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Khaled Meshaal appelle la Tunisie à soutenir la Palestine

dimanche 15 juillet 2012 - 07h:46

MEM

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Le responsable du Bureau politique du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), a fait l’éloge de la révolution du peuple tunisien qui, dit-il, « a ouvert la voie au printemps arabe ».

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Khaled Meshaal a été littéralement ovationné par les milliers de participants lors de son apparition au congrès du parti Al-Nahda à Tunis le 12 juillet dernier - Photo : AP/Amine Landoulsi

S’adressant aux participants à la conférence du parti Al-Nahda à Tunis, Khaled Meshaal a remercié le peuple tunisien « qui a embrassé la cause palestinienne dès ses débuts ».

Meshaal a appelé les dirigeants du Printemps arabe « à s’appuyer sur une légitimité populaire et à ne pas céder à la pression étrangère qui veut guider le printemps arabe en fonction de ses propres intérêts. » Il a souligné l’importance d’un consensus entre les différentes parties dans l’arène politique à travers les pays arabes en révolution. « Cela devrait éviter un monopole du pouvoir par un seul parti politique, même s’il a remporté la majorité des voix », a-t-il déclaré.

Sur la question palestinienne, M. Meshaal a renouvelé son engagement pour la résistance comme moyen de libérer la Palestine, en disant : « Vingt et un ans après que la Conférence de Madrid de la paix ait tourné à la reddition, nous rappelons aujourd’hui à tous que l’essence de la solution à la question palestinienne se trouve dans la libération de la Palestine dans son intégralité, la libération de Jérusalem, le retour des réfugiés et la libération des prisonniers dans les prisons de l’occupation. » Il a rappelé que le Hamas avait pu, par la grâce et l’aide de Dieu, obtenir la libération d’une parte des prisonniers. « Et nous allons libérer le reste, par la volonté de Dieu, en dépit d’Israël. »

Réaffirmant que la résistance est la voie pour libérer la Palestine, Meshaal a affirmé pour que la terre qui a été prise par la force ne pourra être libérée que par la force. « Ce sont les lois de l’Histoire ; nous n’avons libéré Gaza que par la force, nous avons libéré le Sud Liban par la force, et même le Sinaï a été libéré par la force. »

Meshaal a mis l’accent sur la réconciliation comme une option stratégique pour le Hamas et il a appelé le Fatah à contribuer au processus en favorisant un climat propice aux niveaux politique et social, en disant : « Les divisions politiques et les différences de vues sont normales, mais il n’est pas naturel qu’elles doivent se transformer en une scission géographique et politique. La division n’est pas un phénomène naturel palestinien, il nous a été imposé après les élections de 2006, dont le monde a refusé de reconnaître les résultats. Cependant, tout comme le monde a reconnu votre succès aux élections en Tunisie, il reconnaîtra un jour le nôtre en Palestine. »

Il a ajouté que le Hamas poursuivra ses efforts pour la réconciliation et l’unité, « parce que la bande de Gaza et la Cisjordanie sont toutes deux des pièces inestimables de la Palestine ». Tous les deux, a insisté M. Mechaal, doivent faire partie d’un même système politique, sous une autorité, à travers la reconstruction du mouvement pour la libération de la Palestine. « Nous comprenons qu’il y a une conspiration internationale contre la réconciliation, mais nous ne comprenons pas les obstacles à la réconciliation venant de notre frères palestiniens et qui empoisonnent l’atmosphère. »

Afin que le processus de réconciliation puisse aboutir, il a appelé à ce que cessent les arrestations politiques, la torture, et la coordination répressive avec les autorités d’occupation.

Mechaal a également appelé les dirigeants du Fatah à coopérer à une enquête sur l’assassinat de Yasser Arafat, en disant : « Avant que ne soit diffusé le programme Al-Jazeera sur la mort d’Arafat, j’ai été le premier à accuser l’occupation israélienne de son assassinat, comme elle avait auparavant assassiné Cheikh Ahmed Yassine. » Israël, a-t-il poursuivi, nous divise pour des raisons tactiques, mais considère tous les Palestiniens comme l’ennemi. « Ici, je tends la main à mes frères du Fatah pour travailler ensemble afin que les sionistes soient poursuivis pour le meurtre du président Arafat. »

Meshaal fait appel à tous les dirigeants palestiniens à mettre de côté leurs divergences et à s’unir pour faire face à l’occupation : « Je suis en Tunisie pour présider une délégation de haut niveau du Hamas, mais je vais assister [à la conférence] en que dirigeant dans le mouvement national palestinien. J’invite tous nos partenaires palestiniens à mettre un terme à notre mauvaises relations politique et à cesser de mendier et de subir des humiliations. Qu’ils se saisissent des constantes palestiniennes et mettent un terme à la fragmentation et la division ».

13 juillet 2012 - Middle East Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeastmonitor.com/ne...
Traduction : Info-Palestine.net


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