Première Intifada, 20 ans plus tard
jeudi 13 décembre 2007 - 06h:16
Sonja Karkar - The Electronic Intifada
Pendant combien d’Intifadas faudra-t-il que les Palestiniens se battent pour que, finalement, ils obtiennent justice ?
- Naplouse, des enfants lancent des pierres contre les chars d’assaut israéliens.
(Photo CCIPPP)
La Première Intifada (se soulever ou se libérer) palestinienne a éclaté spectaculairement le 9 décembre 1987 après vingt longues années d’occupation militaire israélienne. Les Palestiniens en avaient assez. Non seulement ils avaient été dépossédés de la terre de leur patrie et expulsés de leurs foyers en 1948 pour faire place aux bateaux d’immigrants juifs européens qui affluaient sur la Palestine sur la promesse d’un Etat juif, mais ils avaient dû endurer les indignités d’un peuple méprisé et rejeté par le monde entier. Ils étaient les victimes d’un projet colonialiste rejetant leur existence et leurs droits à l’autodétermination sur la terre que, sans interruption, ils avaient habitée pendant des millénaires, de telle sorte qu’on aurait pu créer un Etat avec des terres réservées aux seuls Juifs partout dans le monde. Jusqu’à aujourd’hui, le projet sioniste a pris les grandes puissances et les institutions de premier plan dans ses griffes, malgré les dispositions irréfutables du droit international et des résolutions des Nations unies établissant les droits des Palestiniens. Ce qu’Israël n’a pas eu les moyens de marchander cependant, ce fut la ténacité d’un peuple spolié et son énergie indomptable qui ont envoyé les premières pierres voler sur les chars d’assaut et les bulldozers de l’armée, tentative désespérée pour se libérer de l’occupation écrasante d’Israël. Ainsi commença la « guerre des pierres ».
L’occupation et l’Intifada
On attribue généralement l’origine de la Première Intifada à l’assassinat de 4 civils palestiniens à partir d’une jeep israélienne à un check-point de la bande de Gaza et à celui, ultérieur, de Hatem Abu Sisi, 17 ans, par un officier israélien qui avait tiré dans la foule lors d’une manifestation de Palestiniens irrités. Pourtant, ces actes individuels de violence - et ceux qui les ont précédés - n’ont été que la goutte qui a fait déborder le vase après 20 ans d’occupation militaire et de ses conséquences démoralisantes sur une population privée de toute maîtrise de son développement économique, social et politique. Plus qu’une réaction spontanée à l’occupation, il s’agissait de la manifestation collective d’un combat politique ininterrompu pour l’autodétermination, mené depuis bien avant 1987 au niveau du peuple.
Une génération entière de Palestiniens n’a rien connu d’autre que l’occupation. Cette occupation les a rendus économiquement dépendants d’Israël. Non seulement ils ont dû supporter d’être traités comme des êtres inférieurs et des prisonniers dans leur propre pays mais ils ont encore été, de façon éhontée, exploités en tant que salariés. Payés moitié moins que les salariés israéliens, ils étaient imposés plus fortement, ils n’avaient que peu d’avantages et aucune sécurité d’emploi en raison de la politique israélienne officielle qui leur refusait tout droit en Israël. Beaucoup de Palestiniens étaient employés sans le permis de travail exigé, ce qui les mettait dans une situation encore plus précaire. Comme n’importe quel autre peuple, ils voulaient être libérés de la tyrannie d’Israël, et comme n’importe quel autre peuple, ils voulaient résister à la force qu’on utilisait contre eux, mais sans mouvement de résistance organisé, ils étaient incapables de défier l’occupation. Plus ils étaient dépendants, plus l’occupation s’enracinait, et plus ça profitait à Israël. Mais par en dessous, le mécontentement grondait.
Les Palestiniens voyaient aussi leurs terres être confisquées et occupées illégalement par des étrangers juifs autorisés à être armés de mitrailleuses, et protégés par l’armée israélienne quand ils s’en servaient pour terroriser les familles palestiniennes. Ces familles étaient en permanence menacées non seulement de ne plus pouvoir continuer à vivre sur leur propre terre et dans leurs biens, mais aussi de ne plus pouvoir exprimer leur identité culturelle ou leurs sentiments nationaux. Tout ce qui était considéré comme favorable aux Palestiniens était prohibé ou détruit. Le mot « Palestine » était expurgé des manuels scolaires et tout produit commercialisé sous le label palestinien était démarqué et étiqueté israélien. (1) La littérature, l’art, la musique, et toute activité qui nourrissait une conscience nationale étaient soumises à des attaques, les universités étaient souvent fermées pour de longues périodes car elles étaient considérées comme le terreau de la ferveur nationale. Cette répression de l’identité nationale palestinienne a conduit à un mouvement souterrain qui n’a fait que renforcer les sentiments de liberté et, au fil du temps, a créé une culture de résistance, laquelle a trouvé finalement à s’exprimer dans l’Intifada. (2)
Israël a tenté à maintes reprises de manipuler les évènements afin qu’une « direction nouvelle » vienne supplanter l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui était le fer de lance du mouvement national. L’idée était de limiter le contrôle des Palestiniens sur leurs propres affaires autant que possible, tout en laissant à Israël un contrôle absolu sur les questions militaires et sécuritaires. Les Palestiniens, cependant, voyaient les choses autrement et se sont opposés au projet « Administration civile » en 1976, aux accords de Camp David en 1979-80 et également à toute confédération avec la Jordanie. Ils ont continué à défendre leurs droits par des canaux politiques et juridiques, mais Israël s’est servi de la déportation comme d’un moyen pour étouffer la résistance qui montait. Des milliers de personnalités politiques, de militants, ont été expulsés de leur pays, leur vie était souvent menacée. En 1987, il y avait encore quelque 4 700 prisonniers politiques dans les geôles israéliennes (3) sur les 200 000 Palestiniens qui ont été arrêtés en 20 ans. (4) Les Palestiniens ont considéré qu’il n’y avait aucune piste impartiale s’offrant à eux pour que leurs griefs soient écoutés avec équité, particulièrement à propos de la confiscation de leurs terres par Israël, de l’usage de l’eau et de la construction des colonies. La situation se détériorant et les Palestiniens voyant leur identité politique et culturelle menacée de disparition, il n’est pas du tout surprenant qu’ils se soient dressés pour se libérer de la cruelle occupation d’Israël.
Des images percutantes
Les Palestiniens ont compris que leur plus grande force résidait dans une désobéissance civile massive : boycotter les produits israéliens, refuser de payer des impôts à Israël, monter leur propre clinique ambulatoire, répondre aux besoins sociaux, organiser des grèves, des manifestations et des affrontements non armés. Les tactiques utilisées ont pris Israël au dépourvu et ont attiré l’attention de médias occidentaux jusqu’alors peu réceptifs. En particulier, les images qui montraient ces jeunes Palestiniens lançant des pierres sur les chars d’assaut en mouvement ont complètement retourné le mythe de David et Goliath qu’Israël s’était attribué avec tant de succès : un jeune Etat d’Israël se battant pour survivre contre le puissant monde arabe. Soudain, le monde découvrait un autre Goliath. Israël - la plus grande puissance militaire au Moyen-Orient - était sans défense face à un « David » nouvelle version dans l’histoire de l’Ancien Testament, où il lance sa pierre avec sa fronde et tue le géant Goliath.
L’image de victime sans défense qu’Israël s’était construite soigneusement s’était déjà altérée depuis la guerre de 1967, quand il lançait des attaques préventives contre l’Egypte et la Jordanie et gagnait de façon spectaculaire, et qu’alors il n’avait eu aucun scrupule à faire fi du droit international et à occuper tout le territoire palestinien. En 1982, les scènes de ces Palestiniens massacrés dans les camps de réfugiés de Sabra et Shatila, au Liban, ont horrifié le monde sans qu’il n’y avait la moindre ambiguïté sur la participation d’Israël. Quant l’Intifada a catapulté le combat palestinien sous les regards de l’opinion publique, l’image schizophrénique qu’Israël s’était donnée de victime et de vainqueur s’est heurtée aux photos des médias montrant les balles de soldats abattant les gamins palestiniens qui n’avaient dans les mains que des pierres. Cela a empiré quand le ministre de la Défense israélien, Yitzhak Rabin, a ordonné aux soldats de « briser les os » des Palestiniens qui manifestaient. En à peine 4 ans, plus d’un millier de Palestiniens ont été abattus et de nombreux autres mutilés.
Pour le monde, le lancement des pierres était devenu une image visuelle puissante de la Première Intifada, mais c’est avec des tracts que les Palestiniens ont su mobiliser avec efficacité contre l’occupation. Les écrivains Shaul Mishal et Reuben Aharoni font observer : « En l’absence d’une direction officielle et de premier plan, les tracts étaient devenus une direction de substitution durant l’Intifada. » (5) Leur influence s’est ressentie partout par l’information des gens sur la direction à prendre, sur ce qu’il fallait faire et ce qui était accompli. Les informations sur les grèves prévues, les campagnes de boycott et sur tel ou tel autre type de campagne ont fait le tour de la population et lui ont donné un sentiment d’unité dans les objectifs. C’était aussi une époque où le symbolisme était devenu très important pour le mouvement national, on retrouvait le drapeau palestinien, avec ses couleurs, même dans la façon de se vêtir et dans les broderies. Quand tant d’autres restaient limités dans la vie, les Palestiniens découvraient de nouveaux moyens de résister par la non violence, ce qui a contraint Israël à rechercher les moyens d’y répondre. La force a toujours été sa méthode préférée pour assurer son emprise mais, par la suite, sa manipulation du processus de paix a tellement tout réduit à néant, même les petites avancées gagnées par les Palestiniens, que la résistance a pris un sens nouveau, et bien plus périlleux, avec la Seconde Intifada, en 2000.
- Pour réprimer la désobéissance civile, Israël a eu recours aux punitions contre la population palestinienne « en masse ».
Punir les Palestiniens
Tout au long des années de la Première Intifada, ce fut moins le lancement des pierres par les jeunes qui a inquiété Israël que la désobéissance civile devenue permanente chez les Palestiniens. Pour la réprimer, Israël a eu recours aux punitions contre la population palestinienne « en masse » (*). Le civil ordinaire s’est retrouvé privé de la liberté de garder ses activités quotidiennes les plus courantes. Les couvre-feux ont été décrétés pendant des semaines et des semaines et des milliers de Palestiniens ont été arrêtés. Avec la fermeture des écoles et des universités, enseigner est devenu en réalité un acte illégal et les enseignants et les étudiants ont dû recourir aux cours « clandestins ». Les maisons ont été démolies sans prévenir, les oliviers arrachés et les cultures saccagés, l’alimentation de l’eau, vitale, a été redirigée vers Israël puis sa consommation gravement réduite, les gens ont dû faire la queue pendant des heures, avec des récipients, pour racheter une eau qui leur appartenait. Alors que les punitions israéliennes agressaient la population palestinienne, les rumeurs à propos de transferts ont commencé à circuler, surtout quand l’ancien général en chef des renseignements militaires israéliens, Shlomo Gazit, a déclaré que le but de ces mesures était que les Palestiniens « soient confrontés au chômage, au manque de terres et d’eau, et ainsi Israël pourra créer les conditions nécessaires pour le départ des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza ». (6)
Pour que la population s’implique
L’idée du transfert de la population n’était pas quelque chose de nouveau même alors, et les Palestiniens ont compris que leur survie dépendait de leur unité, à tous les niveaux de la société. L’Intifada a puisé son soutien, pour la première fois, au sein des couches sociales les plus défavorisées - parmi les gens qui avaient été les plus touchés par l’occupation d’Israël, particulièrement par l’exploitation de leurs ressources et de leur travail. Dans le cadre de ce qui a été appelé le Commandement national unifié, les comités populaires « unifiés » ont pris la responsabilité de tout, depuis la veille, la nuit, sur les villages et les camps de réfugiés exposés aux raids de l’armée et aux colons israéliens jusqu’à la distribution de nourriture et de vêtements à ceux qui en avaient besoin. Il est ressorti de ces groupes une direction locale impartiale, ainsi qu’une réaction sociale contre les conventions traditionnelles. Les masses participaient aux manifestations et aux affrontements avec l’armée israélienne, incitées par des tracts qui faisaient bien attention à ne pas appeler à un combat armé afin de ne pas s’aliéner la population. Dans leur livre L’Intifada, Ze’ev Shiff et Ehud Ya’ari écrivent : « Ce fut un brusque revirement psychologique pour une population qui avait découvert de quoi elle était capable et comment exploiter les faiblesses de l’ennemi. » (7)
Il ne fait aucun doute que ce mouvement national a donné à
chaque Palestinien le sentiment de prendre les choses en main, même s’il y eut très peu de résultats sur le terrain. Les femmes, surtout, ont découvert la liberté de s’engager dans un travail productif dont la plus grande partie était lancée par des comités de femmes, les frontières sociales conventionnelles se sont dissipées les femmes devenant plus politiquement impliquées, modifiant « leurs responsabilités familiales pour embrasser la communauté toute entière ». (8) Si le lancement de pierres n’était pas un acte à la mesure de l’arsenal impressionnant d’Israël, un commandant israélien faisait néanmoins observer : « l’essence de l’Intifada ne réside pas dans la portée de l’acte lui-même mais dans sa perception par la population... le sentiment d’une identité, d’une direction et d’une organisation ». (9) A défaut d’autre chose, la stratégie de la désobéissance civile non violente, massive, par la population, a suscité une couverture médiatique et le journaliste Thomas Friedman notait que « la présence des médias étrangers a vraiment mis devant les yeux des Israéliens la véritable violence de leur occupation. » (10) Au moins jusqu’à ce qu’Israël ne se donne d’autres moyens, encore plus sinistres, pour détourner l’attention de l’opinion.
Israël déplace les poteaux des buts
Le « processus de paix » d’Oslo est né du souffle de l’Intifada. Soudain, Israël est devenu un artisan de la paix sur la scène internationale et il a commencé à négocier avec l’OLP, avec l’intention profonde de la neutraliser. Plutôt que de guider le mouvement national et la résistance contre l’oppression d’Israël, l’OLP s’est métamorphosée en une institution - l’Autorité palestinienne - chargée de faire la police dans son propre peuple pour avoir une place à la table de négociations. Le monde a poussé un ouf de soulagement et les efforts internationaux se sont concentrés sur le processus de paix pendant que les réalités sordides sur le terrain étaient une fois de plus ignorées. Bien qu’Israël ait accepté de se retirer des territoires occupés, il n’a rien fait de tel. En revanche, il a confisqué de nouvelles terres palestiniennes et a poursuivi la construction de colonies juives illégales. Le droit de résidence à Jérusalem a été retiré et non seulement Jérusalem a été fermée aux Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza, mais la liberté de déplacement à l’intérieur des territoires occupés a été encore plus entravée et ramenée à ce fait humiliant de leur dire où ils peuvent aller, et quand. Qui plus est, les Palestiniens se sont retrouvés divisés en trois enclaves séparées, A, B et C - des îles dans une mer de colonies israéliennes menaçantes. Et pourtant, le monde agitait la carotte d’un Etat palestinien indépendant, et Israël a laissé se tenir ce même discours alors que tout le monde savait qu’Israël faisait ce qu’il voulait. L’abjection de cette comédie est à vous couper le souffle. Plus stupéfiant encore est que cette comédie se répète encore aujourd’hui.
Du fait que la paix et la solution à deux Etats devenaient le leitmotiv pour les protagonistes comme pour les observateurs, l’Intifada semblait perdre sa « raison d’être »(*). Elle avait provoqué des ravages énormes dans une économie palestinienne qui se désagrégeait. Les grèves nationales massives avaient incité à des réponses militaires destructrices sous la forme de couvre-feux : « Tout Palestinien vivant dans les territoires occupés a passé chez lui à peu près 10 semaines en moyenne sous couvre-feu » (11), ce qui a créé un incroyable problème d’absentéisme des salariés. Les Palestiniens n’ont pas perdu seulement leur travail chez eux, mais les employeurs israéliens ont commencé à faire travailler des salariés venant de l’étranger et des immigrants nouvellement arrivés pour remplacer les Palestiniens. En fait, la résistance de masse ne pouvait être poursuivie indéfiniment si on voulait maintenir dans la vie quotidienne un semblant de normalité.
L’Intifada vit toujours
Le réseau de résistance soigneusement organisé s’est petit à petit dispersé comme les Palestiniens se préparaient à profiter des promesses d’Oslo. L’Intifada devint beaucoup moins impressionnante et même terne, mais néanmoins elle était enracinée chez les Palestiniens, ce qui lui permettra de durer pendant des années. (12) Quand les Palestiniens ont compris que le processus d’Oslo n’arriverait jamais à terme et que, de plus, leur combat national avait été en fait sapé par l’expansionnisme débridé d’Israël, l’Intifada qui a suivi a été inévitablement explosive.
N’oublions pas que chaque jour, tout Palestinien accomplit un acte de résistance, simplement en trouvant le moyen de contourner un réseau de check-points oppressants pour garder une activité normale, ordinaire, travailler ou étudier. Chaque semaine, des villages, tel Bil’in, organisent des manifestations non violentes contre le mur d’apartheid qu’Israël est en train de construire à travers la Cisjordanie. Des milliers de ces manifestations passent inaperçues pour les médias occidentaux qui reprennent machinalement le mantra d’Israël que les Palestiniens doivent cesser leur violence. Pour Israël, tout acte de résistance contre sa politique colonialiste et illégitime est une abomination et doit être réprimé, puni et diabolisé. Pour ce qui concerne les Palestiniens - avec l’expérience de deux Intifadas derrière eux -, ils savent que leur résistance continuera tant qu’Israël niera leurs droits humains universels à la liberté et à l’autodétermination. La question qui devrait peser lourdement sur nos consciences est : pendant combien d’Intifadas faudra-t-il qu’ils se battent pour que, finalement, les Palestiniens obtiennent justice ?
(*) : en français dans le texte.
Sonja Karkar est la fondatrice et la présidente de « Des Femmes pour la Palestine » à Melbourne, Australie.
Voir son site Women for Palestine.
Notes :
1) R Jamal Nassar et Roger Heacock, Intifada : la Palestine à un carrefour, New York : Praeger, 1990, p. 27.
2) Samira Meghdessian, Le discours de l’occupation tel qu’exprimé dans les écrits de l’Intifada, World Literature Today, 72.1 (1998), p. 43.
3) Toby Shelley et Ben Cashdan, Palestine : profil d’une occupation, Londres : Zed Books Ltd, 1989, p. 21.
4) Ruth Margolies Beitler, L’Intifada : l’adaptation palestinienne aux tactiques contre-insurrectionnelles israéliennes, Terrorisme et violence politique, 7.2 (1995), p. 68.
5) Shaul Mishal, Reuben Aharoni, A propos de pierres : communiqués de l’Intifada clandestine, Syracuse, New York : Syracuse University Press, 1994, p. 25.
6) The Jerusalem Post, édition internationale, 5 mars 1988, p. 7.
7) Ze’ev Shiff et Ehud Ya’ari, L’Intifida, Jerusalem : Shocken 1990, p. 102.
8) Kanako Mabuchi, Le sens de la maternité durant la Première Intifada : 1987-1993, M.Phil Thesis in Modern Middle Eastern Studies, St Antony’s College, University of Oxford, Trinity Term 2003, p. 84.
9) D. Reishe, Arafat et l’Organisation de libération de la Palestine, New York : Franklin Watts, 1991, p. 135.
10) Thomas Friedman, De Beyrouth à Jérusalem, New York : Anchor Books, 1995, p. 447.
11) Ne pas sortir : la politique de couvre-feu d’Israël dans les territoires occupés palestiniens, Jerusalem Media and Communications Centre, 1991.
12) Norman G. Finkelstein, L’ascension et la chute de la Palestine : bilan personnel des années d’Intifada, Minneapolis : University of Minnesota Press. 1996, p. 21-22.
Du même auteur :
"Le droit d’exister. De l’Etat ou du peuple ?" - 4 octobre 2007 - CounterPunch.
"Palestine : un héritage déraciné" - 13 septembre 2007 - The Electronic Intifada.
10 décembre 2007 - The Electronic Intifada - Traduction : JPP