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Une interview de Joe Sacco
samedi 27 février 2010 - Laila El-Haddad
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Lorsqu’il a pris connaissance de ces massacres, Sacco s’est demandé pourquoi il n’en avait jamais entendu parler avant [dessin Joe Sacco]

Son dernier travail, Footnotes in Gaza, est une recherche sur deux massacres peu connus et depuis longtemps oubliés, en 1956 dans le sud de la bande de Gaza, au cours desquels au moins 500 Palestiniens ont été tués. C’est un regard sans concession en arrière vers un passé non écrit, et à une étude sur la façon dont ce passé hante et forme le présent. Il inclut aussi le début des démolitions de maisons en masse en 2003 dans Rafah.

Sacco navigue parmi les lignes brouillées entre la mémoire, l’expérience et une interprétation visuelle crue, tout en peignant un portrait intime de la vie sous l’occupation et malgré l’occupation - une vie non seulement de répression et de colère mais aussi remplie d’humour et de capacité de résistance.

Laïla El Haddad : Ma mère a de peu échappé à la mort lors du massacre de 1956 dans Khan Younis. Pourtant il m’a fallu chercher pour trouver la moindre information ou trace de cet événement alors que je grandissais. Comment interprétez-vous cela ?

Joe Sacco : J’ai été curieux de la même chose.
Ce qui m’y a conduit, c’est un document des Nations Unies mentionné dans les livres sur la guerre de Suez, disant que jusqu’à 275 [Palestiniens] ont été tués dans Khan Younis, puis quelques jours plus tard, environ 111 dans Rafah.

Ce dont accuse les Nations Unies, c’est de grandes tueries. Et c’était une surprise pour moi d’avoir lu si peu à leur sujet. J’ai clairement pensé que certaines des personnes qui ont survécu à cela doivent encore être vivantes. Pourquoi ne pas aller sur place et tenter de recueillir leur histoire ?

Le livre parle beaucoup de la nature inépuisable de ce conflit. Comme vous l’énoncez dans le livre, les titres écrits il y a 10 ans pourraient très bien être les titres d’aujourd’hui. Dans quelle mesure certains des thèmes du livre - exploitation, massacre, assujettissement, occupation, désillusion, survie - se répètent-ils jusqu’à ce jour ?

Je pense que vous retrouvez beaucoup de ces éléments.
Les Palestiniens sont très désenchantés des autres régimes arabes. Ils sont las de leur propre gouvernement. Et je pense que vous voyez ces mêmes sentiments en 1956, au sujet de l’armée égyptienne ne voulant pas vraiment se battre, et même les Fedayeen arrivant finalement à la conclusion que les Egyptiens les exploitaient, ce qui est probablement le cas.

Et aujourd’hui, vous voyez que beaucoup de régimes arabes balancent des paroles en l’air pour la cause palestinienne, alors que d’autre part vous voyez ce que font que les Egyptiens à la frontière avec l’aide des ingénieurs de l’armée américaine ; il est évidemment clair dans leur esprit que le gouvernement égyptien a basculé du côté de ceux qui imposent le blocus. Evidemment oui, il y a certains thèmes qui se répétent.

Quelle est votre scène préférée ?

La fête Eid al-Adha. Cela m’a fait une pause dans mes dessins de soldats et de cadavres. Mais c’était également une expérience si étonnante à voir. J’ai un peu voulu placer le lecteur occidental en face de cela.

Je suis presque passé à côté - mais cela m’a vraiment donné envie de voir et j’ai voulu mettre le lecteur face à cela.

Je voulais montrer tous les participants et la beauté du moment : l’abattage et les enfants jouant dans le sang, la manière dont on découpe [la viande] et donne un tiers aux pauvres.

Pour moi, c’était vraiment une expérience étonnante de voir quelque chose de pareil, et de voir comment les gens s’accrochent à leurs traditions, s’accrochent à ce qui les fait se sentir des êtres humains en dépit de tout.

Vous citez un ministre israélien des affaires étrangères prédisant en 1949 ce qui arriverait aux réfugiés palestiniens, que « certains mourront mais beaucoup se transformeront en débris humains et exclus sociaux ».

Malheureusement cela semble avoir été, par certains côtés, une prévision exacte.

Regardez Gaza aujourd’hui. Je veux parler des bannis - c’est comme si elle était tombée en dehors de la carte. Séparée de tout. Aucune possibilité de sortir. Et laissons-la se dessécher et tomber dans la mer comme je pense que [Shimon] Peres [le président israélien] l’y a poussée.

Dans tout le livre, vous allez sans transition du passé au présent, des massacres aux démolitions de maisons, comme si pour les gens impliqués, ces événements existent dans le même lieu ou le même temps. Qu’avez-vous appris sur la façon dont le passé influence le présent dans ce cas-précis ?

Avec les Palestiniens, le passé est en quelque sorte englouti par le présent parce que tellement de choses se poursuivent aujourd’hui. Chaque génération de Palestiniens a quelque chose qui va simplement rester collé à sa poigne, semble-t-il.

Toutes ces expériences s’ajoutent. Elles ne sont pas transmises comme une histoire logique. Mais elles sont transmises par l’amertume des parents. Et je pense que chaque génération reprend à son compte l’amertume de la génération qui précède et elle a son propre sentiment d’amertume à transmettre à ses enfants - et vous savez que nous ne pouvons pas espérer plus d’une certaine manière. Je pense que nous nous comporterions tout exactement de la même manière.

Ce n’est pas quelque chose que vous pouvez juste oublier ou « mettre de côté ». Cela doit être connu, il faut en parler. L’histoire doit être écrite pas simplement par les vainqueurs, mais aussi par ceux qui en ont été les victimes.

On vous a posé cette question maintes et maintes fois dans le livre : pourquoi 1956 en particulier ?

Principalement parce que c’est un événement très important. Ce n’est pas pour diminuer la valeur de n’importe quoi [d’autre] qui s’est produit. Mais nous parlons de centaines de personnes. Nous parlons de gens tirés hors de leurs maisons, ou abattus dans leurs maisons ou alignés contre un mur ou dans les rues et fusillés.
Je me suis juste demandé pourquoi ce n’était pas une histoire sur laquelle j’aurai pu lire.

Puis vous finissez attaché à l’idée de trouver l’histoire ; vous allez d’une sorte de justification dans votre propre tête sur pourquoi vous le faites, jusqu’à vous sentir comme après quelque chose de terrible ou une inondation.

Et alors d’une certaine manière vous devenez tout doucement impitoyable dans votre recherche et par certains côtés vous commencez à perdre la perception réelle... trouver le récit finit par semble éclipser l’histoire dans votre esprit.

Pourquoi cela ?

Je pense que j’ai écrit à ce sujet dans Christmas with Karadzic [Noël avec Karadzic]. Vous entrez dans ce mode d’être un journaliste, et donc c’est quelque chose qui entre profondément dans votre tête quand vous obtenez « le récit ». C’est votre manière de vous distancer.

Vous travaillez pour obtenir l’information précise et pour aligner les faits. C’est un peu être comme un chirurgien. Il est nécessaire de rester insensible sur la façon dont vous allez obtenir l’histoire, mais il y a une certaine déshumanisation. Voilà mon commentaire sur ce que je ressentais.

Beaucoup de parties du livre semblent [non-non sequitur] : une célébration grisante par des journalistes occidentaux apparemment détachés à Tel Aviv ; une fête d’Eid al-Adha ; le commencement de la guerre d’Irak ; les retards aux points de contrôle. De quoi s’agit-il ?

Je pense que toute l’idée de trouver l’histoire devrait être intéressante pour le lecteur, parce que je veux démystifier un peu cela et donner au lecteur l’impression qu’il voyage avec moi, essayant de découvrir ces faits. Je veux donner au lecteur la sensation de mes expériences.
Mais au delà de cela, j’étais là-bas à un moment très particulier et, je pense, qui pemettait d’en tirer toute la substance.

Un extrait qui me reste à l’esprit était celui d’un homme en colère essayant de défendre sa maison de la démolition. La légende dit : « Pour les photographes sa maison est une image ; pour les militants, c’est une protection ; pour les internationaux, c’est une cause à défendre ; pour le conducteur du bulldozer, c’est un jour de travail. »

Oui, exactement. Il voit chacun un peu comme un vautour, chacun à sa manière, même moi. Et chacun peut se justifier. Je pourrais expliquer ma présence à cet endroit. Mais pour lui, cela signifie tellement plus, et pour lui, si je le place en premier dans l’histoire que j’écris, ce sera toujours sa maison qu’il verra démolie, c’est sa vie, son argent. Tout est investi là. Ses mémoires y sont inscrites.

Pensez-vous les résultats de l’opération « Cast lead » auraient été différents si cela s’était produit en 1956 ?

Je voudrais penser que oui. Mais je veux dire nous avons vu que ce qui s’est produit pendant « Cast Lead » et ce qu’est vous comprenez si aucun journaliste occidental important n’est là. Et cela révèle tout de suite quelque chose. Je veux dire que Gaza pour moi est une histoire réelle tandis que la plupart des journalistes sont basés ailleurs.

Je pense que suffisamment d’images ont été diffusées pour invalider la version israélienne des événements. Peut-être pas suffisamment, parce que je pense le courant dominant essaye ici essaye d’équilibrer... pour être soi-disant objectif.

Vous avez dit que vous ne croyez pas à l’objectivité telle qu’elle est pratiquée dans le journalisme américain. Pouvez-vous développer ?

La raison qui m’a amené à cette conclusion est que quand j’étais en école supérieure, ce que je voyais aux informations télévisées et ce que je lisais dans les journaux me donnaient l’impression que les Palestiniens étaient des terroristes.

Et plus tard j’ai commencé à comprendre pourquoi. Chaque fois que le mot « Palestinien » apparaissait aux nouvelles, c’était en rapport avec un bombardement ou un enlèvement ou quelque chose comme cela. Et c’est cela le journalisme objectif : juste rapporter ce qui se passe. « C’est un fait » et on s’arrête là. Ce qui signifiait que je n’ai pas du tout été instruit par les médias traditionnels américains sur ce qui se passait là (en Palestine].

Je ne savais rien au sujet des Palestiniens. Je ne savais pas du tout pourquoi ils se battaient ni ce qu’ils essayaient d’obtenir. Cela semble jamais n’avoir été expliqué dans les médias américains.

Je veux montrer les choses de mon point de vue parce que je pense il est en quelque sorte plus honnête d’être subjectif. Admettre vos préjugés ; admettez cela quand vous vous sentez mal à l’aise dans une certaine situation. Contentez-vous de l’admettre.

Et puis au delà de tout cela, je trouve qu’il très difficile d’être objectif quand pour moi il y a une situation limpide avec un peuple opprimé. Je ne suis pas sûr de ce que l’objectivité signifie dans une situation comme celle-là. Je serais plutôt honnête à propos de ce qui se passe.

Peut-être que les opprimés ne sont pas tous des anges, mais le fait devrait demeurer qu’ils sont opprimés.

Vos détracteurs disent que vos représentations du conflit palestinien sont pleines de déformation, de polarisation et d’hyperboles.

Ce que je préciserais c’est que je n’encense pas les Palestiniens. Je n’embellie pas leur colère, leur vitriol. Je n’embellie pas les actes qu’ils commettent, car cela n’aide pas leur cause. Je l’expose telle qu’elle est.

Mais ce qui est important pour moi est capter le contexte de la situation. Ce qui est important pour moi est de dire le point de vue palestinien parce qu’on ne le présente pas bien.

Peut-être voyons-nous des dirigeants palestiniens parlants à la télévision. Mais qu’en est-il des gens de la rue ? Que ressentent-ils ? Et c’est alors vous saisissez leur humour ; vous voyez leur humanité ; vous les voyez en colère et vous commencer à comprendre pourquoi.

Et j’estime que ce type de journalisme rend un service.
C’est ce que j’essaye de faire passer. Je n’y pense pas vraiment comme quelque chose de biaisé, je pense que c’est honnête.

Je me mettrais plutôt dans les habits de quelqu’un qui est bombardé plutôt que du pilote - je sais que toute la gloire va aux pilotes, que c’est très exitant et tout cela, mais finalement ce n’est pas cela qui m’intéresse.

Mon intérêt va aux personnes qui sont blessées.

Qu’est-ce qui était le plus difficile dans l’écriture de ce livre ?

L’aspect le plus difficile était le temps qu’elle allait prendre. Lorsque je réalise que ce livre demandera un long et dur investissement, je me projette moi-même quelques années dans le futur et je me dis : « ais-je les moyens de faire ceci ? Est-ce que ce livre va conserver mon intérêt ? » La durée a été pénible mais le livre a semblé en valoir la peine.

Le meilleur retour ?

La récompense vient dans les ajustements et les débuts. Quand vous avez vraiment quelque chose au centre de votre esprit et que vous le dessinez d’un trait, je me sens que je suis vivant et que je respire. C’est cela la récompense - quand vous pouvez réellement éprouver cela.

J’espère pour le moins que ce qui a été fait a tiré de leurs profondeurs ces épisodes de sorte que les gens en prennent conscience, et que d’autres étudiants ou historiens s’y pencheront. Tel que va l’occident, ceci pourrait être la première tentative de mettre [ces massacres] au grand jour.

Il y a une section intitulée « mémoire et vérité essentielle ». Quelle est la vérité essentielle de ce conflit ?

En général, vous pouvez reprocher aux gens leur manque de mémoire, vous pouvez dire que tous les témoignages posent problème, et que les gens se placent dans des situations où ils n’étaient pas ou exagèrent ou autre chose, mais la vérité essentielle est que de nombreuses personnes ont été tuées, et c’est ce qui revient dans l’histoire de chacun et reste toujours à cette vérité essentielle.

Il vous a fallu six ans et demi pour terminer ce livre. Pourquoi une telle durée ?

Je dirais que les quatre dernières années se sont plutôt bien passées, juste à dessiner.

Compte tenu de ce qui s’est passé au cours des dernières années, vous êtes-vous senti frustré du fait que votre travail pouvait ne pas être pertinent ici et maintenant ?

Oui, j’ai ressenti un certain niveau de frustration mais ensuite j’ai cessé de penser à moi-même comme à quelqu’un qui va extraire quelque chose et contribuer à un changement immédiat. Pour ce que je ne pense de ce livre, retenez deux éléments : l’une est que quelque chose s’est passé en 1956, et l’autre est que quelque chose aussi s’est passé quand j’étais là-bas en 2003 : les démolitions de maisons.

Vous consacrez juste une petite part du livre à ces démolitions de maisons à Rafah, alors que le thème principal du livre est les massacres de 1956. Pourquoi ?

J’ai été témoin de ce qui s’est passé en 2003, et je pense qu’il est utile de s’en souvenir.

A ce moment-là tous les Palestiniens qui étaient là me demandaient : « Pourquoi vous vous souciez de ce qui s’est passé en 1956 ? Et que faites-vous de ce qui se passe maintenant ? »

Eh bien ces démolitions de maisons à Rafah ne se font plus maintenant et elles ont été supplantées par d’autres événements. Alors maintenant, devons-nous simplement oublier les gens qui ont vu leurs maisons démolies ?

L’autre chose importante est de montrer que les événements se poursuivent. Ce qui se passe est presque comme une autre injection dans le psychisme palestinienne - un autre traumatisme, fondamentalement. Ceci est le traumatisme de 2003. J’écris sur le traumatisme de 1956. Et au milieu des traumatismes d’aujourd’hui. Et je veux montrer cela.

Et c’est pourquoi je me réfère à un tas de choses qui se passaient au début des années 1950 quand il y a eu des attaques dans tous les sens, et aussi à ce qui s’est passé en 1967 et comment les gens mélangent tout cela.

Ils ne peuvent jamais regarder en arrière en 1948 et juste y penser. Il n’y a pas d’interruption.

Comment décider de la façon d’interpréter visuellement ces mémoires ainsi relayées et, le cas échéant, quels filtres utiliser ?

J’essaie de dessiner de belle façon. J’ai dû décider de jusqu’à quel point je voulais montrer la violence. Et mon idée était que je devais montrer les choses de façon simple, je voulais essayer de ne pas lui donner d’apparence spectaculaire ou quelque chose d’approchant. Bien sûr, j’applique un filtre sur cela, je suis en train de dessiner, et je crois que c’est clair, mais un réalisateur se contrôle et c’est plutôt de ce que je fais également.

Un de vos plus grands supporters est le cinéaste israélien Ari Folman (Valse avec Bashir ; Zone fermée), qui a dit que vous avez eu une influence énorme sur lui. Qui a été la source de votre inspiration ?

Du point de vue de l’écrit, je dirais Edward Said et Christopher Hitchens avec leur livre de « Blâmer les victimes » [Blaming the victims], ainsi que Noam Chomsky. Des écrivains comme eux ont contribué à m’éduquer sur ce qui se passait.

D’une certaine façon, je me sentais comme si j’avais été enfermé dans un cercle infernal quand je lisais leurs travaux parce que je n’avais jamais même simplement examiné certaines de ces faits. Tout était nouveau pour moi. Certains faits me frappaient comme un coup de poing dans le ventre surtout parce que je n’y avais jamais pensé de cette façon.

[Et mon inspiration] du point de vue de la caricature, je dirais Robert Crumb [un artiste et illustrateur américain].

Il a été dit que vous avez défini de nouvelles normes pour l’utilisation de la bande dessinée comme support documentaire. Quelles sont, selon vous, ses avantages et ses défauts ?

C’est beaucoup de travail. Sauf si vous perfectionnez votre style pour arriver à quelque chose de simple, vous ne pouvez pas vraiment parler de ce qui s’est passé hier. Je dois dire que je ne peux pas. L’avantage, c’est que c’est un support populaire très accessible que les gens peuvent ouvrir et s’y intéresser tout de suite. Combien de personnes s’intéresseraient à quelque chose qui a eu lieu en 1956 à Gaza si c’était en prose ?

[La bande dessinée] a une certaine force en ce qu’elle permet de remonter dans le temps et vous déposer à un endroit précis. Je peux vraiment emmener le lecteur directement à Rafah ou Khan Younis et je peux le faire dans les années 1950 ou le jour d’aujourd’hui. Il y a un lien immédiat avec la bande de Gaza lorsque vous ouvrez le livre.

Comment les personnes que vous interrogez réagissent-elles à votre manière de procéder ?

Lorsque je suis arrivé dans les territoires palestiniens, au début des années 1990, j’étais un peu intimidé. Mais ce que j’ai vite constaté, c’est que les Palestiniens avaient leur propre héros, le caricaturiste Naji al-Ali [assassiné à Londres le 22 juillet 1987 par des agents israéliens - N.d.T], qui a raconté leur histoire avec le dessin et il est vénéré (Sacco a rédigé l’introduction de « Un enfant en Palestine : Les caricatures de Naji al-Ali »). Il m’a en quelque sorte aidé.

[...]

* Laila El-Haddad est une journaliste, photographe et bloggueuse palestinienne qui passe son temps entre Gaza et les Etats-Unis. Elle tient le blog :
http://a-mother-from-gaza.blogspot.com

De la même auteure :

- « Les portes de l’Enfer, la fenêtre sur le Paradis » - 19 janvier 2009
- « Nous parlons en silence, nous résistons ensemble » - 14 janvier 2009
- Gaza : Terre des maudits - 15 juillet 2008
- Génocide à Gaza - 3 mars 2008

17 janvier 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Abd El Rahim