondant a affirmé que certains des manifestants voulaient organiser une marche à partir du rond-point, tandis que d’autres avaient l’intention de rester su place et de le tenir occupé.

Ce mardi, le souverain de Bahreïn, cheikh Hamad bin Isa Al-Khalifa a fait une rare apparition à la télévision dans laquelle il a exprimé ses condoléances pour « la mort de deux de nos chers fils » et a indiqué qu’un comité enquêtera sur les meurtres.

« Nous demandons aux députés de se pencher sur cette question et de proposer des lois nécessaires pour la résoudre », a-t-il dit, ajoutant que les manifestations pacifiques étaient légales.

Soucis des Etats-Unis

Les États-Unis ont dit être "très préoccupés" par la récente violence lors des manifestations à Bahreïn, un proche allié de Washington, et ils ont exhorté toutes les parties à faire preuve de retenue.

« Les Etats-Unis sont très préoccupés par la récente violence lors des protestations à Bahreïn, » a déclaré PJ Crowley, le porte-parole du Département d’Etat américain. « Nous appelons également toutes les parties à faire preuve de retenue et s’abstenir de toute violence. »

Des milliers de manifestants ont envahi les rues du minuscule royaume depuis ce lundi, inspirés par les récents soulèvements en Tunisie et en Egypte.

Une personne a été tué mardi lorsque la police a ouvert le feu sur un groupe de manifestants rassemblés en un cortège funèbre pour un homme tué lors des manifestations un jour plus tôt.

La victime, Ali Fadhel Almatrook, a été abattue par une arme de chasse, a déclaré à Al Jazeera Maryam Alkhawaja, responsable des relations extérieures au Centre du Bahreïn pour les droits de l’homme.

« Des milliers de personnes ont défilé dans les rues, demandant la fin du régime, mais la police a tiré des gaz lacrymogène et utilisé des armes de chasse - c’est pourquoi les gens ont été blessés », a déclaré Alkhawaja.

« Brutalité policière »

Au moins 25 personnes auraient été soignées à l’hôpital pour des blessures.

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Des personnes de toutes origines et religions participent aux manifestations - Photo : Mahmood Nasser Al-Yousi

La foule chantait « Le peuple demande la chute du régime ! » alors qu’elle se déversait dans Manama Pearl [le rond-point central] après la marche pour les funérailles à la périphérie de la ville.

Selon le correspondant d’Al Jazeera, la police a adopté une approche très dure envers les manifestants.

« La police a tiré sur les manifestants, ce matin, mais ils ont montré une résistance très forte », a déclaré notre correspondant.

« Il semble que le cortège funèbre avait été autorisé à poursuivre sa route, mais la police a joué au jeu du chat et la souris avec les manifestants. »

Opposition en colère

Irrité par les deux meurtres, al-Wefaq, le groupe principal d’opposition musulman chiite au Bahreïn, a annoncé qu’il suspendait sa participation au parlement.

« C’est la première étape. Nous voulons voir un dialogue », a dit Ibrahim Mattar, un parlementaire d’al-Wefaq. « Dans les prochains jours, nous allons décider de soit démissionner du conseil soit d’y rester. »

Al-Wefaq a une forte présence à l’intérieur du parlement et au sein de la communauté chiite.

Les manifestants disent que leur principale revendication est la démission de Cheikh Khalifa bin Salman al-Khalifa, le Premier ministre qui a gouverné Bahreïn depuis son indépendance en 1971.

Oncle du roi, il est considéré comme un symbole de la richesse de la famille régnante.

Les manifestants disent qu’ils exigent aussi la libération des prisonniers politiques, ce qui avait été promis par le gouvernement, et la mise en place d’une nouvelle constitution.

Les chiites, qui sont estimés être la majorité à Bahreïn, sont sous l’autorité d’une famille royale sunnite.

La pauvreté, le niveau élevé de chômage et les tentatives présumées de la part de l’Etat d’accorder la citoyenneté aux étrangers sunnites pour modifier l’équilibre démographique, ont aggravé le mécontentement chez les chiites.

Environ la moitié des 1,3 million d’habitants du royaume sont originaires du Bahreïn, le reste étant des travailleurs étrangers.

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Manifestations violentes en Lybie

Des affrontements ont été signalés dans la ville orientale de Benghazi, mettant aux prises la police et des partisans du gouvernement face à des manifestants.

Les manifestants se sont rassemblés dans les premières heures de mercredi matin devant le siège de la police et scandaient des slogans contre les « dirigeants corrompus du pays », selon les témoignages recueillis par Al Jazeera.

La police a tiré des gaz lacrymogènes et a violemment dispersé les manifestants, selon la même source mais qui n’a pas donné plus de détails.

L’édition en ligne du journal privé lybien Quryna, qui est basé à Benghazi, a déclaré que les manifestants étaient armés de cocktails Molotov et avaient jeté des pierres.

Selon le journal, 14 personnes ont été blessées dans les affrontements, dont trois manifestants et 10 policiers.

Dans un entretien téléphonique avec Al Jazeera, Idris Al-Mesmari, un romancier et écrivain libyen, a déclaré que des agents de sécurité en civil sont arrivés sur les lieux et ont dispersé les manifestants en utilisant des gaz lacrymogènes, des matraques et de l’eau brûlante.

Al-Mesmari a été arrêté quelques heures après l’interview, selon des nouvelles non encore confirmées.

Appel à un « Jour de colère »

Les manifestants anti-gouvernementaux ont également appelé les citoyens à transformer la journée de jeudi en « Jour de colère ». Ils ont l’espoir d’égaler les récents soulèvements populaires en Égypte et en Tunisie pour mettre fin au règne vieux de 41 ans du colonel Mouammar Kadhafi.

Ces manifestations, exceptionnelles, auraient commencé après que des proches des personnes tuées dans un massacre dans une prison il y a 15 ans soient descendus dans la rue. Ils ont été rejoints par des dizaines de sympathisants.

Tous ces parents auraient été mis en colère par la détention de Fathi Terbil - avocat des droits de l’Homme et porte-parole officiel des familles des victimes - après qu’il ait été arrêté par les forces de sécurité libyennes, sans raison apparente.

Toutefois, Terbil aurait été depuis libéré, selon certaines informations.

Douze cents prisonniers ont été tués dans le massacre de la prison d’Abou Slim le 29 Juin 1996, après qu’ils se soient opposés à leurs conditions inhumaines dans la prison.

Certaines des personnes tuées ont été enterrées dans la cour de la prison et dans des fosses communes à Tripoli. Les familles des victimes ont exigé que les coupables soient punis.

Mohammed Maree, un blogueur égyptien, dit que le « régime de Kadhafi n’a pas écouté ces réclamations et continue de traiter le peuple libyen avec le plomb et le feu. »

« C’est pourquoi nous annonçons notre solidarité avec le peuple libyen et les familles des martyrs jusqu’à ce que les criminels soient punis, en commençant par Muammer [Khadafi] et sa famille. »

La télévision d’Etat libyenne a indiqué que des rassemblements avaient lieu dans tout le pays tôt ce matin « en appui au gouvernement du peuple par le peuple ».

Déclaration signée

Un groupe de Libyens en vue et les membres des organisations des droits de l’homme ont également exigé la démission de Kadhafi.

Ils ont déclaré que les Libyens ont le droit de s’exprimer à travers des manifestations pacifiques, sans devoir être menacés de harcèlement de la part du régime.

Les revendications ont été formulées dans une déclaration signée par 213 personnalités de différents secteurs de la société libyenne, dont des militants politiques, des avocats, des étudiants et des représentants du gouvernement.

Pendant ce temps, un militant local des droits de l’homme à déclaré à l’agence Reuters que les autorités ont décidé de libérer 110 prisonniers incarcérés pour appartenance à une organisation interdite, le Groupe islamique combattant libyen.

Les prisonniers devant être libérés ce mercredi sont les derniers membres du groupe encore détenus et sortiront de la prison d’Abou Salim à Tripoli, a déclaré Mohamed Ternish, président de l’Association lybienne des droits de l’homme.

Des centaines de membres présumés du groupe ont été libérés de prison après avoir renoncé à la violence l’an dernier.

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Iran : les funérailles d’un étudiant tué à Téhéran déclenchent de nouveaux affrontements

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Sane’e Zhaleh est revendiqué comme appartenant à leurs rangs aussi bien par les partisans du gouvernement que ceux qui y sont opposés - Photo : Reuters

Des affrontements ont éclaté entre les partisans du gouvernement iranien et des membres de l’opposition lors de l’enterrement d’un étudiant tué lors des récentes manifestations, a signalé la télévision d’Etat.

« Les étudiants et les personnes participant aux funérailles du martyr Sane’e Zhale à Téhéran, étudiant des Beaux-Arts à l’Université, se sont affrontées avec quelques personnes, apparemment du mouvement de sédition », a déclaré le site Web de l’agence IRIB, ce mercredi.

Zhaleh a été abattu lors d’un rassemblement de l’opposition à Téhéran, la capitale, ce lundi, un meurtre que le gouvernement impute à des manifestants anti-gouvernementaux. Mais les groupes d’opposition disent que ce meurtre a été commis par les forces de sécurité.

Les violences ont éclaté au cours des funérailles à la faculté des Arts à l’université de Téhéran, où Zhaleh était étudiant, a déclaré IRIB.

Le radiodiffuseur a ajouté que les partisans du gouvernement scandaient « Mort à Monafeghin », une référence à un groupe d’opposition interdit.

Toutefois, les blogueurs iraniens ont rapporté que les forces loyalistes se sont introduites dans le campus, puis ont ensuite occupé la faculté, tandis que la police anti-émeute était déployée à travers la ville.

D’autres ont aussi écrit sur le réseau Twitter que certaines routes de la ville ont été bloquées et que des milliers de personnes étaient dans les rues de Téhéran, manifestant soit pour soit contre le gouvernement.

Il y a aussi des informations selon lesquelles les autorités ont empêché les médias étrangers de faire leur travail.

Les partisans du gouvernement ont insisté sur le fait que Zhaleh était membre de la milice Basij - une force de volontaires liés aux Gardiens de la révolution, tandis que les groupes d’opposition disent qu’il est issu de leurs rangs.

Rahesabz.net, un site d’opposition, a déclaré que Zhaleh était « pro-Moussavi et un membre du Mouvement vert », en référence au groupe dirigé par Mir Hossein Moussavi qui refuse de reconnaître la présidence de Mahmoud Ahmadinejad.

« Sa famille était sous pression pour dire qu’il était Basiji et pro-gouvernement », indique le site.

Appels à manifester vendredi

Les partisans du gouvernement ont appelé à un rassemblement vendredi à Téhéran pour exprimer « la haine » contre le mouvement d’opposition.

« Le noble peuple de Téhéran sera à Enghelab Square après la prière du vendredi, avec une présence solide et éclairée », la propagation de l’islam , a déclaré mercredi le Conseil de coordination pour la diffusion de l’Islam.

Ce conseil a déclaré également que ceux qui rejoignent la marche « crieront leur haine, leur colère et leur dégoût contre les crimes sauvages et les manoeuvres des dirigeants de la sédition, des Monafeghin [hypocrites] et de leurs alliés monarchistes. »

Le procureur général iranien Gholam Hossein Mohseni Ejeie a averti que des mesures seraient prises contre Moussavi et Mehdi Karroubi, un autre leader de l’opposition.

« Les chefs des séditions sont les personnes qui devraient être punis pour leurs actes criminels et des actions, si Dieu le veut, à cet égard sont prises », a dit Mohseni Ejeie, selon l’agence Fars.

Pendant ce temps Moussavi et Karoubi ont fait deux déclarations en ligne ce mercredi, critiquant les autorités et appelant à de nouvelles manifestations contre le gouvernement.

Karroubi, dans un communiqué publié sur son site ahamnews.org, s’est dit « prêt à payer n’importe quel prix » dans sa lutte.

« Je vous avertis avant qu’il ne soit trop tard, sortez les bourgeons de vos oreilles et écoutez la voix du peuple. Imposer la violence et s’opposer aux volontés du peuple ne durera qu’un certain temps », dit-il.

Dans une déclaration séparée sur son propre site Kaleme.com, Mousavi a salué les manifestants pour la marche de lundi à Téhéran.

« La marche glorieuse du 25 Bahman [14 Février] est une grande réalisation pour le grand peuple d’une grande nation et pour le Mouvement Vert », a-t-il dit.

Menaces d’exécution

Les commentaires de M. Moussavi et Karoubi, qui sont en résidence surveillée depuis la dernière semaine, ont été faites un jour après que des hommes politiques iraniens ont appelé à leur exécution.

« Moussavi et Karoubi doivent être exécuté ! Mort à Moussavi, Karroubi et Khatami ! » ont crié des ministres au Parlement.

Ils ont également accusé les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël d’avoir orchestré les manifestations à travers les leaders de l’opposition.

Deux personnes, dont Zhaleh, ont été tuées dans la capitale ce lundi et des dizaines d’autres blessées, après que la police anti-émeute ait tiré des gaz lacrymogènes et de balles de peinture sur les manifestants.

Neuf policiers ont été blessés, d’après la télévision d’Etat, tandis que entre 150 et 1500 personnes ont été arrêtées, selon les médias officiels et les groupes de défense des droits humains.

Dans un communiqué publié mardi soir, le président Ahmadinejad a déclaré que les « ennemis » qui ont planifié les manifestations anti-gouvernement de Téhéran ne parviendront pas à atteindre leurs objectifs.

« Il est évident et clair que la nation iranienne a des ennemis parce que c’est un pays qui veut briller et atteindre son apogée, et veut changer les relations [entre les pays] dans le monde », a-t-il dit dans une interview en direct à la télévision d’Etat.

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Répression des manifestations au Yémen

Les protestations au Yémen sont hors de contrôle alors qu’elles entrent dans leur sixième jour consécutif. Des manifestants pro-démocratie et des partisans du gouvernement s’affrontent à Sanaa, la capitale.

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Les manifestants scandaient des slogans contre le président Saleh, comme : "A bas les voyous du président" - Photo : Reuters

Malgré des milliers de policiers déployés à travers la ville, des dizaines d’étudiants exigeant l’éviction du président se sont affrontés avec des partisans du gouvernement à l’université de Sanaa, ce mercredi.

Les manifestants ont été pris à partie par des centaines de loyalistes armés de bâtons, de pierres et de poignards, peu de temps après qu’ils aient quitté l’université pour se diriger vers la place al-Sabiine.

Certains manifestants ont fui tandis que d’autres lançaient des pierres, et les affrontements se sont ensuite étendus au campus universitaire.

La police a tiré des coups de semonce pour tenter de disperser la foule après avoir été incapable de séparer les deux côtés l’un de l’autre.

L’agence Reuters a déclaré qu’un étudiant avait été blessé dans les affrontements tandis que l’AFPS déclarait que trois journalistes avaient été battus par des partisans d’Ali Abdullah Saleh, le président, près de l’université.

Les manifestants ont accusé les « voyous » du gouvernement de les avoir « brutalement attaqués » et accusé aussi des policiers en civil.

« Les voyous et les partisans du parti au pouvoir ... [veulent] massacrer » les étudiants, a déclaré Radwan Masud, représentant du syndicat étudiant de l’université.

Il a promis que les étudiants « continueront leur révolte et ne se laisseront pas entraver par les actions du parti au pouvoir ».

Poursuite des manifestations

Des affrontements similaires ont eu lieu sur une base quotidienne cette semaine, alors que les manifestants, inspirés par les soulèvements en Tunisie et en Egypte, veulent l’éviction de Saleh.

Mardi la police à Sanaa a empêché des affrontements, qui ont fait cependant fait trois blessés, entre partisans du régime et une foule de manifestants anti-gouvernementaux .

Des scènes semblables se sont également produites dans Taez, au sud de la capitale.

Ce lundi, des pierres ont volé dans la capitale, les manifestants, principalement des étudiants et des avocats, affrontant la police et les partisans de Saleh. La police a également affronté des manifestants à Sanaa ce dimanche.

Un sit-in - organisé par des centaines de juges exigeant une plus grande indépendance du pouvoir judiciaire et l’éviction du Conseil supérieur de la magistrature - est entré dans sa deuxième journée consécutive devant le ministère de la justice à Sanaa.

Les juges qui se sont réunis dans Sanaa venant de tout le Yémen, ont dit qu’ils voulaient que tous les membres du Conseil supérieur de la magistrature, y compris le ministre de la Justice, soient licenciés. Ils exigent aussi des salaires plus élevés.

Plusieurs points de contrôle ont fait leur apparition dans les rues menant au palais présidentiel à Sanaa, et beaucoup de rues ont été bloquées par des barbelés.

Les protestations se sont poursuivies malgré la promesse de Saleh de ne pas demander un autre mandat en 2013.

Lundi, une foule forte de 3000 manifestants, vêtus de robes noires, ont affronté la police et les partisans du gouvernement dans Sanaa.

Les relations militaires entre les Etats-Unis et l’administration Saleh se sont renforcées ces derniers mois, alors que le pays se débat avec un mouvement sécessionniste de plus en plus implanté dans le sud, ainsi qu’avec l’agitation provoquée par les prix des denrées alimentaires, un taux de chômage atteignant 40%, et une exigence de reconnaissance des droits de l’homme.

Les États-Unis, il y a peu de temps, se sont lancés dans un projet de 75 millions de dollars pour former une unité de contre-terrorisme au Yémen, ont déclaré des responsables américains.

Saleh est devenu le chef du Yémen du Nord en 1978 et a dirigé la République du Yémen depuis que le nord et le sud ont fusionné en 1990.

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Traduction : Info-Palestine.net


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