Le Conseil exécutif national du Syndicat national des Étudiants (NUS) a adopté à l’unanimité une proposition mandatant l’instance à coopérer avec les syndicats d’étudiants pour faire pression sur les universités afin qu’elles annulent leurs contrats avec Eden Springs (société israélienne de distribution de boissons en bureau).
La Recommandation 404 (p. 68 du PDF) décrit comment la société israélienne Eden Springs a monté une usine d’embouteillage sur le plateau du Golan occupé, et note le caractère illégal des colonies au regard du droit international.
La 404 se termine par le paragraphe suivant (surlignage par Ben White) :
La Conférence décide :
Cette approbation officielle par le NUS d’une campagne de boycott sur les campus de l’ensemble du pays constitue un énorme succès pour tous les étudiants qui déjà militent activement contre Eden Springs. Du matériel sur Veolia et Eden Springs est aussi publié sur le site du NUS depuis janvier, et son Conseil exécutif national a déjà condamné la collaboration entre le King’s College London (KCL) et Ahava.
Un amendement à la Recommandation 404 proposant un total appui à l’appel BDS n’a pas - sans surprise - été voté (un fait derrière lequel les partisans d’Israël ont cherché à se cacher). Cependant, le sort qu’a connu un autre amendement, déposé par le syndicat de l’université de Leeds, est encourageant. Il cherchait à vider de son sens la proposition d’origine, en annulant :
Et le remplaçant par :
Mais cette tentative de faire dérailler la motion sur le boycott en indiquant ne s’en tenir qu’à « un dialogue constructif » (au lieu de rompre les contrats - ndt) a échoué. Les paramètres du débat ont vite évolué, laissant les lobbyistes d’Israël s’escrimer à s’adapter à la dynamique grandissante des militants qui se battent pour la justice.
21 mai 2012 - Blog de Ben White, publié sur The Electronic Intifada
Traduction : JPP