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Jeremy Corbyn discute de politique étrangère avec Middle East Eye

dimanche 4 octobre 2015 - 05h:28

Charles B. Anthony

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Jeremy Corbyn a été élu dirigeant du Parti Travailliste samedi, à la stupéfaction de beaucoup qui voyaient le militant de gauche de longue date comme un outsider dans la course à l’élection.

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Jeremy Corbyn, le nouveau dirigeant du Parti travailliste britannique

MEE a rencontré M. Corbyn avant son élection pour lui demander comment il voyait les crises en cours au Moyen-Orient et au-delà, quelle serait sa stratégie vis-à-vis de l’organisation de l’Etat Islamique ? S’il approuverait une action militaire et sous quelles conditions ? Et s’il cesserait la vente d’armes britanniques à l’Arabie Saoudite ?

Middle East Eye : Jeremy vous êtes opposé au bombardement de l’Irak et de la Syrie, mais comment régleriez-vous le problème de l’OEI, en discutant avec eux ?

Jeremy Corbyn : L’OEI n’est pas sortie de nulle part, ils ont beaucoup d’argent qui vient de quelque part, ils ont un énorme stock d’armes qui viennent de quelque part, et ils ne sont pas entièrement mais, pour une bonne part une création des interventions occidentales dans la région, donc ce que j’essaierais de faire c’est essayer de les isoler économiquement, et aussi essayer d’unir les autres groupes de la région en donnant, ou plutôt en soutenant l’autonomie, car ce n’est pas à nous de la donner, des groupes kurdes, et reconnaître que les quantités énormes d’armes que nous avons vendue notamment à l’Arabie Saoudite, se retrouvent quelque part et qu’elles ont été utilisées.

Des bombardements occidentaux en Syrie maintenant provoqueraient encore plus de chaos, il n’est pas clair du tout avec qui se feraient les alliances, et je pense que ça aggraverait la situation. Je me suis opposé au bombardement de la Syrie en 2013 lors de ce vote historique à la chambre des communes et je maintiendrais cette position.

MEE : Que dites-vous à propos des groupes turcs, et notamment de ce qui se passe maintenant en Turquie ?

JC : Je suis allé en Turquie beaucoup, de nombreuses fois au fil des années, à Istanbul, Ankara, Diyarbakir, Duzce, Iszmir, et dans de nombreux endroits partout le sud et l’est de la Turquie et j’ai vu les horribles problèmes que le peuple kurde a et la guerre qui y sévit et les vies perdues, c’est terrible que le cessez-le-feu semble maintenant avoir pris fin et il semblerait que les forces aériennes turques bombardent les positions du PKK en Turquie mais aussi apparemment en Syrie et je pense que la première chose que nous devons essayer de faire c’est essayer d’obtenir un nouveau cessez-le-feu entre les forces turques et le PKK, et de sérieuses négociations sur la reconnaissance des droits des Kurdes, ce qui en fait était en train de se produire jusque il n’y a pas si longtemps quand le gouvernement Erdogan avait de fait commencé à discuter sérieusement avec les forces kurdes, et ça doit être la bonne voie pour aller de l’avant.

C’est très, très compliqué, mais il faut une montée en puissance progressive en essayant de traiter différentes questions, il y a la question kurde, il y a aussi bien sûr dans cette région les implantations continues en Cisjordanie et l’occupation persistante de la Cisjordanie et les gouvernements occidentaux doivent faire preuve de beaucoup plus de sérieux quant à la manière d’y parvenir. La bonne chose qui se profile à l’horizon mais qui est semée d’embûches, c’est l’accord qui semble à portée de main avec l’Iran sur le traitement nucléaire, et les limites en termes de volumes ou de concentration d’uranium qui peuvent être produits par l’Iran.

Le sénat états-unien va être la scène d’une grosse bataille parce que la droite républicaine semble vouloir à tout prix saboter l’accord qu’Obama et Kerry sont parvenus à obtenir. J’aurais souhaité que l’accord inclue également la question des droits de l’homme en Iran. J’ai fait partie d’une délégation en Iran l’année dernière, une délégation multipartis, il y avait Jack Straw, Lord Lamont et Ben Wallace et nous avons évidemment discuté de la question nucléaire, mais j’ai constamment soulevé l’ensemble des questions concernant les droits de l’homme en Iran, mais il semble trop souvent lorsque des nations s’accordent sur des questions de transactions monétaires ou autres, que ce soit la question des droits de l’homme qui tombe aux oubliettes. Ça ne devrait pas, elle devrait y être au centre, et c’est ce que je veux voir mis au centre des négociations.

MEE : Et en matière de droits de l’homme, rompriez-vous les relations avec l’Arabie Saoudite sur cette question et si vous étiez Premier Ministre auriez-vous invité Abdel Fata al-Sissi au Royaume –Uni ?

JC : Non, je ne l’aurais pas invité au Royaume –Uni, en raison de mes préoccupations quant à l’utilisation de la peine de mort en Egypte et le traitement des gens qui étaient membres du gouvernement précédant de M. Morsi qui avait été élu, et l’emprisonnement toujours en cours du président Morsi, et ce n’est pas pour porter un jugement quelconque sur les Frères musulmans ou d’autres partis, mais pour porter un jugement sur ce que signifie vraiment la démocratie.

Dans le cas de l’Arabie Saoudite, il y a un très grand nombre de questions, le traitement des femmes bien sûr en Arabie Saoudite, une autre est le traitement des migrants et des travailleurs immigrés en Arabie Saoudite.

J’ai soulevé ce problème au cours d’un débat au parlement il y a trois semaines, en demandant si notre vente d’armes à l’Arabie Saoudite était plus importante que de sincères préoccupations pour les droits humains, aussi j’ai tendance à utiliser les réunions de l’Examen Périodique Universel (EPU) à Genève sur l’examen des droits de l’homme, ça concerne tous les pays, et pour être honnête la Grande Bretagne est en fait plutôt bonne lorsqu’il s’agit de soulever la question de la peine de mort, beaucoup moins bonne lorsqu’il s’agit de soulever la question des droits des femmes, des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels), le droit de réunion, le droit de se syndiquer et donc lorsqu’il est question de l’Iran je veux savoir pourquoi les chauffeurs de bus sont si mal traités à Téhéran, lorsqu’il s’agit de l’Arabie Saoudite je veux savoir pourquoi les travailleurs immigrés sont si mal traités, nous devons être un irritant permanent sur les droits de l’homme et aussi nous regarder nous-mêmes également et ne pas sortir de la Convention Européenne ou de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. C’est notre protection et ça nous donne une base sur laquelle nous appuyer pour critiquer d’autres, si nous nous retirons de la Convention, comment pouvons-nous critiquer ceux qui violent la Convention ?

MEE : Comment vous et le parti travailliste, avec vous à sa tête, feriez-vous pour assurer au peuple britannique une plus grande sécurité interne et à l’étranger face à la menace du terrorisme ?

JC : Eh bien, je pense qu’on accroit notre sécurité en n’étant pas partie prenante, en tous points, de la politique étrangère des Etats-Unis, en disant que nous comprenons la diversité des croyances et la diversité des aspirations à travers le monde, et aussi en devenant un moteur pour les droits de l’homme, plutôt que pour des interventions militaires, je pense que ça accroîtrait notre sécurité.

Je pense que depuis l’invasion de l’Afghanistan en 2001 nous avons régulièrement une législation anti-terreur toujours plus stricte et de la part de tous les gouvernements la tentation toujours plus grande d’avoir recours à la détention administrative, et tous les dangers afférents, je crois passionnément, très fort que les tribunaux doivent être indépendants du pouvoir politique, et de toute influence politique, et tout un chacun quelle que soit l’accusation qui pèse contre lui mérite d’avoir un procès ouvert.

MEE : A la lumière de ceci, comment pensez-vous que les nouvelles lois sur la radicalisation proposées par Cameron vont affecter nos communautés ?

JC : Eh bien, je pense qu’il faut considérer les communautés dans leur ensemble, toutes les communautés, tous les jeunes, et pas seulement considérer les choses sous l’angle d’une vision de l’islam pratiquée par une infime minorité de gens, nous ne devons exclure aucune religion mais nous devons également condamner toute attaque d’un lieu de culte, que ce soit une synagogue, une mosquée ou une église, et il y a un nombre inquiétant d’attaques de ces lieux, notamment les synagogues et les mosquées à l’heure actuelle, donc il nous faut créer un type de société solidaire, et c’est possible.

Je suis fier de vivre dans une partie très multiculturelle de la Grande Bretagne et d’en être un représentant, et j’espère que ma vie dans cette zone, mes discussions, ma fréquentation de tous ces lieux de cultes et des associations communautaires me donnent une bonne compréhension de l’état d’esprit des gens.

MEE : Il vient d’être révélé que la Grande Bretagne a dépensé treize fois plus à bombarder la Lybie qu’à la reconstruire, pensez-vous que c’est dû à une mauvaise organisation ou à de l’indifférence ?

JC : Les deux, je pense. Le bombardement de la Lybie a été entrepris à l’instigation d’un groupe spécifique opposé à Qaddafi. Je ne pense pas qu’on ait beaucoup réfléchi à ce qui se passerait après, pas plus qu’on ait réfléchi à ce qui se passerait après le bombardement de l’Irak, et donc le résultat, c’est que nous sommes passés d’un état qui, avec un bilan épouvantable en matière des droits de l’homme, était au moins une entité cohérente, à une guerre civile avec des ramifications dans trois directions différentes en Lybie et une pléthore d’armes qui circulent dans toute la région y compris au Mali et les pays voisins, ce qui va être une source de problèmes pendant encore longtemps. Il y a maintenant un demi-million de réfugiés en Lybie, les conséquence de la guerre ce sont les réfugiés, les conséquences de la guerre ce sont les enfants privés de leur enfance, les conséquences ce sont les gens qui meurent en mer. Je pense que nous devons réfléchir un peu plus avant de nous mettre à bombarder.

MEE : Et vous étiez l’un de ceux qui étaient opposés à la guerre en Lybie, vous êtes opposé à un grand nombre d’actions militaires.

JC : Oui.

MEE : Comment se fait-il que vous ayez si souvent raison, surtout avec le recul, par rapport aux autres députés, pourquoi, que savez-vous qu’ils semblent en permanence ne pas savoir ?

Eh bien, je lis beaucoup, je voyage beaucoup et je pars du principe que chaque personne que je rencontre quelle qu’elle soit sait quelque que chose que je ne sais pas et qu’elle peut m’apporter quelque chose. Je vais trouver ce que vous pouvez m’apprendre, tout à l’heure.

MEE : Probablement pas grand-chose.

JC : Je suis sûr que si.

MEE : En termes de …

JC : Nous avons tous des expériences différentes, nous vivons des choses différentes. Certainement, il s’agit de savoir écouter les autres.

MEE : Sur la question de l’intervention militaire, vous en avez été un opposant constant, y-a-t-il certaines circonstances qui feraient que vous approuveriez une intervention militaire ?

JC : Je pense qu’il y a un rôle pour les forces de maintien de la paix sous commandement de l’ONU. Elles doivent être correctement encadrées, correctement dirigées, elles doivent avoir un mandat très clair quant à ce qu’elles vont faire. J’ai rencontré des casques bleus dans un certain nombre d’endroits, j’ai travaillé avec l’UNRWA, (’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), qui n’est pas nécessairement une force de maintien de la paix, mais davantage d’aide à la Palestine, j’ai aussi rencontré des casques bleus au Timor oriental, j’ y ai été observateur lors d’un référendum, j’ai rencontré des casques bleus au Congo et à Chypre et ils ne sont pas tous pareils, mais je pense que fondamentalement la plupart essayaient de faire de leur mieux.

Je pense qu’il y a un rôle pour ça, qu’il y ait un rôle pour l’ONU d’opération de maintien de la paix permanente, c’est une bonne question, parce que pour l’instant l’ONU n’a pas de forces armées à elle, elle doit les emprunter et obtenir l’accord des pays concernés pour le faire. Et il y a bien sûr des susceptibilités quant aux pays impliqués, mais je crois que l’ONU en tant que force de maintien de la paix c’est possible, mais il faut qu’au départ il y ait la volonté de parvenir à un cessez-le-feu, vous ne pouvez pas intervenir pour la paix à coup de bombardements. Vous y allez sur le principe de négociations politiques, vous y allez pour soutenir ces négociations. Toutes les guerres se terminent par un accord politique, et bien commençons par un accord politique et supprimer ce qu’il y a entre deux.

MEE : Ce n’est pas faux. Bien, Andy Burnham a dit que le premier pays qu’il visiterait s’il était élu dirigeant du parti serait Israël, quel serait le premier pays que Jeremy Corbyn visiterait au Moyen-Orient et en Afrique ?

JC : Eh bien, le choix est si vaste. Je suis allé dans de nombreux pays, j’aimerais aller, très tôt en Tunisie parce que, j’y suis allé deux fois l’an dernier, j’aime vraiment beaucoup cet endroit, j’y ai vraiment passé du bon temps et je suis très désolé de la façon dont le peuple tunisien a été traité en raison de cet effroyable évènement qui s’est produit et qui a endommagé leur économie. Je serais aussi très heureux de me rendre en Palestine, de me rendre en Israël, au Liban une nouvelle fois et en Jordanie.

Oui, il n’y a pas que la politique qui me fascine, il y a aussi l’histoire et la culture de toute la région, donc les décisions coloniales prises en secret en 1918, en 1916 en secret, le Traité de Versailles, nous en subissons encore les conséquences. Quand les gens s’assoient à une table pour négocier internationalement, ils devraient lire l’histoire d’abord.

MEE : Robin Cook avait une politique étrangère éthique, même si le caractère éthique est sujet à caution, quelle politique étrangère mènerait le parti travailliste avec Jeremy Corbyn à sa tête, comment la qualifierait-vous ?

JC : Je pense que les termes utilisés par Robin sont très intéressants, il a dit qu’une politique étrangère avait une dimension éthique, je me souviens de très longues discussions avec Robin sur ce que cela signifiait réellement et des très longues explications qu’il me donnait sans que je sois plus avancé à la fin, mais nous étions de bons amis en fait, nous nous entendions très bien.

Fondamentalement, je veux la protection, la préservation des droits de l’homme partout dans le monde, que nous nous attaquions aux questions de la faim dans le monde et des inégalités dans le monde et du désastre écologique qui menace la planète. Je pense que ces questions doivent être le point de départ de notre action, et non celui que nous voyons actuellement qui semble trop souvent être les désidératas des Etats-Unis et voir si on peut leur apporter sur un plateau.

MEE : Que répondez-vous à vos collègues du parti travailliste qui disent que vous êtes inéligible ?

JC : Eh bien, ce n’est pas à nous de décider, c’est au peuple de décider. Abordons l’avenir avec optimisme, avec espoir et avec des principes. Notre parti a été fondé par des gens qui avaient de grands principes, des gens très courageux. Se rassembler à la fin du 19ème siècle n’était probablement pas très facile, et ils ont fondé le parti travailliste et à terme ils nous ont donné la Sécurité Sociale et l’état-providence, l’égalité, les droits de l’homme et un tas d’autres choses.

Soyons fiers de ce que nous sommes, et adressons nous au peuple en ces termes, et demandons-leur si vous voulez vivre dans une société où règne la sécurité, qu’est-ce que la vraie sécurité, un toit, un emploi, un hôpital, une école, la prise en charge de vos parents âgés, un soutien correct pour les handicapés, et personne qui dorme dans la rue. On peut vraiment faire quelque chose de bien si on adopte ces principes. Si toutefois vous allez dans la direction opposée, si vous dites qu’allez de l’avant c’est une plus grande richesse pour la minorité, moins pour la très grande majorité, il existe en effet une aspiration à être très riche au dépend des autres, est-ce cela qui fait une société heureuse ? Je ne le crois pas.

MEE : On parle de coups de force et d’annuler l’élection. Pour quelqu’un dont la campagne s’inscrit dans un élargissement de la démocratie à l’intérieur du parti travailliste, comment réagissez à ces rumeurs, comme une sorte de mépris de la démocratie ?

JC : Il y a toujours des rumeurs, ça ne me tracasse pas, ce qui se passe c’est un élargissement de l’électorat ; c’est la première fois que le dirigeant et le dirigeant adjoint sont élus par les adhérents du parti, les adhérents des syndicats, les sympathisants affiliés, les sympathisants enregistrés sur la base d’une personne une voix. Il va y avoir environ 300 000 personnes habilitées à voter, c’est certainement une bonne chose, ce ne sera plus le parti parlementaire qui pourra contrôler tout ce qui se passe dans le parti travailliste, ce ne peut être qu’une bonne chose. Ce sera peut-être un tournant difficile à négocier pour certains de mes collègues au parlement, mais je suis convaincu qu’ils sont capables de s’adapter.

MEE : Avez-vous peur de scinder le parti ?

JC : Non, pourquoi le parti devrait-il se scinder ? Nous avons un processus démocratique ouvert, je ne veux pas de scission, je veux des gens dans le parti, je veux un parti qui agisse, je veux un parti auquel les gens veulent adhérer, un parti qui veut faire campagne, qui n’a pas peur de ce qu’il est. Ayons confiance. Nous n’avons pas à imiter les autres, nous n’avons pas à imiter les Tories et offrir l’austérité, nous pouvons faire mieux que ça et mon intention est que nous fassions mieux que ça.

MEE : Comment pouvez-vous restez aussi courtois quand de toute évidence les couteaux sont tirés ?

JC : Je n’en fais pas une affaire personnelle, je ne me soucie pas de ce que disent les gens, je ne vais pas réagir, je dis ce que je crois être juste, c’est une campagne à propos de nous, pas de moi.

MEE : Dernière question, mais pas des moindres, au Moyen-Orient, y-a-t-il une personne en particulier dans l’histoire, contemporaine, qui pour vous est l’homme ou la femme du Moyen-Orient ?

JC : J’ai rencontré beaucoup de gens, de courageux militants de la paix en Israël, de courageux militants de la paix en Palestine et beaucoup d’entre eux sont de bons amis. J’ai une très étroite amitié avec M. Barghouty de l’Initiative Nationale Palestinienne, j’ai une excellente amitié avec Uri Avenery de Gush Shalom en Israël. Il doit y avoir la paix, la reconnaissance des droits des Palestiniens, il faut mettre un terme aux implantations, il faut mettre un terme à la colonisation, il faut mettre un terme au siège de Gaza. C’est forcément la bonne façon d’aller de l’avant, on ne peut pas perpétuer ces horribles attaques à répétition et les pertes de vie, et Gaza n’a toujours pas été reconstruite depuis l’opération "bordure protectrice". Elle doit être reconstruite, il doit y avoir des ressources pour le faire.

MEE : Merci beaucoup, Jeremy.

JC : Merci à vous.

16 septembre 2015 Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeasteye.net/news/e...
Traduction : Info-Palestine.eu - MJB


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