L’aile militaire du mouvement palestinien Hamas a indiqué qu’une trêve de cinq mois avec l’armée israélienne « n’existait plus » après qu’elle ait envoyé des dizaines de fusées en direction de l’état juif.

Les tirs n’ont apparemment causé aucun dommage

Le communiqué a été publié après que les brigades d’Izz al-Din al-Qassam aient fait savoir qu’ils avaient envoyé presque 30 fusées et à 61 obus de mortiers en direction d’Israël ce mardi.

Abu Obaida, un porte-parole des brigades, a déclaré à l’AFP : « La trêve n’existe plus. »

« C’est l’ennemi israélien qui ne l’a pas respectée et maintenant c’est au tour des groupes palestiniens, » a-t-il dit.

Les attaques, qui se sont produites pendant qu’Israël commémorait le cinquante-neuvième anniversaire de sa création n’ont causé ni dommages ni blessés.

Pour la première fois le Hamas, partenaire principal dans le cabinet palestinien d’unité, revendique la responsabilité du lancement de fusées vers Israël depuis qu’un cessez-le-feu était entré en vigueur le 26 novembre dernier entre l’armée d’occupation et les combattants palestiniens.

L’aile militaire du Hamas a revendiqué la responsabilité d’avoir lancé des fusées et des obus de mortier.

Abu Obaida a indiqué que le tir des projectiles ce mardi était une réponse à la mort de neuf Palestiniens, dont deux adolescents et cinq combattants, par les troupes israéliennes au cours du week-end en Cisjordanie occupée et à Gaza.

Ces assassinats se sont produits lors du week-end le plus sanglant depuis la trêve de novembre et ont entraîné des appels à la vengeance de la part des groupes armés palestiniens.

Selon le cessez-le-feu décidé en novembre, l’armée israélienne avait retiré ses troupes de la bande de Gaza et les combattants palestiniens devaient cesser les tirs de fusée.

Jusqu’à ce mardi, la trêve avait perduré en dépit des violations des deux côtés.