« Nous ne considèrerons, ni ne financerons en aucune façon un gouvernement palestinien qui comprendrait le Hamas, à moins que et jusqu’à ce que le Hamas ne renonce à la violence, reconnaisse Israël et respecte les obligations antérieures de l’Autorité palestinienne, » a déclaré Clinton à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

Clinton a déclaré également que les Etats-Unis pensaient que leur décision de vouloir engager l’Iran sur son programme nucléaire et d’autres questions leur donnerait plus de force pour imposer des sanctions si les négociations échouaient.

« Nous pensons effectivement qu’après la voie diplomatique sur laquelle nous sommes actuellement, nous gagnerons en crédibilité et en influence avec un certain nombre de nations qui auront participé pour mettre un régime de sanctions aussi strict et paralysant que nous voudrions qu’il soit, » a déclaré Clinton aux parlementaires.

Pendant ce temps, un assistant de Mahmoud Abbas a indiqué mercredi que le dirigeant de l’Autorité palestinienne rencontrera le président US, Barack Obama, à Washington le 28 mai.

Selon Nabil Abu Rudeineh, Abbas veut que les USA persuadent le nouveau gouvernement israélien d’accepter une solution à deux Etats - à savoir deux Etats séparés, israélien et palestinien, vivant côte à côte en paix. Abbas veut que les USA persuadent aussi Israël de cesser ses constructions dans les colonies, selon Rudeineh.

Le nouveau gouvernement de ligne dure en Israël répugne à soutenir la création d’un Etat palestinien, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait savoir qu’il projetait de construire dans les colonies.

Mardi, Obama a indiqué qu’il comptait sur les Israéliens et les Palestiniens pour faire, dans les mois qui viennent, des gestes montrant leur bonne foi pour relancer un processus actuellement stagnant pour la paix au Moyen-Orient.

La Maison-Blanche a fait savoir que Netanyahu viendrait à Washington dans les prochaines semaines et qu’Obama projetait d’accueillir le président égyptien, Hosni Mubarak, pour de nouveaux pourparlers sur la paix au Moyen-Orient.

Les Etats-Unis sont intéressés à la promotion du processus de paix au travers d’un ensemble de gestes qui créeraient la confiance entre Israël, l’Autorité palestinienne et les Etats arabes, a déclaré un officiel américain sous couvert d’anonymat à Ha’aretz.