16 septembre 2017 - CONNECTEZ-VOUS sur notre nouveau site : CHRONIQUE DE PALESTINE

Vous êtes ici : Accueil > PCHR > Rapports PCHR

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 22 août 2013 - 18h:44

PCHR du 15 au 21 août 2013

Imprimer Imprimer la page

Bookmark and Share


Les forces d’occupation israéliennes continuent leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens dans les territoires palestiniens occupés (TPO).

Durant cette période du 15 au 21 août 2013 :

  • un civil a été tué et 3 autres blessés, dont 2 enfants, dans un usage excessif d’une force meurtrière dans le camp de réfugiés de Jénine :
    • 2 civils ont été blessés par balle durant des affrontements en Cisjordanie ;
    • 2 enfants ont été blessés alors qu’ils se trouvaient près de la clôture/frontière à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza ;
  • les forces israéliennes ont continué d’user d’une force excessive contre les manifestants non violents en Cisjordanie :
    • des dizaines de manifestants ont suffoqué en inhalant les lacrymogènes et ont subi des contusions sous les attaques des soldats israéliens ;
  • les forces israéliennes ont conduit 56 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
    • au moins 31 civils palestiniens, dont 2 frères et 3 enfants, ont été arrêtés ;
  • les forces israéliennes ont arrêté 3 civils palestiniens alors qu’ils nageaient en mer sur la côte dans le nord de la bande de Gaza ;
  • Israël a maintenu un bouclage total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • les forces israéliennes ont monté des dizaines de checkpoints en Cisjordanie ;
    • un civil palestinien a été arrêté sur un checkpoint en Cisjordanie ;
  • Israël a poursuivi ses initiatives pour créer une majorité juive à Jérusalem-Est occupée :
    • des Palestiniens ont été forcés de démolir leur propre maison à Sour Baher et dans la Vieille Ville ;
    • une reproduction et un stéréogramme d’une synagogue qui être construite à la mosquée al-Aqsa ont été révélés ;
    • les structures de la communauté bédouine d’Al-Ka’bnah à Beit Hanina ont été démolies au motif qu’il n’y avait pas eu de permis de construire ;
    • une pièce d’une maison, des murs de soutènement et une porte métallique à Selwan, dans les quartiers d’al’Abasiya et de Wadi ont été démolis ;
  • les forces israéliennes ont continué de soutenir les activités de colonisation en Cisjordanie et les colons leurs agressions contre les civils et les biens palestiniens :
    • 10 oliviers avec tous leurs fruits (30 ans d’âge) ont été coupés à la scie dans le secteur d’al-Hamra ;
    • un civil de Mekhmas a été gravement blessé à la tête et de fractures à la main dans une attaque de colons ;
    • une maison de tôle et de bois, à l’est d’al-Jiftlek, au nord de Jéricho, a été démolie.
JPEG - 63.6 ko
Destruction par les forces israéliennes de la communauté bédouine al-Ka’bnah, à Beit Hanina près de Jérusalem.




Tirs

Samedi 17 août 2013, à environ 18h00, des canonnières israéliennes stationnées au large de Gaza ville ont arrêté 3 civils du camp de réfugiés d’al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza, alors qu’ils nageaient vers Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza. Il s’agit de : Mahmoud Ghazi Abu Halima (18) ; Mahmoud Maher Kalloub (19), et Abdul Karim Karem Kalloub (19).

Il a été rapporté au PCHR qu’il n’y avait pas d’information concernant la distance à laquelle ces 3 civils ont été arrêtés en nageant. Cependant, leurs familles ont eu recours à l’unité d’aide juridique du PCHR pour le suivi des conditions de détention et du lieu de détention concernant leurs fils.

Mardi 20 août, à environ 18:45, les forces de l’occupant, stationnées le long de de la frontière, à l’est de Jabalia, ont ouvert le feu sur un groupe de garçons qui se trouvaient à environ 300 mètres de la frontière dans la zone du cimetière al-Shuhada à l’ Est de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. En conséquence, 2 enfants ont été blessés. Il convient de noter que tout était tout à fait calme quand le feu a été ouvert sur garçons. Les blessés sont :

Loya Tal’at al-Mabhouh (17), du camp de réfugiés de Jabalia. Il a été blessé par une balle à la jambe gauche, une autre balle à la cuisse droite et des éclats d’obus dans la tête. Des sources médicales ont décrit ses blessures comme modérées, et Hassan Abu Aita Soheil (16), du camp de réfugiés de Jabalia. Il a été blessé par une balle à la jambe gauche. Des sources médicales ont décrit sa blessure comme modérée ainsi.

Selon l’enquête menée par le PCHR et la déclaration d’al-Mabhouh, mardi après-midi, le 20 Août 2013, al-Mabhouh avec 6 de ses amis sont allés rendre visite à un ami dont la famille possède un terrain agricole dans l’est de Jabalia. Ils ont alors décidé de marcher en direction de la frontière. Ils étaient à environ 300 mètres de la clôture. Ils n’ont pas remarqué quelque chose d’étrange, parce que la zone était ouverte, sans arbres ni plantes autour. Soudain, ils entendirent des coups de feu. Al-Mabhouh a été blessé par une balle à la jambe gauche et une autre balle à la cuisse droite. Par ailleurs, Hassan Abu Aita (16) a été blessé par une balle à la cuisse gauche. Il ont pu se déplacer avec l’aide de leurs amis à environ 500 mètres de la clôture. Ils se sont cachés derrière une petite colline, quand ils ont entendu les soldats israéliens leur ordonnant d’arrêter. Les forces israéliennes ont continué à tirer sur eux . Al-Mabhouh a souligné qu’il avait vu 5 soldats israéliens sur une jeep militaire près de la frontière. Un des garçons a appelé l’ambulance du Croissant-Rouge palestinien. L’ambulance est arrivée et a pris les blessés à l’hôpital de Kamal Odwan Martyr à Beit Lahia. Des sources médicales ont décrit leurs blessures comme modérées.



Incursions

56 incursions israéliennes en Cisjordanie : avec 31 arrestations, dont 2 frères et 3 enfants.

Dans la bande de Gaza, le 17 août, les Israéliens ont arrêté 3 civils du camp de réfugiés d’al-Shati’, à l’ouest de Gaza ville, alors qu’ils nageaient au large de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza. Ils n’ont toujours pas été relâchés.

Mercredi 15 août

Minuit trente, les Israéliens entrent dans Tulkarem. Ils patrouillent dans les rues, et se postent près de l’hôpital gouvernemental, dans le centre-ville, où ils interpellent un groupe de jeunes et contrôlent leurs cartes d’identité. Les Israéliens remettent à la famille de Baker Mohammed Kharyoush, 22 ans, une convocation pour qu’il se présente devant les Services de renseignements israéliens au Bureau de liaison israélien, au sud-ouest de Tulkarem.

1 h, ils entrent dans le quartier de Sanjer, à l’est de Doura, au sud-ouest d’Hébron : ils patrouillent et se déploient entre les maisons ; raid sur la maison de Hatem Naji Amr, 45 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

2 h, incursion dans le sud d’Hébron (al-Fahs) : patrouilles et raids sur deux maisons de la famille al-Najjar ; arrestations de 3 civils, dont 2 frères et un enfant :

  • Hosni Mohammed al-Najjar, 24 ans ;
  • Hamza Mohammed al-Najjar, 20 ans, et
  • Ammar Amin al-Najjar, 17 ans.

Même moment, incursion dans Yatta, au sud d’Hébron : patrouilles et raid sur la maison de Tayseer Ibrahim Hreizat, 18 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

3 h, incursion dans al-Samou’, au sud d’Hébron : patrouilles, raid et fouille sur la maison de Suleiman Abu Saif.

3 h 20, dans Za’tarah, à l’est de Bethléhem : raid sur la maison de Hazem Hashem Abu Mahamid, 32 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

Même moment, dans Ethna, à l’ouest d’Hébron : raid sur la maison de Sofyan Mohammed Awad.

4 h, dans le camp de réfugiés de Jénine : patrouilles dans les rues, raid sur la maison d’Ahmed Hassan Shabrawi, 32 ans, qui est arrêté ; raid aussi sur la maison de Fadi Kamal Sabagh, 31 ans, arrêté également. Pendant ce temps, des jeunes se regroupent et se mettent à lancer des pierres et des bouteilles vides sur l’occupant qui réplique à coups de grenades lacrymogènes et de bombes assourdissantes. Des témoins ont indiqué au PCHR qu’il y a eu des affrontements avec l’armée d’occupation en différents endroits, notamment rue de Haïfa, dans le secteur d’al-Jaberiyat, à l’entrée du camp de réfugiés et autour de l’hôpital gouvernemental du Martyr Khalil Suleiman. De nombreux civils ont inhalé les lacrymogènes.

18 h, incursion dans le secteur de Mothallath, au sud d’Hébron : patrouilles et fermeture de la route qui relie Doura à ses villages à l’ouest pendant une demi-heure.

Même moment, incursion dans le secteur entre Kherbet al-Berka et Kherbet Khellet al-Mayyeh, à l’est de Yatta : patrouilles dans les rues, raid et fouille sur la maison de Ghaleb Salem Meghnem, 53 ans, qui est arrêté avec son fils Lo’ay, 21 ans.

Vendredi 16 août

2 h, incursion dans al-Samou’, au sud d’Hébron : patrouilles et déploiement entre les maisons ; raid sur la maison de la famille al-Mhariq avec arrestations de 2 frères : Mohammed Ahmed al-Mahariq, 30 ans, et son frère Ayed Ahmed al-Mahariq, 27 ans.

Même moment, dans le camp de réfugiés d’al-Arrounb, au nord d’Hébron.

2 h 30, dans Beit Awwa, au sud-ouest de Doura : patrouilles et raid sur la maison d’Ayman Abdul Hadi al-Sweiti, 34 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

3 h, dans le quartier d’Abu Kteila, dans le centre d’Hébron : patrouilles et raid et fouille sur la maison de Slman Na’im al-Qawasnmi, 33 ans, qui est arrêté.

17 h, dans al-Tabaqa, au sud de Douora : des garçons se rassemblent et lancent des pierres sur l’occupant qui réplique. De nombreux civils inhalent les lacrymogènes.

18 h, dans Qabatia, au sud de Jénine : patrouilles dans les rues, rassemblement de jeunes qui s’en prennent à l’occupant.

19 h 30, dans le secteur d’al-Mentar, au nord d’Azzoun, à l’est de Qalqilya : les Israéliens ratissent le secteur au motif qu’un véhicule immatriculé Israël aurait été caillassé. Les Israéliens se retirent ensuite.

21 h 30, dans Far’oun, au sud de Tulkarem.

23 h 30, dans Deir Jarir, au nord-est de Ramallah.

23 h 40, dans Kofur Qaddoum, au nord-est de Qalqilya.

Samedi 17 août

1 h 40, incursion dans al-Shawawrah, à l’est de Bethléhem : raid sur la maison de Hesham Issa al-Dar’awi, 26 ans, à qui l’occupant remet une convocation devant les Renseignements israéliens dans la colonie Gosh Etzion.

11 h, dans Kherbatha al-Mesbah, à l’ouest de Ramallah.

21 h 30, incursion dans Beit Our al-Tahta, au sud-ouest de Ramallah.

Dimanche 18 août

1 h, incursion dans Beit Qadd, à l’est de Jénine : patrouilles et raid sur la maison d’Ahmed Omar Khalil, 22 ans, qui est convoqué devant les Renseignements israéliens au centre de détention de Salem, au nord-ouest de Jénine.

1 h 30, dans Faqou’a, au nord-est de Jénine : patrouilles et raid sur la maison de Kefah Hani Shaheen, 20 ans, à qui les Israéliens remettent une convocation pour son frère Kefah devant les Renseignements au centre de Salem.

Même moment, dans Naplouse et le camp de réfugiés de Balata : patrouilles dans les rues, regroupement de jeunes qui lancent des pierres et des bouteilles vides sur l’occupant. Certains civils vont inhaler les lacrymogènes.

2 h 40, dans Beit Fajjar, au sud-est de Bethléhem : raid sur la maison d’Ahmed Kamel Thawabta, 24 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

3 h 10, dans Bethléhem : patrouilles dans les rues, raids sur plusieurs maisons ; à al-Khader, village au sud de la ville, les Israéliens investissent la maison de Mohammed Adeeb Mousa, 30 ans ; dans le camp de réfugiés d’Aïda, raid sur la maison de Ramzi Jouda Masa’eed, 38 ans ; et à al-Douha, à l’ouest de la ville, raid sur la maison de Morad Ibrahim al-Mahsiri, 24 ans ; qui sont tous convoqués devant les Renseignements israéliens dans la colonie de Gosh Etzion.

9 h 30, dans Jeet, au nord-est de Qalqilya : patrouilles dans les rues, raids sur plusieurs maisons, dont les propriétaires reçoivent des ordres d’arrêt de leurs travaux de constructions pour ne pas avoir le permis (de l’occupant). Ces maisons appartiennent à : Ouda Khaled Arman, Khaled Nasser Arman, Belal Adnan al-Seddah, Mohammed Abdullah al-Seddah, Iyad Tayseer Yamin, Baha’ Mahmoud Abu Baker, Jamal Mahmoud Abu Baker, Seddiq Ahmed Abu Baker, Hekmat Hassan Yamin, et Tamer Tayseer Yamin.

12 h 30, incursion dans Deir Abu Da’if, au sud-est de Jénine : patrouilles, interpellations de plusieurs passants qui sont interrogés sur la situation ; les forces israéliennes investissent et fouillent un magasin, puis se retirent.

23 h, dans Beita, à l’est de Naplouse : patrouilles et lancements de pierres et de bouteilles vides par des jeunes Palestiniens. L’occupant réplique et des civils suffoquent sous les lacrymogènes.

Lundi 19 août

Minuit trente, incursion dans Asirah al-Shamaliya, au nord de Naplouse.

Minuit quarante-cinq, dans Silet al-Harithiya, au nord de Jénine : lancements de pierres et bouteilles vides par des jeunes sur l’occupant.

1 h, dans Ethna, à l’ouest d’Hébron : les Israéliens patrouillent dans les rues, se postent dans le centre du village et investissent la maison d’Emad Abdul Aziz al-Batran, 40 ans.

Il faut noter qu’al-Batran est prisonnier, qu’il a fait la grève de la faim dans une prison israélienne pendant 90 jours pour protester contre sa détention administrative. Il a arrêté la grève cette semaine en raison de la détérioration de son état de santé.

Même moment, les Israéliens entrent dans le quartier d’al-Jawabrah, à l’entrée du camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron. Des dizaines de jeunes se rassemblent pour lancer des pierres sur les soldats, qui répliquent avec des lacrymogènes et des bombes sonores. Les membres de la famille de Hafs Mahmouod Jawabrah, 28 ans, ont suffoqué quand une grenade lacrymogène a atterri près de la maison.

1 h 11, incursion dans al-Abaidiya, à l’est de Bethléhém : raid sur la maison de Mohammed Mahmoud al-Assa, 21 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue ; raid aussi sur la maison de Yehia Isma’il al-Assa, 24 ans, qui est convoqué devant les Renseignements dans la colonie Gosh Etzion.

2 h, dans al-Tabaqa, au sud de Doura : raid sur la maison de Salamah Salamah al-Hreibat, 70 ans, dont le fils Aref, 30 ans, est arrêté ; raid aussi sur la maison de Yusef Salamah Abu Rass, 40 ans, qui est arrêté ; l’occupant se retire vers 3 h 30.

Même moment, dans Beit Ummar, au nord d’Hébron : les soldats patrouillent, se postent à l’entrée du quartier d’Erq al-Latoun, puis se déploient entre les maisons et investissent la maison d’Ahmad Mahmoud Ikhmais, dont le fils Anwar, 22 ans, est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

2 h 30, dans Jaba’, au sud de Jénine : patrouilles et raids sur six maisons appartenant à : Mohammed Jawdat Abu Oun, 29 ans, Hassan Ahmed Khalilia, 57 ans, Ahmed Shalash Hamour ‘Hamamrah », 61 ans, Farahat Khaled Fawakhriya, 44 ans ; Lotfi Taher Malaysha, 24 ans, et Faraj Hosni Malaysha, 46 ans. Les Israéliens interrogent les habitants des maisons sur la situation. Pendant ce temps, des jeunes se regroupent et lancent des bouteilles vides et des pierres sur les soldats qui répliquent. Shalash Yassir Shalash « Hamamrah », 22 ans, est touché par une balle à la jambe gauche, pendant que des dizaines de civils inhalent les lacrymogènes.

2 h 35, dans Qalqilya : patrouilles dans les rues, raids sur plusieurs maisons et magasins ; arrestations de 3 civils conduits vers une destination inconnue :

  • Mo’tasem Mahmoud Shawer, 30 ans ;
  • Murad Suleiman Abu Shehab, 32 ans, et
  • Abdul Rahman Bassam Abu Khadija, 31 ans.

2 h 40, dans le camp de réfugiés d’al-Aroub, au nord d’Hébron : patrouilles et positionnement des soldats dans le sud du camp ; raids sur deux maisons appartenant à la famille Banat : arrestations de Mo’amer Is’haq Banat, 28 ans, et Yasser Mohammed Banat, 29 ans.

2 h 50, dans Kherbatha al-Mesbah, au sud-ouest de Ramallah : patrouilles dans les rues et raid sur la maison de Baha’ Samih Darraj, 22 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

14 h 45, dans Ezbet al-Tabib, à l’est de Qalqilya.

15 h, dans al-Hawooz al-Awal, dans le centre d’Hébron : patrouilles dans les rues et raid sur la Société de bienfaisance pour orphelins.

Même moment, dans Beit Ummar, au nord d’Hébron : patrouilles, raid sur la maison de la famille Abu Maria ; arrestation de Rebhi Falah Abu Maria, 16 ans, qui est conduit vers une destination inconnue.

15 h 35, dans Qalqilya : patrouilles dans les rues et raid sur un atelier de forgeron. Les Israéliens interpellent le propriétaire, Omar Basem Diab, et le libèreront plus tard.

17 h 30, un détachement clandestin israélien (déguisé en arabe) s’infiltre dans Jénine, à bord d’une petite fourgonnette Mercedes et d’un véhicule Volkswagen. Ils investissent une station essence rue de Haïfa, dans le nord-ouest de la ville. Ils s’en prennent à l’un des salariés, Ehab Jamil Salama, 26 ans, pour qu’il leur ouvre la porte de la pièce réservée aux caméras de surveillance de la station. Mais il leur répond que ce sont les propriétaires qui ont la clé. Comme les soldats ne parviennent pas à ouvrir la porte, ils se mettent à le frapper et lui donner des coups de pieds, avant de s’en aller.

23 h 30, incursion dans le sud-est d’Azzoun, à l’est de Qalqilya : où l’occupant patrouille dans les rues, ratisse la zone avec des chiens renifleurs, puis se retire.

Mardi 20 août

2 h 30, incursion dans Naplouse : l’occupant se poste dans le secteur de Ras al-Ein, dans l’ouest de la ville : raid sur plusieurs maisons et 3 arrestations de civils :

  • Mohammed Moyaser Ayyoub, 20 ans ;
  • Naji Mostafa Tabouq, 22 ans, et
  • Emad Fat’hi al-Bustami, 23 ans.

Pendant ce temps, des jeunes se regroupent et lancent des pierres et des bouteilles vides sur les soldats qui répliquent. De nombreux civils suffoquent sous les lacrymogènes.

Même moment, incursion dans Jénine : patrouilles et raid et fouille sur la maison d’Abdullah Ahmed Khamaisa, 30 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.

3 h, dans la ville et le camp de réfugiés de Jénine : les soldats patrouillent, lancent des bombes sonores dans les rues, investissent la maison de Yusef Emad Amer « al-Shita », 21 ans.

Même moment, incursion dans Qufin, au nord de Tulkarem.

Utilisant une force meurtrière démesurée, mardi matin, les forces d’occupation assassinent un civil palestinien et en blessent trois autres, dont deux enfants, dans le camp de réfugiés de Jénine.

Selon les investigations conduites par le PCHR, il était environ 4 h 30, le mardi 20 août, quand les forces israéliennes, dans 12 véhicules militaires, sont entrées dans le camp de réfugiés de Jénine. Elles ont patrouillé dans les rues et encerclé une maison appartenant à la famille de Bassm al-Sa’di, un dirigeant du Jihad islamique. Elles ont forcé et fouillé la maison. En même temps, des enfants palestiniens se rassemblaient et se mettaient à lancer des pierres et des bouteilles vides sur les forces israéliennes. Immédiatement, les soldats israéliens ont ouvert le feu, à balles réelles, à balles d’acier enrobées de caoutchouc, lancé des grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes sur les lanceurs de pierres. Conséquences : Majd Mohammed Lahlouh « al-Shahla », 21 ans, a été gravement blessé par une balle réelle dans la poitrine. Il a été transporté à l’hôpital du Dr Khalil Suleiman à Jénine, mais les efforts pour le garder en vie n’ont pas abouti. D’après des sources médicales, la balle est entrée par l’aisselle droite et s’est installée dans le cœur. En plus, 3 autres civils ont été blessés, dont 2 enfants :

  • ‘Alaa Jamal Abu Khalifa, 17 ans, blessé d’une balle réelle dans le côté ;
  • Kareem Subhi Abu Sbaih, 17 ans, idem, et
  • Hadi Jamal Lahlouh, 23 ans, blessé d’une balle caoutchouc dans la poitrine.

23 h, incursion dans la zone d’al-Marba’, entre les villages de Tal et Eraq Burin, au sud de Naplouse.

Mercredi 21 août

1 h 15, incursion des Israéliens dans Beer al-Basha, au sud de Jénine ;

dans Arraba, au sud-ouest de Jénine.

2 h 10, dans le camp de réfugiés de Deishé, au sud-ouest de Bethléhem : les soldats patrouillent et des garçons se regroupent pour leur lancer des pierres. Les soldats tirent et blessent Karam Nasser Abed Rabbu, 21 ans, à la jambe gauche. Karam est emmené à l’hôpital de Beit Jala où son état est jugé stable. En outre, des garçons inhalent les lacrymogènes, et les soldats arrêtent Ahmed Mohammed Abu Ghorfa « Zarouq », 17 ans.

Même moment, incursion dans la zone d’al-Doha, à l’ouest de Bethléhem : raid sur la maison d’Anas Adnan Malash, 17 ans, qui est arrêté et conduit vers une destination inconnue.



Restrictions aux mouvements

Israël poursuit un bouclage serré des TPO, imposant des restrictions graves aux mouvements des civils palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est occupée.

Le blocus illégal de la bande de Gaza, qui s’est renforcé depuis juin 2007, a un impact désastreux sur la situation humanitaire et économique de la bande de Gaza. Les autorités israéliennes imposent des mesures qui sapent la liberté de commerce, notamment des produits de première nécessité pour la population de la bande de Gaza et les produits industriels et agricoles à l’exportation. Pendant 7 années consécutives, Israël a renforcé le blocus terrestre et maritime pour isoler la bande de Gaza de la Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée, et des autres pays du monde. Il en résulte une flagrante violation des droits économiques, sociaux et culturels, et une détérioration des conditions de vie de 1,7 million d’habitants. Les autorités israéliennes ont monté le passage de Karm Abu Salem, en tant que passage unique pour les importations et exportations, de sorte qu’il a tout contrôle sur l’économie de la bande de Gaza, laquelle se détériore au fils des années en raison de la pénurie des importations. Elles visent aussi à imposer une totale interdiction sur les exportations de la bande de Gaza.

De graves restrictions sont maintenues aux mouvements des Palestiniens dans toute la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée. Des milliers de Palestiniens, de Cisjordanie et de la bande de Gaza, sont toujours interdits d’accès à Jérusalem.

Arrestations sur les checkpoints militaires

Utilisant les checkpoints militaires et les passages frontaliers comme des moyens pour piéger et arrêter les Palestiniens, sous le prétexte qu’ils sont « wanted », les FOI ont arrêté au moins 6 civils, dont 3 enfants.

- Mardi 20 août, les Israéliens postés au checkpoint Hawarah, monté à l’entrée sud de Naplouse, arrêtent ‘Arfat Sa’id ‘Abdul Qader, 23 ans, du village d’‘ATil, au nord de Tulkarem, alors qu’il passe au checkpoint et l’emmènent vers une destination inconnue.



Tentatives pour créer une majorité juive à Jérusalem-Est occupée

- Samedi 17 août, Ziad Mostafa Amira, 49 ans, de Sour Baher, au sud-est de Jérusalem occupée, est contraint de démolir sa propre maison, décision rendue par le tribunal municipal israélien pour qu’il la démolisse lui-même et qu’il présente les photos de la démolition au tribunal lors d’une prochaine audience.

Amira a déclaré au centre d’information Wadi Helwa que sa maison de 100 m² consistait en 3 pièces et abritait 9 membres de sa famille : sa mère âgée, 85 ans, lui, son épouse et leurs 6 enfants (entre 24 et 15 ans). Amira a dit qu’il a construit la maison il y a 15 ans. Qu’il a pu y aménager après deux ans de travaux de construction, et qu’il a été forcé de vendre les bijoux de son épouse pour pouvoir finir la maison. La première décision de démolition de la maison a été rendue vingt jours après son aménagement. Amira a pu retarder la démolition toutes ces années et il a payé des tas d’honoraires à des avocats. En outre, il a payé plus de 75 000 NIS (nouveau shekel israélien) (15 700 € environ) pour empiètement de la construction.

Amira a ajouté qu’en mai, le tribunal municipal a rendu une décision pour démolir la maison au motif qu’il n’avait pas le permis de construire. Ils l’ont aussi menacé que des engins israéliens viennent la démolir avec une amende de 73 000 NIS pour les frais de démolition. Il ajoute « j’ai démoli la maison moi-même et j’ai loué un bulldozer. Nous avons démoli la maison et une terrasse de 70 m². Pour démolir la maison, ça m’a couté 25 000 NIS. »

Il doit être noté que les forces israéliennes adoptent une politique afin de forcer les civils palestiniens de Jérusalem-Est à démolir leur maison eux-mêmes. Certains sont obligés de le faire pour éviter des amendes élevées pour avoir construit sans le permis, éviter les coûts de démolition par les engins israéliens qui exécutent la décision de démolition et éviter aussi le salaire des ouvriers qui vident la maison de son contenu.

- Dans le même contexte, la famille d’Adnan al-Sharbati a remplacé les plaques de tôle qui protégeaient sa maison, dans le secteur d’Aqabat al-Khaldiya, dans la vieille ville. Ceci en application d’une décision d’un tribunal et pour éviter de devoir évacuer les lieux. La famille al-Sharbati avait fixé ces plaques sur la maison de 50 m² pour la protéger de la pluie, il y a vingt ans.

Kayed al-Sharbati a déclaré que l’association Ateret Cohanim continue de poursuivre sa famille, parce qu’il a prétendu que la famille avait construit une salle de bain à l’intérieur de la maison, alors que cette salle de bain (1,5 x 1,5 m) a été construite dès l’origine de la construction. Il a ajouté, « Nous avons payé 35 000 NIS à l’association, 15 000 NIS à l’avocat pour apporter la preuve que la salle de bain est d’origine, et 20 000 NIS pour avoir une photo aérienne de la salle de bain  ». La maison abrite Adnan al-Sharbati, son épouse, leurs cinq enfants et petits-enfants depuis des années.

- Lundi en début de matinée, 19 août, les forces israéliennes rasent au bulldozer Madareb Bado al-Ka’abneh, à Beit Hanina, au nord de Jérusalem, au motif d’absence de permis de construire.

Mohammed Ka’abneh, qui habite l’endroit, a dit que vers 6 h, les forces israéliennes, accompagnées de forces de police et de plusieurs bulldozers de la municipalité israélienne, étaient entrées dans Madareb ‘Arab al-Ka’abneh. Elles ont fait évacuer 11 tentes et les ont ensuite démolies. 53 personnes vivaient dans ses tentes et sont maintenant déplacées. Il a ajouté aussi que la décision de destruction avait été rendue par les autorités israéliennes il y a trois mois et qu’elle était exécutable à tout instant.

Il a souligné aussi que tous les habitants des tentes, dont lui-même, sont des frères et appartiennent à une même famille vivant sous ces tentes montées sur des terres palestiniennes à Beit Hanina avant 1967, avec l’accord des propriétaires qui s’expatriaient aux États-Unis. Il a ajouté encore que ces autorités avaient prétendu que c’était elles qui avaient la propriété de ces terres en vertu de la Loi sur la propriété des absents, et elles ont annoncé leur intention de monter une base militaire sur la colline où s’étaient installées les tentes. Les membres de la tribu sont détenteurs de la carte d’identité de Cisjordanie et vivent sur 10 dunums (1 ha) de terre à la limite de la municipalité israélienne. Les autorités les empêchent également de venir dans la ville avec des permis de travail, et en même temps, il est difficile pour eux de se rendre en Cisjordanie par les checkpoints posés aux entrées de Jérusalem. La construction du mur d’annexion dans le secteur les a isolés d’al-Ram et de Beir Nabala, de Ramallah et d’al-Bireh.

Il doit être indiqué que la colonie industrielle ‘Atarote (Qalandia) est située en face de Bado al-Qa’abna, et que le mur d’annexion est sur la gauche. Il convient de dire aussi que les autorités israéliennes agissent pour chasser les Bédouins hors de Jérusalem pour les regrouper dans un secteur relativement éloigné de leurs tentes, afin de s’emparer des terres sur lesquelles ils vivent, et de s’en servir à des fins militaires et coloniales.

- Mardi matin, 20 août, les forces israéliennes rasent au bulldozer une pièce d’une maison, des murs de soutènement et une porte métallique à Salwan, au sud de la Vieille Ville de Jérusalem au motif de manque de permis de construire.

Selon les informations obtenues par le PCHR du Centre d’information Helwah Valleh, à Salwan, vers 6 h, ce mardi 20 août, les forces israéliennes, accompagnées d’unités spéciales de la police, de policiers à cheval, de chiens policiers, d’agents de la municipalité israélienne, et des autorités de la Nature, sont entrées dans Salwan. Elles se sont déployées dans toutes les rues et ont stationné dans le secteur où la destruction devait s’opérer. Les bulldozers de la municipalité ont rasé une pièce habitée appartenant à la famille de Khaled al-Zir, lequel a été surpris de voir arriver les forces israéliennes et leurs bulldozers et envahir sa terre et sa maison. Elles l’ont forcé à quitter la maison et elles ont immédiatement commencé la démolition. La pièce de 60 m² avait été construite il y a 7 ans sur la terre familiale et elle était faite de bois et de tôle. Vit ici toute la famille, c’est-à-dire, l’époux, l’épouse et les cinq enfants âgés entre 9 ans et 4 mois. Les Israéliens ont aussi arraché de nombreux citronniers et oliviers plantés sur ce terrain.

Il doit être indiqué qu’al-Zir a reçu une décision de la municipalité israélienne pour évacuer la terre il y a sept mois, et qu’il a pu en reporter l’exécution. Il a été surpris ce jour-là de voir arriver les forces israéliennes sans avertissement préalable. Il faut mentionner que l’autorité de la Nature prétend qu’il y a des vestiges d’enterrer à cet endroit qui prouvent l’existence de juifs dans le secteur il y a des années, d’après différentes illustrations. Cependant, Al-Zir conteste les prétentions de l’autorité des Antiquités.

A la suite de cela, les bulldozers israéliens sont allés dans le quartier d’al-‘Abasiya et ont rasé des murs de soutènements qui ont été montés il y a des années et appartiennent à Nedal Ramadan. Il faut dire aussi que c’est la deuxième destruction de ces murs. Dans le quartier Helwa Valley, les bulldozers ont encore démoli la porte métallique d’un immeuble de 3 étages appartenant à la famille al-‘Abasi.

Mahmoud Qara’ain, qui travaille au Centre d’information Helwa Valley, a indiqué que l’autorité de la Nature se référait à la loi sur la Réhabilitation du sol depuis deux ans pour démolir les pièces et passer au bulldozer de vastes secteurs, de même que des zones mitoyennes avec ses terres, afin de s’en emparer. Elle ne donne pas non plus assez de délai aux gens pour contester sa décision. Qara’ain a ajouté aussi que l’autorité de la Nature s’est basée sur la loi sur la Réhabilitation du sol pour détruire le Café culturel à Helwah Valley et détruire une pièce et une maison dans le quartier d’al-Rababah Valleh, de même que pour les démolitions du début d’année à al-‘Issawiyah.

- Dimanche 18 août, l’association israélienne Yishai a révélé une représentation et un stéréogramme d’une synagogue qui doit être construite dans la mosquée al-Aqsa.

L’association a souligné que le projet avait en fait peu avancé, mais que lorsqu’elle aura obtenu un consensus auprès de tous ceux qui croient dans la construction du temple, le processus se réalisera rapidement. Elle a ajouté aussi que ce petit projet était une étape vers un autre plus gros qui est la construction du temple à la place de la mosquée al-Aqsa.

L’association a récemment été enregistrée au « registre des associations israéliennes ». Elle encourage les colons et les étudiants juifs en Israël à investir la mosquée al-Aqsa quotidiennement afin d’avoir un lien permanent avec ce lieu. L’association a considéré, d’après le site Arab48, que le lieu de la prétendue synagogue « est très important et devra être un connecteur entre ce qui est historique et ce qui vient du sous-sol ».

Et l’association d’ajouter que le lieu a été soigneusement étudié : il s’agit de l’entrée de l’oratoire Marwani, au sud-est de la mosquée al-Aqsa. De ce fait, le contrôle juif se développera sur « six tiers » de la mosquée. Sous l’oratoire Marwani, il y a trois portes fermées dans le mur sud de la mosquée. Devant ces portes, une entrée est créée pour permettre aux juifs d’entrée dans la mosquée al-Aqsa. Selon l’association, il y a des milliers de candidatures de juifs pour venir prier dans la mosquée al-Aqsa et pour y construire une synagogue à l’intérieur, car la synagogue constitue une fondation pour une « plus grande » construction qui devrait accélérer la construction du soi-disant temple.



Activités de colonisation

Israël poursuit ses activités de colonisation dans les TPO, en violation flagrante du droit humanitaire international, et les colons leurs agressions contre les civils et les biens palestiniens.

- Le 15 août, un groupe de colons de la colonie Ma’oun, montée sur les terres de Yatta, scie 10 oliviers remplis de leurs fruits (plus de 30 ans d’âge) dans le secteur d’al-Hamra, à l’est d’al-Tawani, à l’est de la ville.

- Le 18 août, 6 colons masqués de la colonie Migron, sur les terres de Mekhmas au sud-est de Ramallah, attaquent Najeh Thalji Abu Ali, 47 ans, de Mekhmas. Ils l’agressent durement alors qu’il fait paître ses moutons. Il est gravement blessé à la tête, il a une main cassée et des contusions sur tout le corps. En outre, ils ont tué 2 de ses moutons.

- Le même jour, un groupe de collons de la colonie Mitzpe Yair, sur les terres de Yatta, ferme avec des rochers et des pneus la route qui conduit directement à Beer al-‘Add, pour empêcher les civils d’arriver à leurs maisons.

- Le 20 août, les forces israéliennes démolissent une maison de bois et de tôle appartenant à Mahmoud Ali Ka’abna, 35 ans, du secteur d’al-Sanouba, à l’est d’al-Jiftlek, au nord de Jéricho.

- Le même jour, des colons entrent dans le secteur du Tombeau de Joseph à Naploouse. Ils s’y livrent à des rites talmudiques sous la protection de soldats israéliens qui lancent des grenades lacrymogènes sur les jeunes Palestiniens qui manifestent contre ces raids des colons.


Recommandations du PCHR à la communauté internationale



Document public

Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

Rapport hebdomadaire pour la période du 15 au 21 août 2013 : PCHR
sur Info-Palestine.net - traduction : JPP pour la Cisjordanie et Jacques Salles pour la bande de Gaza.


Les articles publiés ne reflètent pas obligatoirement les opinions du groupe de publication, qui dénie toute responsabilité dans leurs contenus, lesquels n'engagent que leurs auteurs ou leurs traducteurs. Nous sommes attentifs à toute proposition d'ajouts ou de corrections.
Le contenu de ce site peut être librement diffusé aux seules conditions suivantes, impératives : mentionner clairement l'origine des articles, le nom du site www.info-palestine.net, ainsi que celui des traducteurs.