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Dimanche matin, 16 décembre, 700 professeurs protestaient devant la direction de l’éducation dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie, exigeant que leurs salaires soient versés.

Dans le village voisin de Qabatiya, les professeurs ont annoncé une grève totale et ont suspendu leurs cours dans toutes les classes.

Ahmad Yassen, un membre du conseil d’administration qui a démissionné, a indiqué que tous les professeurs de Jénine seraient en grève lundi et tiendraient un sit-in de masse devant le bureau du governorat de la ville.

Yassen a exigé de l’Autorité Palestinienne qu’elle fixe une date pour le paiement des salaires, et pour améliorer les conditions de vie des professeurs. Environ 90 pour cent des professeurs en Cisjordanie vivent sous le seuil de pauvreté, a-t-il dit.

« Qu’est-ce qui a été fait des impôts que nous avons payés ? » demande Haithan Ibadi, un professeur de Jénine.

D’autres enseignants, comme Ajwad Odah, ont expliqué qu’il travaillait comme professeur dans deux écoles différentes, et qu’il n’avait toujours pas un centime pour payer ses frais de transport pour se rendre à son travail.

Le syndicat des enseignants a annoncé samedi une grève partielle à travers la Cisjordanie mercredi et jeudi, tous les professeurs devant cesser le travail après le quatrième cours de la journée.

Si les salaires des professeurs sont payés avant mercredi, l’action de grève sera décommandée, a déclaré un dirigeant syndical.