Cette année et pour la première fois depuis l’évènement de juin 2006, le BAC est unique. En effet, les responsables du gouvernement de Gaza et ceux de la Cisjordanie avaient décidé que l’organisation des examens serait unique.

L’éducation

Dr. Youssef Ibrahim, vice-ministre de l’Education, a confirmé, à Gaza, à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), que ces 87 mille élèves sont de la Bande et de la Cisjordanie. 30 mille d’entre eux font le BAC littéraire. 7 mille font le BAC scientifique. Le reste sont dans les autres filières : commerce, industrie, tourisme...

Ibrahim ajoute que l’examen de cette année se passe dans un temps bien dur. Il se passe sous un blocus des plus hermétiques, des plus injustes. Il vient aussi après l’affreuse guerre israélienne menée contre Gaza. Les responsables palestiniens prendront en compte toutes ces conditions, en ce qui concerne les élèves de la bande de Gaza.

Cette année et pour la première fois, contrairement aux années précédentes, les examens commencent à neuf heures au lieu de dix et seront étalés sur trois semaines. Ils ont commencé le 8 juin et prendront fin le 1er juillet.

24/24 heures, le ministre sera dans un état de vigilance extrême, tous les bureaux sont déjà prêts sur tous les niveaux, techniques et administratifs, afin que les examens se passent sans embarras, dit Ibrahim.

La bande de Gaza compte 217 centres d’examens. 7 milles professeurs assumeront la surveillance. Une équipe médicale sera attribuée à chaque centre, grâce à une collaboration entre le ministère de l’éducation et celui de la santé.

Le vice-ministre de l’éducation s’adresse enfin aux élèves en leur demandant de travailler au maximum, d’investir le temps au mieux pour réviser, loin du stresse.

La police en état d’urgence

Pour sa part, le major Islam Chahwan, porte-parole de la police palestinienne de la bande de Gaza, confirme que la police a déclaré l’état d’urgence pour que les examens se passent sans souci.

Dans une déclaration accordée à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Chahwan ajoute que la police sera présent autour des centres afin d’évider tout problème, de faciliter la circulation et surtout d’intervenir pour empêcher les malfaiteurs de proposer de la drogue aux élèves sous prétexte qu’elle augmente la performance.

La police a mis au service des élèves des véhicules les transportant de leurs domiciles aux centres d’examens. La police mettra en place un QG pour chaque centre afin que tout problème soit traité rapidement et efficacement, termine le major.