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Défaite des troupes françaises face aux Talibans

dimanche 26 octobre 2008 - 06h:49

D’après Agences

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Lorsque 300 soldats français prennent la fuite devant une centaine de combattants afghans en abandonnant sur place un armement de valeur, cela s’appelle une défaite. La présence militaire française en Afghanistan est non seulement injustifiable, mais elle est de plus militairement intenable.

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Troupes françaises d’occupation en plein action civilisatrice.

Le 17 octobre dernier, près de 300 soldats français ont dû abandonner sur le terrain deux missiles antichar Milan lors de combats avec des combattants afghans à l’est de Kaboul, selon l’état-major des armées à Paris.

Les informations qui suivent et qui sont pour l’essentiel issues de l’armée française sont un remarquable mélange de contradictions, de langue de bois, de mépris raciste à peine voilé vis à vis des Afghans.

L’accrochage s’est produit dans la province de Kapisa, près de Kaboul, où avait eu lieu l’embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français le 18 août.

Selon les chaînes de télévision TF1 et LCI qui ont d’abord rapporté l’information, aucun soldat français n’a été tué ou blessé lors des combats de samedi et 14 combattants talibans ont été tués. Les attaquants auraient été près d’une centaine.

Curieusement les soldats français tuent 14 Tabilans (ou de simples civils afghans, allez savoir ?), les dénombrent avec précision, puis prennent la poudre d’escampette et sans avoir ni blessés ni tués... On nous prend vraiment pour des imbéciles.

Une unité française a été "cernée par des tireurs (et) il fallait faire reculer ce groupe", et "un poste de tir et deux missiles n’ont pas pu être récupérés" [ont été abandonnés] lors du désengagement [fuite] des militaires français, a indiqué le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l’état-major des armées à Paris, interrogé par les deux chaînes.

Soucieux de promouvoir la qualité des armes françaises, nous avons donc abandonné sur place et mis à disposition des combattants afghans deux fleurons de notre industrie d’armement...

Le porte-parole a reconnu que de tels missiles pouvaient "être efficaces" tout en soulignant que "pour autant ce n’est pas une arme très facile d’emploi". "C’est une arme particulière dont la mise en oeuvre nécessite une formation particulière et un entraînement particulier, donc ça nous laisse penser que ce sera pas si facile que ça de s’en servir avec efficacité", a déclaré de son côté le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole des forces françaises en Afghanistan, interrogé par TF1.

Soyons rassurés, cette arme est tellement compliquée d’utilisation que des Afghans ne sauraient s’en servir... Ce genre de préjugé à la vie dure dans toutes les armées d’occupation qui pensent toujours avoir affaire à des ennemis trop attardés pour manipuler des armes sophistiquées. Les leçons du Viet Nam n’ont manifestement pas servi.

Utilisé par l’infanterie et les forces spéciales, le Milan est tiré à partir d’un tube servant aussi à le stocker et à le transporter. D’une portée d’environ 2000 à 3000 mètres selon les versions, il peut être utilisé par des fantassins ou à partir d’un véhicule.

Ce missile est doté de commandes de mise à feu, d’une optique de visée et d’un système de télécommande. Il est guidé par un dispositif utilisant le rayonnement infrarouge émis par un traceur, les ordres étant transmis par un fil de guidage.

Grâce à son système de guidage, il peut neutraliser indifféremment des cibles avec ou sans signature infrarouge, tels que les bunkers, les positions fortifiées ou les postes de commandement.

Soyons certains que l’efficacité de cette arme sera un jour démontrée sur le terrain, mais dans un contexte probablement non souhaité.

"Ce n’est pas la première fois que des unité d’autres pays perdent des éléments semblables. Il nous arrive de retrouver des missiles Milan appartenant à d’autres pays", a expliqué M. Morin (ministre français de la défense).

Ce n’est finalement pas si grave, cela arrive même aux autres...

26 octobre 2008


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