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Le droit d’Israël d’être raciste

dimanche 18 mars 2007 - 07h:27

Joseph Massad - Al-Ahram Weekly

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La lutte d’Israël pour la paix est une lutte sincère. En fait, Israël désire vivre en paix non seulement avec ses voisins mais aussi, et tout particulièrement, avec sa propre population palestinienne et avec les Palestiniens dont les terres sont occupées de force par son armée.

Le désir de paix d’Israël n’est pas seulement rhétorique, mais bien réel aussi et profondément psychologique. A quelques exceptions près, les principaux dirigeants sionistes, depuis les débuts du sionisme colonial, ont souhaité instaurer la paix avec les Palestiniens et les autres Arabes dont ils destinaient les terres à la colonisation.

La seule chose qu’Israël a demandée et qu’il continue de demander, afin de mettre un terme à l’état de guerre avec les Palestiniens et avec ses voisins arabes, est que tous reconnaissent son droit à être un Etat raciste qui fixe dans ses lois une discrimination à l’encontre des Palestiniens et autres Arabes, et octroie des droits légaux différenciés et des privilèges à ses propres citoyens juifs et à tous les Juifs où qu’ils soient. La résistance que le peuple palestinien et les autres Arabes ont lancée contre le droit d’Israël à être un Etat raciste est ce qui continue de s’interposer entre Israël et la paix pour laquelle il lutte et en faveur de laquelle il s’est engagé depuis des décennies. Cette résistance n’est, en effet, rien de moins que le « nouvel antisémitisme ».

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Soldats israéliens réprimant une manifestation de jeunes Palestiniens à Bethlehem le 16 février - Photo : Ma’an Images

Israël est prêt à tout pour convaincre les Palestiniens et les autres Arabes de la raison pour laquelle il a besoin du droit d’être raciste et pourquoi il mérite ce droit. Même au niveau de la théorie, et avant de commencer à se réaliser sur le terrain, le projet sioniste colonial a cherché divers moyens par lesquels il pouvait convaincre les gens dont il comptait voler les terres et contre qui il entendait établir une discrimination, d’accepter comme parfaitement compréhensible son besoin d’être raciste.

Tout ce qu’il exigeait, c’était que les Palestiniens « reconnaissent son droit d’exister » comme Etat raciste. Les moyens militaires n’étaient nullement les seuls instruments de persuasion disponibles ; il y en avait d’autres, notamment les avantages économiques et culturels. Le sionisme a, dès le départ, offert à certains Palestiniens des avantages financiers s’ils accédaient à sa demande d’avoir le droit d’être raciste.

En fait, l’Etat d’Israël continue de le faire. Beaucoup de représentants officiels palestiniens, au sein de l’Autorité Palestinienne et de l’Organisation de Libération de la Palestine se sont vu offrir et ont accepté de nombreux avantages financiers pour reconnaître ce besoin israélien crucial. Ceux parmi les Palestiniens qui, de manière navrante, continuent à résister voient leur intransigeance pénalisée par étranglement économique et privation alimentaire, doublés de bombardements et de raids réguliers, en même temps que d’un isolement international.

Ces méthodes de persuasion, tel est du moins l’espoir d’Israël, convaincront finalement une population récalcitrante de reconnaître le besoin absolu qu’a Israël d’être un Etat raciste. Après tout, le racisme israélien ne se manifeste que dans son drapeau, son hymne national et un ensemble de lois qui sont nécessaires à la sauvegarde du privilège juif, notamment la Loi du Retour (1950), la Loi sur la Propriété de l’Absent (1950), la Loi sur la Propriété d’Etat (1951), la Loi de la Citoyenneté (1952), la Loi sur le Statut (1952), la Loi de l’Administration israélienne des Terres (1960), la Loi sur la Construction et le Bâtiment (1965), et la Loi temporaire de 2002 interdisant le mariage entre Israéliens et Palestiniens des Territoires occupés.

Commençons par la raison pour laquelle Israël et le sionisme ont besoin d’assurer qu’Israël demeure un Etat raciste selon la loi et pourquoi il mérite d’avoir ce droit. Le raisonnement, en trois points, se fonde sur les revendications suivantes.

Les Juifs sont toujours en danger au dehors, dans le vaste monde ; ce n’est que dans un Etat qui leur accorde des privilèges raciaux et religieux qu’ils peuvent être à l’abri de l’oppression des Gentils et qu’ils peuvent prospérer. Si Israël abolissait ses lois et symboles racistes, et devenait un Etat démocratique non raciste, les Juifs cesseraient de constituer une majorité et seraient comme les Juifs de la Diaspora : une minorité dans un Etat non juif.

Ces préoccupations sont clairement formulées par les dirigeants israéliens, individuellement et collectivement. Shimon Peres, par exemple, la colombe de l’Israël officiel, s’est inquiété quelques temps du « danger » démographique palestinien, à l’heure où la Ligne Verte, qui sépare Israël de la Cisjordanie, commence à « disparaître... ce qui pourrait conduire à l’établissement d’un lien entre l’avenir des Palestiniens de Cisjordanie et celui des Arabes israéliens ». Il espérait que l’arrivée de 100.000 Juifs en Israël retarderait de plus de 10 ans le « danger » démographique, dans la mesure où, en fin de compte, soulignait-il, « la démographie déjouera la géographie ».

En décembre 2000, l’Institut de Politique et de Stratégie du Centre Interdisciplinaire de Herzliya, en Israël, a tenu la première d’une série de conférences annuelles traitant de la puissance et de la sécurité d’Israël, avec en particulier la prise en considération du maintien d’une majorité démographique juive. Le président d’Israël et d’anciens ou d’actuels premiers ministres et ministres d’Etat y assistaient.

Un des « Points Principaux » repris dans le rapport en 52 pages de la conférence est la préoccupation quant au nombre nécessaire pour maintenir la suprématie démographique et politique juive d’Israël : « Le taux de natalité élevé [des ?Arabes israéliens’] met en question l’avenir d’Israël en tant qu’Etat juif... Les tendances démographiques actuelles, si elles se maintiennent, représentent un défi pour l’avenir d’Israël comme Etat juif. Israël dispose de deux stratégies alternatives : l’adaptation ou le confinement. Ce dernier requiert une politique démographique sioniste énergique dont les effets politiques, économiques et éducatifs devraient garantir le caractère juif d’Israël. »

Le rapport ajoute que « ceux qui soutiennent la préservation du caractère d’Israël... en tant qu’Etat juif pour la nation juive... constituent une majorité parmi la population juive en Israël. » Cela signifie, bien sûr, le maintien de toutes les lois racistes qui garantissent le caractère juif de l’Etat. Les conférences annuelles qui ont suivi ont confirmé cet engagement.

Les Juifs véhiculent la civilisation occidentale et constituent, en Asie, un poste défendant à la fois la civilisation occidentale et les intérêts économiques et politiques occidentaux contre la barbarie et le terrorisme orientaux. Si Israël se transformait en un Etat non raciste, alors sa population arabe saperait cet engagement à l’égard de la civilisation occidentale et sa défense des intérêts économiques et politiques, et pourrait peut-être faire des Juifs eux-mêmes une population barbare du Levant. Ben Gourion a un jour formulé la chose comme suit : « Nous ne voulons pas que les Israéliens deviennent des Arabes. Nous avons le devoir de lutter contre l’esprit du Levant qui corrompt les individus et les sociétés, et préserver les valeurs juives authentiques telles qu’elles se sont cristallisées dans la Diaspora [européenne] ».

Ben Gourion était effectivement clair sur le rôle du sionisme dans la défense de ces principes : « Nous ne sommes pas arabes, et d’autres nous mesurent selon une norme différente... Nos instruments de guerre sont différents de ceux des Arabes et seuls nos instruments peuvent nous garantir la victoire ». Plus récemment, l’ambassadeur d’Israël en Australie, Naftali Tamir, a souligné que : « Nous sommes en Asie, sans les caractéristiques des asiatiques. Nous n’avons pas la peau jaune, ni les yeux bridés. L’Asie, c’est fondamentalement la race jaune. L’Australie et Israël ne sont pas - nous sommes fondamentalement de race blanche ».

Dieu a donné cette terre aux Juifs et leur a dit de se garder des Gentils qui les haïssent. Faire d’Israël un Etat non juif risquerait de constituer un défi à Dieu lui-même. Cette position n’est pas seulement soutenue par les fondamentalistes juifs et chrétiens, mais même par les sionistes laïques d’autrefois (aussi bien juifs que chrétiens). Ben Gourion lui-même comprenait, comme Bill Clinton et George W. Bush, que « Dieu nous l’a promise ».

Il importe de souligner que ce raisonnement sioniste est correct à tous égards si on accepte la proposition de l’exception juive. N’oublions pas que le sionisme et Israël veillent très soigneusement à ce qu’on ne généralise pas les principes qui justifient le besoin qu’a Israël d’être raciste, mais poussent jusqu’à la véhémence sa défense comme principe exceptionnel. Ce n’est pas qu’aucun autre peuple n’ait été opprimé dans l’histoire, c’est que les Juifs ont été opprimés davantage. Ce n’est pas que l’existence culturelle et physique d’aucun autre peuple n’ait été menacée, c’est que l’existence culturelle et physique des Juifs est davantage menacée.

Cette équation quantitative est la clé devant expliquer pourquoi le monde, et en particulier les Palestiniens, devraient reconnaître qu’Israël a besoin du droit d’être un Etat raciste et qu’il le mérite. Si les Palestiniens, ou qui que ce soit d’autre, rejettent ceci, c’est qu’ils sont engagés dans l’annihilation du peuple juif, physiquement et culturellement, pour ne rien dire du fait qu’ils seraient alors dressés contre le Dieu judéo-chrétien.

Il est vrai que les dirigeants palestiniens et arabes ne se sont pas laissé aisément convaincre de ces besoins particuliers qu’a Israël ; que cela a pris des décennies d’efforts assidus de la part d’Israël pour les en persuader, en particulier par des moyens « militaires ». Au cours des trois dernières décennies, ils ont manifesté des signes de revirement. Quoique Anouar El-Sadate ait inauguré le glissement en 1977, il aura fallu plus longtemps à Yasser Arafat pour reconnaître les besoins d’Israël. Mais Israël est resté patient et a fait davantage preuve d’esprit d’innovation dans ses instruments de persuasion, en particulier dans ses moyens militaires.

Lorsqu’Arafat est revenu à la raison et a signé les Accords d’Oslo en 1993, il a enfin reconnu le droit d’Israël d’être raciste et d’opérer légalement une discrimination à l’encontre de ses propres citoyens palestiniens. Pour cette reconnaissance tardive, Israël, magnanime et toujours avide de paix, a décidé de négocier avec lui. Il a néanmoins continué de résister sur certaines questions. Parce qu’Arafat avait espéré que cette reconnaissance du besoin d’Israël à être raciste à l’intérieur d’Israël serait échangée contre la fin du système israélien d’apartheid raciste dans les Territoires occupés.

C’était clairement, de sa part, un malentendu. Les dirigeants israéliens lui ont expliqué, ainsi qu’à son principal négociateur pour la paix, Mahmoud Abbas, lors de discussions marathon qui ont duré sept ans, que les besoins d’Israël ne se limitaient pas à imposer ses lois racistes à l’intérieur d’Israël mais qu’elles devaient s’étendre également aux Territoires occupés. Curieusement, Arafat ne s’est pas satisfait des bantoustans que les Israéliens proposaient de découper pour le peuple palestinien en Cisjordanie et à Gaza, autour des colonies juives que Dieu avait accordées aux Juifs.

Les Etats-Unis ont été mis à contribution pour persuader le dirigeant malléable que la solution des bantoustans n’était pas une mauvaise solution. A vrai dire, d’aussi honorables collaborateurs qu’Arafat ont bénéficié de ses avantages, comme Mangosutho Gatcha Buthelezi dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. Il n’y avait pas de honte à l’accepter - le Président Clinton y a insisté auprès d’Arafat à Camp David, à l’été 2000. Alors qu’Abbas était convaincu, Arafat était resté incertain.

Il est vrai qu’en 2002, Arafat a changé encore un peu plus d’opinion et qu’il a réaffirmé sa reconnaissance du besoin qu’a Israël de lois racistes à l’intérieur du pays, en renonçant au droit au retour des six millions de Palestiniens exilés qui, en vertu de la loi raciste du retour, sont empêchés de retourner dans leur patrie dont ils ont été chassés par Israël, alors que des citoyens juifs de n’importe quel autre pays obtiennent une citoyenneté automatique dans un Israël que la plupart d’entre eux n’ont jamais vu. Dans une page d’opinion du New York Times, Arafat déclarait : « Nous comprenons les préoccupations démographiques d’Israël et comprenons que le droit au retour des réfugiés palestiniens - droit garanti par le droit international et par la résolution 194 des Nations Unies - doit être appliqué d’une manière qui tient compte de ces préoccupations ».

Il poursuivait en déclarant qu’il cherchait à négocier avec Israël à propos de « solutions créatives au sort des réfugiés, qui en même temps respecteraient les préoccupations démographiques d’Israël ». Ce n’était cependant pas suffisant dans la mesure où Arafat ne se montrait pas convaincu de la nécessité pour Israël d’établir son apartheid raciste dans les Territoires occupés. Israël n’avait pas d’autre choix que de l’isoler, de le maintenir en résidence surveillée et peut-être, en fin de compte, de l’empoisonner.

Cependant, le Président Abbas a convenablement tiré les leçons des erreurs de son prédécesseur et s’est montré plus ouvert aux arguments d’Israël à propos de son intense besoin qu’un système d’apartheid raciste soit établi en Cisjordanie et à Gaza et que la légitimité de cet apartheid doit aussi être reconnue par les Palestiniens, comme condition préalable à la paix. Abbas n’était pas le seul dirigeant palestinien envoûté. Divers autres dirigeants palestiniens se sont à ce point laissés persuader qu’ils ont proposé d’aider à la construction de l’infrastructure de l’apartheid israélien en fournissant à Israël la plus grande partie du ciment nécessaire pour bâtir ses colonies pour Juifs uniquement, ainsi que le mur de l’apartheid.

Le problème était maintenant le Hamas qui, tout en voulant reconnaître Israël, refusait encore de reconnaître les besoins particuliers d’Israël d’être raciste à l’intérieur de la Ligne Verte et d’instaurer un système d’apartheid dans les Territoires occupés. C’est là qu’on a fait intervenir l’Arabie Saoudite, le mois dernier, dans la sainte ville de La Mecque. Où d’autre, considéraient les Saoudiens, peut-on marchander un accord par lequel les dirigeants des victimes du racisme et de l’oppression israéliens pourraient être amenés à jurer solennellement qu’ils reconnaissent le besoin particulier qu’a leur oppresseur de les opprimer ? Eh bien, le Hamas a résisté à la formule que le Fatah défendait depuis cinq ans déjà, à savoir de « s’engager » à cette reconnaissance cruciale.

Le Hamas a dit que tout ce qu’il pouvait faire, c’était de « respecter » les accords anciens que l’AP avait signés avec Israël et qui reconnaissaient son besoin d’être raciste. Israël et les Etats-Unis y insistent : ceci est insuffisant et les Palestiniens continueront à être isolés, en dépit du « respect » par le Hamas du droit d’Israël à être raciste.

Pour Israël et les Etats-Unis, la condition de la paix, c’est que tant le Hamas que le Fatah s’engagent à reconnaître le droit d’Israël à être un Etat d’apartheid à l’intérieur de la Ligne Verte tout autant que son imposition d’un apartheid en Cisjordanie et à Gaza. A défaut, il n’y aura pas d’accord. Le sommet qui a suivi, entre Condie Rice, Ehoud Olmert et un Président Abbas tout exalté, s’est passé avec un Olmert questionnant Abbas pour savoir jusqu’à quel point il demeurait engagé à l’égard de la nécessité pour Israël d’un apartheid dans les Territoires occupés. Le sommet s’est rejoué sur un mode mineur, il y a quelques jours, pour se conclure sur la même base.

Abbas avait espéré que ces deux sommets pourraient encourager Israël à mener à bonne fin les dispositions pour les bantoustans sur lesquels il souhaite gouverner, mais Israël, d’une manière tout à fait compréhensible, ne se sentait pas en sécurité et devait s’assurer qu’Abbas lui-même se tenait toujours pour engagé à l’égard du droit d’Israël à imposer un apartheid, avant toute chose.

Entre-temps, des pourparlers « secrets » israélo-saoudiens ont rempli Israël de l’espoir et de l’attente que le prochain sommet de la Ligue Arabe à Riyad puisse parfaitement annuler le droit palestinien au retour, garanti par le droit international, et affirmer l’inviolabilité du droit d’Israël à être un Etat raciste, tel qu’il est garanti par la diplomatie internationale. Tous les efforts d’Israël pour arriver à la paix pourraient finalement porter ses fruits si les Arabes concédaient enfin ce que la médiation internationale a déjà concédé à Israël avant eux.

Il devrait donc être clair que, dans ce contexte international, toutes les solutions existantes pour ce qu’on appelle le « conflit » palestino-israélien garantissent la nécessité pour Israël de maintenir ses lois racistes et son caractère raciste et d’assurer son droit d’imposer un apartheid en Cisjordanie et à Gaza. Ce qu’Abbas et les Palestiniens sont autorisés à négocier, et ce à quoi les Palestiniens et autres Arabes sont invités à participer, dans les négociations projetées, c’est le caractère politique et économique (mais pas géographique) des bantoustans qu’Israël est en train de découper pour eux en Cisjordanie, et les conditions du siège imposé à la Grande Prison appelée Gaza et aux plus petites de Cisjordanie. N’allez pas faire erreur à ce propos : Israël ne négociera rien d’autre, dans la mesure où le faire reviendrait à renoncer à sa domination raciste.

Pour ceux d’entre nous qui insistent sur le fait qu’aucune résolution ne sera jamais possible tant qu’Israël n’abrogera pas toutes ses lois racistes et n’abolira pas tous ses symboles racistes, pour ouvrir ainsi la voie à un avenir non raciste pour les Palestiniens et les Juifs au sein d’un Etat binational décolonisé, Israël et ses apologistes disposent d’une réponse toute prête qui redéfinit la signification de l’antisémitisme.

L’antisémitisme n’est plus la haine des Juifs et la discrimination à leur encontre en tant que groupe religieux ou ethnique ; à l’ère du sionisme, nous dit-on, l’antisémitisme s’est métamorphosé en quelque chose de plus insidieux. Aujourd’hui - Israël et ses défenseurs occidentaux insistent - l’antisémitisme génocidaire consiste essentiellement en toute tentative visant à retirer et à refuser de soutenir le droit absolu d’Israël à être un Etat juif raciste.

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Joseph Massad est professeur associé de politique arabe et d’histoire intellectuelle à l’Université de Columbia. Son dernier livre s’intitule : The Persistence of the Palestinian Question ; Essays on Zionism and the Palestinians.

Al-Ahram Weekly, 15-21 mars 2007 : Israel’s right to be racist
Traduit de l’anglais par Michel Ghys


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