L’armée a continué de tenter de museler le travail des journalistes au cours du mois de février. Restrictions de mouvement, arrestations et attaques ont constitué le quotidien des médias. L’Union des Journalistes palestiniens a issu son rapport concernant les violations israéliennes envers les médias durant le mois de février.

Le 10 février, l’armée a arrêté Abdel Hafeez Al Khalmon, photographe pour Associated Press au sud de la Cisjordanie, alors qu’il prenait des photos d’un soldat frappant un homme dans la vieille ville de Hébron.

Une semaine plus tard, Nasser Shiohi a été arrêté après avoir photographié un échange de tir de pierres et de balles entre de jeunes Palestiniens et l’armée

Le journaliste Jamil Farag est toujours emprisonné. Sa détention administrative a été renouvelée pour la sixième fois le 18 février. Le reporter de 42 ans du camp de réfugiés de Deheisha (Bethlehem) n’a toujours pas été traduit en justice et affirme ne pas connaître les charges qui pèsent sur lui.

L’armée a tiré sur des photographes et reporters de CNN, Al Hiyat et sur des journalistes israéliens durant une manifestation près du village de Bilin (district de Ramallah). Les soldats, au cours de cette action, ont attaqué avec des lances à eau des équipes de CNN et Al Jazira.

Atta Aouisat, 30 ans, a été blessé au shrapnel à la jambe droite lors d’une attaque de l’armée par grenade à Ras Al Amud (Jérusalem-Est) durant une manifestation le vendredi 24 février.

Les 25 et 26 février, l’armée a détruit les bureaux de radios et de télévisions à Naplouse et détourné les ondes radio pour émettre des déclarations contre la résistance armée. Elle a également arrêté le directeur de la télévision Sanabil et a confisqué les équipements et les ordinateurs de la chaîne.

03 mars 2007 - Vous pouvez consulter cet article à :
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