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Israël : une ambiance de pogroms anti-arabes

mardi 5 mars 2013 - 08h:42

Palestine Monitor

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Lundi, 25 février, un femme palestinienne a été attaquée par un groupe de femmes juives ultra-orthodoxes en plein jour à une station de tramway à Jérusalem.

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Les agressions racistes et particulièrement anti-arabes tendent à devenir monnaie courante en Israël

La femme palestinienne a été frappée par une femme juive dans ce qui était une attaque délibérée et sans aucune raison, devant des amis de la femme juive qui se sont alors joints à elle, réussissant à arracher le foulard de la femme palestinienne tout en la rouant de coups.

Le quotidien israélien Maariv a rapporté que l’agent de sécurité, ainsi que près de 100 hommes juifs religieux, se tenaient à la station ferroviaire de Kiryat Moshe, se contentant de regarder et se gardant bien d’intervenir.

Dorit Yardan Dotan, un témoin oculaire qui a photographié l’agression avec son téléphone portable, a déclaré à Maariv qu’elle avait été horrifiée par cette violence et que l’agent de sécurité avait même sourit.

« Il y avait plus de 100 juifs orthodoxes y compris des étudiants d’une Yeshiva qui ont regardé une femme arabe se faire passer à tabac », a déclaré Dotan. « Elle était escortée par un homme âgé avant qu’une violente dispute n’éclate, et les gens criaient. Je ne pouvais pas comprendre le motif derrière tout cela, et tout d’un coup ils ont tous attaqué la femme arabe pour la frapper violemment. »

Les crimes de haine ne sont pas rares à l’égard des Palestiniens vivant à Jérusalem ou dans les territoires de la Palestine de 1948. Ynet a rapporté que le 24 février, un Palestinien d’une quarantaine d’années qui travaille pour la municipalité de Tel-Aviv comme balayeur de rue, a été agressé par 20 jeunes juifs, et qu’il avait été blessé au visage.

Suite à l’agression, Hassan Usruf a dû subir une intervention chirurgicale à la mâchoire tout en souffrant de blessures autour des yeux, mais aucune arrestation n’a été faite et ses agresseurs restent à ce jour impunis.

En août 2012, des dizaines de jeunes Juifs ont battu trois jeunes palestiniens sur la place de Sion, à Jérusalem-Ouest. La foule a frappé sans relâche avec les pieds et les poings les jeunes Palestiniens, criant des insultes racistes et scandant « Mort aux Arabes ! » tandis que plus de 100 spectateurs contemplaient le lynchage sans intervenir.

L’un des jeunes Palestiniens, âgé 17 ans et se nommant Jamal Julani, a été battu jusqu’à l’inconscience et il a dû être réanimé sur place après la foule se soit enfuie. Julani a dû être hospitalisé et il n’a aucun souvenir de l’incident.

Au lendemain du lynchage, la police israélienne a arrêté plusieurs adolescents juifs, le plus jeune étant âgé de 13 ans. L’un des suspects, un jeune de 15 ans, a déclaré au tribunal avec un air de défi : « Pour ma part, il [Julani] peut mourir. C’est un arabe ».

Nimrod Aloni, à la tête de ’Institut de la pensée éducative pour les collèges de Tel Aviv , a déclaré à propos de l’attaque : « Ceci est directement lié au fondamentalisme nationaliste qui est le même que la rhétorique des néo-nazis, des talibans, et du KKK. Cela vient de toute une culture qui a connu une escalade vers un langage décomplexé et direct sur le fait d’être soit-disant un peuple élu, autorisé à faire ce que bon lui semble ».

27 février 2013 - The Palestine Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinemonitor.org/det...
Traduction : Info-Palestine.eu


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