Jenniffer Loewenstein est journaliste indépendante.
Elle est directrice adjointe du Programme d’études sur le Moyen-Orient à l’université de Madison (Etat du Wisconsin - USA).
Elle est membre de la direction de l’ICAHD de Jérusalem (Comité israélien contre la démolition des maisons), et initiatrice du projet de jumelage Madison/Rafah.
Ce texte est extrait d’une intervention qu’elle a faite à une conférence sur la Palestine aux Nations unies, qui s’est tenue les 30 et 31 août de cette année.
Chers amis,
[...]
Le 26 janvier 1976, le Conseil de sécurité des Nations unies délibérait sur une résolution (S/11940) présentée par la Jordanie, la Syrie et l’Egypte qui reprenait l’ensemble des principales dispositions de la résolution 242 du Conseil de sécurité. Elle reconnaissait le droit de tous les Etats de la région à exister à l’intérieur de frontières garanties et reconnues, tout en réaffirmant le caractère inacceptable de l’acquisition de territoires par la force. Cependant la résolution ajoutait, et ce pour la première fois, ce qui manquait à la 242 : la reconnaissance des droits nationaux palestiniens. L’expression « tous les Etats » était utilisée en vue de la création d’un nouvel Etat palestinien dans les territoires occupés.
Israël avait bien sûr été invité à participer à cette session mais Israël a refusé, préférant, à la place, faire un caprice national en bombardant le Liban, le même jour, tuant environ 50 personnes, ce qu’il fallait prendre selon toute probabilité comme un message original lancé « à la face » des Nations unies et du monde. Comme il fallait s’y attendre, les Etats-Unis ont opposé leur veto à la résolution, ce qui a amené l’OLP, présente à la session, à parler de « la tyrannie du veto » (1). Comme pour chaque résolution du même ordre, elle fut approuvée par l’immense majorité des nations du monde. Les deux nations qui s’opposent systématiquement à ces résolutions sont les Etats-Unis et Israël, lesquels ont inventé la mode célèbre du rejectionnisme qui persiste encore aujourd’hui. A la suite de quoi, lesdites résolutions quittent les annales de l’histoire, comme la S/11940 et malgré son importance, car c’était la première fois qu’une résolution des Nations unies reconnaissait explicitement les droits nationaux inaliénables du peuple de Palestine.
Au cours des débats et avant le vote sur cette résolution, l’un des participants a fait observer que le problème de la Palestine était au c ?ur du conflit du Moyen-Orient et qu’il fallait le solutionner... « Nous sommes désolés qu’Israël se tienne hors des débats et préfère [faire] un carnage et afficher son mépris prétextant un parti pris de la part des Nations unies. En vérité, c’est Israël qui maintient, en usant de la force, et [qui] souhaite s’isoler pour continuer, son occupation de territoires appartenant à ses voisins arabes. La persistance dans cette politique de dureté et de diktats ne peut qu’engendrer plus de violences, plus d’amertume, et éloigner toujours plus la perspective de paix et de coopération que le gouvernement israélien prétend rechercher, et à laquelle tous les peuples du Moyen-Orient aspirent et dont ils ont besoin ». (M. Akhund, représentant du Pakistan - procès-verbal du débat après la présentation de la résolution. S/PV. 1879 du 26 janvier 1976. Site UNISPAL (Système d’information des Nations Unies sur la question de Palestine) ; voir aussi : UNDPI multimédia (département de l’information publique des Nations unies, 31è année, 1 879è réunion.)
En lisant ces mots, j’ai été frappée par un sentiment de déjà vu et j’ai dû en vérifier une deuxième fois la source pour être sûre qu’ils avaient bien été prononcés, il y a de cela 31 ans. Malheureusement pourtant, et bien que les similitudes avec les circonstances d’aujourd’hui soient marquantes, la situation à laquelle nous faisons face aujourd’hui pour la Palestine s’est particulièrement aggravée.
Suite à mon intervention optimiste à la conférence des Nations unies de l’an dernier à Genève, sur les droits inaliénables du peuple palestinien, la réaction de Noam Chomsky a été de dire que si les choses ne s’amélioraient pas bientôt sur le terrain dans les territoires occupés palestiniens, la conférence suivante ne serait qu’une « une veillée funèbre ». Ceci pour donner à réfléchir sur ce qu’est devenue la situation aujourd’hui ; pour Chomsky, nous vivons actuellement un évènement quasiment sans précédent dans l’histoire contemporaine : la destruction systématique, délibérée et dans le temps, d’une nation tout entière.
En tant que militants et représentants d’ONG de la société civile, concernés par ce qui touche à Israël/Palestine, nous savons l’importance de garder l’optimisme à un niveau réaliste, d’une persévérance tenace même face à ce qui paraît être des obstacles insurmontables. Je n’ai pas abandonné cet espoir, et je ne suspecte aucun d’entre vous d’un tel abandon, c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui.
Néanmoins, aussi importante que soit l’action de solidarité pour nous et pour la poursuite des efforts afin de changer la situation de millions de Palestiniens dans les territoires et au-delà, aucun d’entre nous n’est assez naïf pour croire qu’une paix juste est à portéé de main. Avec tous ces assassinats, toutes ces mutilations, tous ces actes d’un terrorisme d’Etat, toutes ces démolitions de maisons, toutes ces arrestations, confiscations de biens, de ressources et d’identité, tous ces bouclages, ces check-points, ces laissez-passer, ces barrages routiers, et tous ces blocs de béton posés le long de ce mur sinueux qui dévore la terre palestinienne sur son trajet, la Palestine devient de plus en plus invisible, enfouie derrière les euphémismes et les escroqueries à la paix : une non entité, pour des êtres non existants, dont l’avenir en tant que nation, au sein de la communauté des nations qui peuplent la terre, est aujourd’hui gravement menacé.
Trois conditions préalables à un réglement juste du conflit
En réfléchissant à la façon qui nous permettrait de mettre un arrêt à cette dynamique dévastatrice, j’en suis arrivée à soulever trois conditions préalables, indispensables, à remplir avant que nous puissions même entamer un processus qui nous mènerait à un juste règlement.
1) - D’abord et avant tout, nous devons exiger la fin des crimes israéliens. Cela implique, et plus particulièrement aujourd’hui, que cessent le supplice sanglant et sadique contre Gaza, l’expansion territoriale toujours en cours et qu’ils n’ont pas l’intention d’arrêter, les atrocités contre les gens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Cela implique encore la reconnaissance du droit des Palestiniens à tenir des élections libres, ce qui signifie de reconnaître le Hamas et d’instaurer un dialogue avec lui et avec toutes les autres factions politiques palestiniennes, qu’on les aime ou pas ; la libération des parlementaires palestiniens pris en otage au début de l’été 2006, et celle des milliers de prisonniers et détenus illégaux et dont le seul « crime » est d’avoir résisté à une occupation illégale.
Je dois rappeler ici que le 7 décembre 1987, l’Assemblée générale des Nations unies a voté une résolution, la 42/159, qui, entre autres choses, reconnaît aux peuples vivant sous un régime d’occupation le droit de résister. Voilà une autre pièce des annales documentaristes de l’histoire oubliée de façon bien commode, de peur qu’elle ne soit utilisée pour soutenir les Palestiniens et leur juste cause.
Il faut le redire : il est crucial que cessent tous les crimes perpétrés sans arrêt par Israël contre la nation palestinienne ; que nous, société civile et organisations dans le monde, avec les Nations unies et l’Union européenne qui se prétendent si attachées au respect des principes du droit international, nous nous chargions de l’imposer sinon, bientôt, de la Palestine il ne restera plus rien à négocier.
2) - La seconde condition préalable est que le Quartet, qui comprend justement les Nations unies et l’Union européenne, s’inscrive publiquement dans le consensus international tel qu’il existe depuis le 26 janvier 1976 et tel qu’élargi avec le sommet de la Ligue arabe en 2002 à Beyrouth, pour accepter sans réserve la normalisation des relations en échange de la mise en conformité d’Israël avec le droit international. Comme je l’ai dit cependant, ce consensus a été systématiquement, et souvent de façon violente, rejeté par les Etats-Unis et Israël, tandis que pratiquement toutes les autres parties concernées l’acceptaient explicitement, notamment l’Iran, le Hezbollah et le Hamas, contrairement à ce que les médias américains ont voulu nous faire croire.
3) - Enfin, une fois ce consensus international accepté, nous, militants de la société civile et des organisations, devons faire pression sur les nations de l’Europe pour qu’elles aient le courage d’agir indépendamment de la politique américaine - et elles le peuvent de multiples façons -, au lieu d’en être un acteur « trottant docilement derrière le Maître et participant à ses crimes » (Noam Chomsky, correspondance privée). Les mesures que prendraient les Nations unies et l’Union européenne, entre autres organismes mondiaux, pour bannir et isoler les Etats-Unis et Israël, au lieu de courber l’échine devant eux en une obéissance servile, devront constituer le début d’un changement constructif : faire savoir à la seule superpuissance dans le monde et à son principal satellite, qu’ils ont la capacité par la seule violence des armes de continuer à tracer leur route, mais que leurs actes ne seront plus ni tolérés ni ignorés.
Il est déjà assez négatif que les USA et Israël se comportent ensemble comme des voisins dominateurs, imposant leurs caprices à leurs amis comme à leurs ennemis, mais quand leurs appels, faussement vertueux, à la liberté, à la démocratie et à la justice se traduisent par le rugissement des chars, de l’artillerie lourde et des avions de combats dévastant les terres et décimant les populations civiles qu’ils occupent, alors nous aurions dû depuis longtemps dénoncer leurs violations en nombre record du droit international et de toute moralité humaine élémentaire.
Quant à la Palestine, il est primordial de se demander pourquoi le Hamas, qui a obtenu la majorité politique par des d’élections démocratiques, libres, justes et transparentes, pourquoi le Hamas a été déclaré organisation criminelle terroriste dont la disparition, planifiée avec soin, passe par une famine organisée et une souffrance délibérément imposée sur la bande de Gaza, dont 50 % de la population a moins de 25 ans. Il nous faut bien comprendre que si des régimes brutaux, autoritaires, tels que ceux de l’Egypte, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite, sont respectés en tant qu’Etats « modérés » et Etats « amis » par les Etats-Unis, c’est parce que pour eux, la primauté va au Maître et à ses caprices.
Si nous comprenons cela, nous sommes obligés de remarquer les accolades, soudaines et cyniques, d’Israël et des Etats-Unis à Mahmoud Abbas, et le consentement troublant de celui-ci à ce rapprochement. Le gouvernement illégal d’Abbas, imposé par décret, n’est pas seulement bien vu parce qu’il permet d’éviter tout dialogue ou toute tentative de conciliation avec le Hamas, il l’est aussi de par la désignation américano-israélienne, dans le style orwellien, du Hamas comme organisation terroriste. En effet, Abbas lui-même, tout en glorifiant les valeurs de liberté et de démocratie, a déclaré à la télévision israélienne qu’il refusait de « conduire des négociations avec des assassins. » Sûrement que ses soutiens israéliens et américains sont arrivés à des buts immédiats en pouvant faire de lui un guerrier honorifique contre le terrorisme. Ainsi, avec l’aide de ses soutiens à l’étranger, le Fatah d’Abbas a réussi à diviser le mouvement national palestinien en deux, rendant plus facile pour les Israéliens la poursuite de la destruction du tissu économique, social, culturel et politique de la Palestine. Qui sont ces gens qui sacrifient sur l’autel de la célébrité, du pouvoir et de la corruption, le combat historique et l’âme de la Palestine ? Le chemin sur lequel ce triumvirat cynique de pouvoir s’est engagé conduit inexorablement à un destin qu’aucun de nous ici n’aimerait sérieusement envisager.
En novembre dernier, j’ai eu le plaisir de retourner à Gaza où j’ai rendu visite à des amis auxquels je suis redevable plus que je ne saurais le dire. Pourtant, la visite a suscité de ces émotions mitigées qui remplissent les c ?urs à la fois de la beauté et de l’angoisse existant aujourd’hui dans Gaza. En plein milieu d’une agréable réunion de famille, avec des rires, de la chaleur et le sentiment étrange pour moi d’appartenance à cette famille, les canons assourdissants, dangereux, de l’opération « Nuages d’automne » ont commencé à tonner dans le nord, à Beit Hanoun. Les jours qui ont suivi, je me suis rendue dans les hôpitaux de Shifa et de Kamal Adwan, avec les services des urgences remplis de civils gravement blessés, et la morgue où des corps d’hommes, de femmes et d’enfants étaient étendus, dans le silence, sur les plateaux de métal glacé des congélateurs.
Ce qui me tourmentait le plus n’était pas l’absurdité et l’injustice de ces morts, ni la brutalité et la barbarie sans fin qu’un Etat a choisi d’adopter sous le vernis atroce de « nécessités pour sa sécurité ». Non, ce qui m’a fait le plus mal, c’est la répétition effrayante, familière, de telles scènes : Jénine, Rafah, Gaza ville, Khan Younès, Ramallah, Naplouse, Beitunia, El-Birreh, Qalandya, Beit Sahour, Hébron, je ne peux plus me souvenir de tous les lieux marqués par ces tragédies innommables. Tout ce que je sais, c’est que rien ne montre que ça va s’arrêter là, et c’est pourquoi, mes amis, c’est pourquoi il faut qu’il soit tenu compte de ce qu’on a dit ici, à cette conférence.
Jennifer Loewenstein peut être contactée à l’adresse : amadea311@earthlink.net.
Annexe à "Vers la 4ème guerre mondiale ?", de Pascal Boniface, publié par Ed. Armand Colin, 2005.
Par ONU
Depuis 1967, les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto à 39 reprises pour empêcher la condamnation d’Israël par le Conseil de Sécurité.
Condamnation d’Israël pour la violation du cessez-le-feu de 1967 et pour l’occupation en Syrie et au Liban.
Condamnation de l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967 et manque de coopération israélienne avec l’envoyé spécial du secrétaire des Nations unies.
Plainte de l’Egypte et du Liban concernant la situation dans les territoires occupés palestiniens.
Retrait israélien des territoires occupés depuis 1967, condamnation du refus d’Israël d’obéir aux résolutions des Nations unies, droit à l’autodétermination des Palestiniens et droit au retour pour les réfugiés.
Condamnation de l’occupation des territoires, en particulier de Jérusalem, des installations de peuplement israéliennes, des violations des droits de l’homme et appel à y mettre fin.
Rapport du Comité sur les droits du peuple palestinien. Droit à l’autodétermination des Palestiniens, droit au retour pour les réfugiés et droit à l’indépendance nationale.
Sur une initiative tunisienne. Droit à un Etat palestinien indépendant, droit au retour ou à des compensations pour les pertes subies par les réfugiés qui ne souhaitent pas rentrer et retrait israélien des territoires occupés depuis 1967.
Sur une initiative jordanienne. Retrait d’Israël de la partie syrienne du Plateau du Golan.
Sur une initiative jordanienne. Condamnation des violations israéliennes des droits des populations dans la bande de Gaza et appel à l’arrêt des violations israéliennes de la 4ème convention de Genève.
Appel au respect par Israël de la 4ème convention de Genève et des autres traités internationaux. Condamnation de l’incident au Dôme du Rocher à Jérusalem.
Sur une initiative espagnole. Condamnation d’Israël pour le non-respect des résolutions 508 et 509 qui demandaient aux deux parties de respecter la convention de La Haye de 1907 et demandaient le retrait israélien du Liban.
Sur une initiative française. Demande de retrait immédiat des forces israéliennes et palestiniennes de Beyrouth et respect de la résolution 508.
Sur une initiative russe. Condamnation d’Israël pour le non-respect des résolutions 516 et 517, restrictions de la part des membres de Nations unies de la fourniture d’armes ou d’aide militaire à Israël jusqu’à son retrait du Liban.
Arrêt des installations israéliennes en territoire palestinien, démantèlement des installations existantes, appel à la signature par Israël de la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Condamnation des actions israéliennes au Sud Liban.
Condamnation des attaques israéliennes répétées contre des civils au Sud Liban.
Appel à la cessation immédiate par Israël des mesures répressives à l’encontre des populations palestiniennes (déportations, détentions...).
Condamnation des attaques israéliennes répétées contre des civils au Sud Liban.
Déplore le refus d’Israël d’appliquer les résolutions précédentes et de respecter les lieux saints musulmans, vives inquiétudes concernant les violations du sanctuaire de Haram Al-Sharif.
Condamnation d’Israël pour l’interception d’un avion libyen.
Déplore profondément les attaques israéliennes répétées contre le territoire libanais et les autres mesures israéliennes contre les populations civiles.
Demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre dans les territoires occupés, arrêt des violations des droits des Palestiniens.
Condamnation de l’utilisation de la punition collective par Israël dans les territoires occupés (démolitions de maisons, violations des droits de l’homme...). Appel à Israël pour mettre en ?uvre la 4ème convention de Genève.
Condamnation de l’invasion israélienne récente au Sud Liban et demande de retrait immédiat.
Déplore l’attaque israélienne du 9 décembre 1988 contre le Liban.
Condamnation de la persistance d’Israël à violer les droits de l’homme des Palestiniens, en particulier les assassinats de civils et particulièrement d’enfants. Déplore la violation répétée par Israël des décisions du Conseil de sécurité.
Déplore les violations des droits de l’homme des Palestiniens, arrêt des expulsions de Palestiniens des territoires occupés, droit au retour des réfugiés.
Déplore les violations des droits de l’homme des Palestiniens (sièges de villes, destructions d’habitations, confiscations de propriétés). Israël doit rendre les biens confisqués aux Palestiniens.
Mise en place d’une commission pour la surveillance des politiques et pratiques israéliennes dans les territoires occupés, y compris Jérusalem après l’assassinat de sept travailleurs palestiniens à Rishon Lezion.
Invalidation de l’expropriation des Palestiniens de leurs terres à Jérusalem-Est, condamnation d’Israël pour cette action, support au processus de paix au Moyen Orient.
Demande l’arrêt immédiat des activités de colonisation israélienne sur le territoire palestinien.
Arrêt de la construction de la colonie juive de Jabal Abu Ghneim/Har Homa à Jérusalem-Est et autres mesures contre la construction de colonies dans les territoires occupés.
Arrêt immédiat de tous les actes de violence, provocation et punitions collectives ainsi qu’un arrêt complet de toutes les activités de peuplement israéliennes et arrêt du bouclage des territoires occupés. Mise en place du traité de Sharm El-Sheikh, volonté de mettre en place une force d’observation des Nations unies pour protéger les civils palestiniens. Envoi d’observateurs de l’ONU dans la bande de Gaza.
Condamnation de tous les actes de terreur, assassinats extrajudiciaires, usage excessif de la force, destructions de propriétés et appel à la fin de la violence. Mise en place des recommandations du Rapport Mitchell.
Condamnation d’Israël après la mort dans les territoires occupés de plusieurs employés du PAM tués par l’armée israélienne.
Cessation de tous les actes de violence (terrorisme, provocation et destruction). Arrêt de l’atteinte à la sûreté du président palestinien élu, Yasser Arafat. Support aux efforts du Quartet pour la mise en application de la "feuille de route".
Condamnation de la construction du mur sur une ligne qui s’éloigne de la ligne d’armistice de 1949 et illégale au regard des dispositions pertinentes du droit international. Le processus doit être interrompu et inversé.
Condamnation d’Israël pour l’assassinat du leader spirituel Ahmed Yassin.
Condamnation d’Israël pour les opérations entreprises dans la bande de Gaza.
SOURCE ISM
Vendredi 23 Mars 2007
ONU
24 septembre 2007 - Palestine Chronicle
Traduction : JPP