Les discussions se sont focalisées sur le rôle des femmes dans les médias sportifs et sur leurs efforts de longue durée à « faire leurs preuves » dans un milieu largement dominé par les hommes. Les journalistes sportifs femmes demandent unanimement à ce que plus de jeunes femmes aillent sur le terrain, assistent aux événements sportifs et s’entourent d’entraîneurs, de joueurs et de supporters afin de couvrir tous les aspects de l’actualité sportive.
A la conférence, chacune des journalistes avait une histoire à raconter sur son expérience dans les médias sportifs. Les femmes représentant Bahrein, l’Arabie Saoudite, Oman et le Soudan ont toutes parlé du parcours difficile pour les femmes visant une carrière à la radio ou à la télévision. Beaucoup ont été confrontées à des possibilités limitées de faire des interviews et d’être mélanger avec les hommes au travail, cela en raison des contraintes sociales et culturelles qui leur sont imposées.
Mais ces femmes ont prouvé leur force, défiant les normes sociales pour devenir des journalistes connues.
Toutefois, celle qui m’inspira le plus fut la journaliste marocaine Kaema Bal’ouchi, une présentatrice TV, commentatrice de football et productrice de programmes sportifs. Avec un master en Histoire en poche, Bal’ouchi a participé à un nombre incalculable de formations et de conférences en Espagne, à Sidney, au Portugal, en Ireland, à Athènes, au Japon, en France, au Maroc et en Tunisie.
Elle reçu sa première récompense journalistique en 1999 puis, plus tard, fut nommée Première femme des Médias Marocains en 2005. Son expérience fut précieuse pendant les ateliers et elle témoigna une grande chaleur à la délégation palestinienne qui participait à la conférence.
En tant que l’une des trois journalistes palestiniennes participant au congrès, tous les organisateurs me témoignèrent leur sympathie de manière appuyée et ils exprimèrent leur solidarité à la cause palestinienne. Bien que très au fait de l’impact de l’occupation israélienne sur les Palestiniens, beaucoup n’avaient pas connaissance de nos terrains de jeu, parcs, restaurants, bars et magasins ainsi que l’industrie hôtelière en plein essor.
Beaucoup, malheureusement, relaient une imagie plutôt dépassée des Palestiniens - certains croyant que le chameau est le mode de transport le plus populaire en Palestine. Cependant, ce fut un plaisir de rétablir la vérité et de parler d’une meilleure facette de la Palestine, et d’une société instruite qui fait tout son possible pour construire les institutions d’un état palestinien.
17 mai 2010 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
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Traduction : Laura