Les Palestiniens protestent contre l’emprisonnement de Khader Adnan, membre du Jihad islamique et qui est en grève de la faim depuis le 18 décembre, et pour la libération de tous les prisonniers palestiniens en Israël - Jénine, le lundi 20 février 2012 - Photo : AP/Mohammed Ballas

Adnan a été en grève de la faim pendant 66 jours, en protestation contre sa « détention administrative » par Israël, sans inculpation ni jugement. Addameer est une organisation de défense des droits des droits des prisonniers palestiniens, dont les avocats ont suivi de près le cas d’Adnan.

Selon l’accord, Adnan sera libéré le 17 Avril - lorsque son ordre actuel de détention administrative aura expiré - mais son ordre de détention administrative ne serait pas renouvelé. Israël repète généralement les ordres de détention administrative à plusieurs reprises. En ce moment, il n’a pas été confirmée si oui ou non Adnan avait accepté de mettre fin à sa grève de la faim.

Certains communiqués de presse ont déclaré Adnan avait accepté de mettre fin à sa grève de la faim, mais avant 16 heures heure locale en Palestine, Addameer a tweeté en arabe qu’un avocat du groupe attendait la permission de visiter Adnan pour « confirmer sa décision ».

Juste avant 17 heures heure locale, Addameer a tweeté en arabe que son avocat n’avait toujours pas été autorisés à voir Khader Adnan :

« Les autorités pénitentiaires continuent d’empêcher l’avocat d’Addameer d’entrer pour visiter le prisonnier, et nous n’avons reçu aucune confirmation d’une décision de Khader Adnan d’arrêter la grève de la faim. »

La famille de Khader Adnan « extraordinairement heureuse »

L’Associated Press rapporte qu’elle a parlé à Randa Adnan, l’épouse de Khader :

La femme de Khader Adnan, Randa, était en extase à propos des nouvelles.

« C’est bien sûr une victoire », a-t-elle dit dans une interview téléphonique. « Les Israéliens n’avait aucune preuve et c’est pourquoi ils ont cédé sur ces quatre mois, » a-t-elle dit. Elle rit, et les partisans pouvaient être entendus criant de joie en arrière-plan.

« Il a montré par sa fermeté que nous pouvons être victorieux », a-t-elle ajouté.

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